Un film essai d'Orson Welles sur "le delicieux mensonge" de l'oeuvre d'art, une variation sur les rapports du createur avec sa creation et toute la verite sur un des plus grands faussaires, Elmyr de Hory.
Dans une petite ville de province, à la nuit tombée, un enfant contemple de sa fenêtre l'installation quasi magique d'un chapiteau de cirque. Les mâts se dressent, la toile se gonfle, la tente immense ressemble à une créature qui va s'éveiller à la vie. Le lendemain, le même enfant se rend au cirque.
Sur des travellings ou des longs plans fixes de New York (métro, rues, façades) qui racontent en creux son quotidien, la cinéaste lit les lettres envoyées de Belgique par sa mère, cordon ombilical la rattachant encore à son roman familial. Au seuil l’une de l’autre, la parole et l’image finissent par se confondre...