Installé au volant de son taxi, Jafar Panahi sillonne les rues animées de Téhéran. Au gré des passagers qui se succèdent et se confient à lui, le réalisateur dresse le portrait de la société iranienne entre rires et émotion.
Depuis des mois, Jafar Panahi attend le verdict de la cour d’appel. A travers la représentation d’une journée dans sa vie, Jafar et un autre cinéaste iranien, Mojtaba Mirtahmasb, nous proposent un aperçu de la situation actuelle du cinéma iranien.
Iranien athée, le réalisateur Mehran Tamadon a réussi à convaincre quatre mollahs, partisans de la République Islamique d’Iran, de venir habiter et discuter avec lui pendant deux jours.
En Iran, depuis la révolution de 1979, les femmes n'ont plus le droit de chanter en public en tant que solistes. Une jeune compositrice, Sara Najafi, avec l'aide de trois artistes venues de France (Elise Caron, Jeanne Cherhal et Emel Mathlouthi), va braver censure et tabous pour tenter d'organiser un concert de chanteuses solo.
Un film essai d'Orson Welles sur "le delicieux mensonge" de l'oeuvre d'art, une variation sur les rapports du createur avec sa creation et toute la verite sur un des plus grands faussaires, Elmyr de Hory.
Tandis que l’État iranien nie toujours ses crimes, le film part en quête des lieux et des objets qui permettront de dénouer le silence, là où seul l’intime reste en témoignage d’une politique.
Quatre personnes séropositives, deux visions à plusieurs milliers de kilomètres l’une de l’autre. Deux personnes en Iran et deux en France, nous racontent leur combat quotidien contre la maladie.
Bahman Mohassess se considérait comme un pan important de l'histoire de l'Iran, mais cette histoire l'a fait disparaître et plus personne n'entendit plus jamais parler de lui. Fifi hurle de joie capture les deux derniers mois de la vie du légendaire artiste iranien...
Pris dans le flux des embouteillages invraisemblables de Téhéran, un agent de la circulation tente tant bien que mal de faire respecter une interdiction de circulation.
En 1982, au plus fort de l’invasion de l’Afghanistan par l’URSS, plus d’un million et demi d’habitant·es sont poussé·es à l’exil en Iran. C’est là qu’est né Taghi, qui souhaite désormais fuir une société faisant subir à son peuple une discrimination quotidienne.
Prenant pour point de départ et thème central les soulèvements de 2009 en Iran, le film questionne les idées de collectivité, d'autorité, de patriarcat, de mémoire et de répétition par une remise à plat de l'histoire de l'Iran moderne et des images qui ont servi à le construire.
Dans une classe, un élève chahute. Personne ne dénonce le coupable. Le professeur expulse sept garçons, dont le coupable, pendant une semaine. Cas numéro 1 : l’un d’entre eux finit par dénoncer son camarade. Cas numéro 2 : personne ne dénonce le fautif. Le cinéaste projette ces deux cas à des adultes et recueille leurs avis.
À Téhéran, dans un centre de détention et de réhabilitation pour mineurs, des adolescentes détenues pour crimes et délits, voient leur vie s’écouler ou gré des rires, des chants et de la mélancolie. L’ennui de leur vie et la peur de ce qui les attends dehors, rythment leur quotidien.