Des bobines de films dorment sur des étagères d'archives en Serbie. Mila Turajlić les exhume une à une et part à la rencontre de celui qui les a filmées : Stevan Labudović, le caméraman attitré du président yougoslave Tito.
Des bobines de films dorment sur des étagères d'archives en Serbie. Mila Turajlić les exhume une à une et part à la rencontre de celui qui les a filmées : Stevan Labudović, le caméraman attitré du président yougoslave Tito.
Leka Konstantinovic nous raconte comment le Maréchal Tito (1892-1980) a donné forme à la Yougoslavie d’après-guerre et a en même temps utilisé l’industrie cinématographique pour créer l’histoire du nouveau pays.
Les hôtels de guerre hébergent les journalistes couvrant les conflits. C’est là qu’ils croisent d'autres protagonistes, transformant cet espace en un site stratégique. L’hôtel de guerre est le lieu depuis lequel le conflit est observé, analysé, discuté et montré, jouant ainsi un rôle actif dans la représentation publique qui en est faite et dans notre compréhension des événements. "Hôtel Machine" est une réflexion sur cette représentation, construite à partir de leur lieu original de production. C'est l’histoire d’un hôtel qui se souvient.
Une porte condamnée dans un appartement de Belgrade révèle l’histoire d’une famille et d’un pays dans la tourmente. Tandis que la réalisatrice entame une conversation avec sa mère, le portrait intime cède la place à son parcours de révolutionnaire, à son combat contre les fantômes qui hantent la Serbie, dix ans après la révolution démocratique et la chute de Slobodan Milošević.