Suite à la révolution syrienne, le régime de Bachar Al-Assad assiège le quartier de Yarmouk (Damas), plus grand camp de réfugiés palestiniens au monde. Le réalisateur témoigne des privations quotidiennes, tout en rendant hommage au courage des habitants du quartier.
Amal est une chipie : elle souffle les bougies des autres, tient tête à des policiers en manifestation, elle fume si elle veut, elle grandit si elle veut. Elle se cherche. Si être une femme dans une Égypte post-révolutionnaire signifie renoncer à sa liberté, alors à quoi bon ?
Juillet 2006, début de la guerre entre Israël et le Liban : le réalisateur Philippe Aractingi quitte Beyrouth et prend conscience que sa famille vit une suite d'exils depuis plusieurs générations. Avec ses enfants, il entreprend un récit sur les traces de ses ancêtres, de Beyrouth à Paris en passant par Damas et Alep.
Deux jeunes frères syriens pétris d’espoir décident de partir refaire leurs vies dans des villes étrangères. Ils laisseront tout derrière eux sauf leur infinie soif de vie, leur détermination, leur humour et leur désir d’un avenir meilleur.
Un homme, la quarantaine, se rend vers l’aéroport de Beyrouth. Censé laisser le pays pour un mois, au lieu de s’envoler, il loue une voiture, quitte la ville pour s’engager au Nord sur une route montagneuse. Sa destination ? Sans mystère : une chambre au dernier étage d’un hôtel. Et pleine d’énigmes, puisqu’il va choisir de s’y ...
Au tout début des années 60, durant la guerre froide et au temps du panarabisme, un groupe d’étudiants et de chercheurs libanais se lance dans la course vers l'espace et crée la "Lebanese Rocket Society". Les rêves peuvent-ils surmonter les tourments de l'Histoire ?
Abdallah, athlète professionnel, a réussi à s'échapper de Gaza. Son ami Jehad, lui, y vit toujours. Il y entraîne de jeunes athlètes pour qui le sport reste le seul espace teinté d'espoir au milieu du conflit.
Trois femmes dans un appartement de Damas, dans un bâtiment encore debout. Trois générations en état de siège, dans un pays également sous le feu des balles et des bombes. Une grand-mère, une mère et une fille, tels des fantômes dans un monde oublié et dehors, une guerre féroce qui fait rage. Un dialogue silencieux et douloureux sur un monde qui s’écroule, détruit par des hommes qui prétendent défendre la liberté et se vantent leur foi en Dieu.
En 2011, Saeed la vingtaine, étudiant ingénieur, quitte Damas pour Douma (Ghouta orientale) et participer à la révolution syrienne. Il sera rejoint plus tard par son ami Milad, peintre et sculpteur, alors étudiant aux beaux-arts de Damas. Dans Douma libérée par les rebelles, l’enthousiasme révolutionnaire gagne la jeunesse, puis c’est la guerre et le siège.
Dans l’appartement d’une banlieue de Beyrouth où il vit avec sa mère et son chien, un jeune réalisateur tente de reconstruire son identité à travers la reconstruction de sa chambre. Dans une famille fière de son nom et de ses ancêtres, émerge la figure d’un père absent.
Les hôtels de guerre hébergent les journalistes couvrant les conflits. C’est là qu’ils croisent d'autres protagonistes, transformant cet espace en un site stratégique. L’hôtel de guerre est le lieu depuis lequel le conflit est observé, analysé, discuté et montré, jouant ainsi un rôle actif dans la représentation publique qui en est faite et dans notre compréhension des événements. "Hôtel Machine" est une réflexion sur cette représentation, construite à partir de leur lieu original de production. C'est l’histoire d’un hôtel qui se souvient.
“Il y a trente-cinq ans, j’ai été témoin de l’enlèvement d’un homme que je connaissais. On ne l’a jamais revu depuis. Il y a dix ans, j’ai aperçu son visage en marchant dans la rue, mais je n’étais pas certain que ce soit lui.” (Ghassan Halwani)
Chaque jour, des ouvriers syriens construisent un gratte-ciel dans le ciel de Beyrouth. Chaque nuit, un couvre-feu leur impose de s’enfoncer dans leurs entrailles de ciment. Au même moment, la guerre détruit leurs maisons, en Syrie. Peu à peu, les sons et les images de destruction et de reconstruction se mélangent dans une cacophonie onirique : un essai éblouissant sur le sens d’une vie en exil.