Depuis plus de 5 ans, Basel Adra, un activiste palestinien en Cisjordanie, filme l’expulsion de sa communauté par l'occupation israélienne qui détruit progressivement les villages et chasse ses habitants. Il rencontre Yuval, un journaliste israélien, qui le soutient dans ses démarches. Une amitié inattendue voit le jour.Ce film réalisé par un collectif palestino-israélien de quatre jeunes militants a été réalisé comme un acte de résistance créative sur la voie d'une plus grande justice.
Hiam Abbass a quitté son village palestinien pour réaliser son rêve de devenir actrice en Europe, laissant derrière elle sa mère, sa grand-mère et ses sept sœurs. Trente ans plus tard, sa fille Lina, réalisatrice, retourne avec elle sur les traces des lieux disparus et des mémoires dispersées de quatre générations de femmes palestiniennes.
Emad, paysan, vit à Bil’in en Cisjordanie. Il y a cinq ans, au milieu du village, Israël a élevé un " mur de séparation" qui exproprie les 1700 habitants de la moitié de leurs terres, pour "protéger" la colonie juive de Modi’in Illit, prévue pour 150 000 résidents.
Raed, auteur réalisateur palestinien, a mal à la tête. Au sens propre comme au figuré. Ça l’empêche de travailler. Il décide de se faire soigner et se rend au service de Santé mentale du Croissant Rouge de Ramallah...
Les hôtels de guerre hébergent les journalistes couvrant les conflits. C’est là qu’ils croisent d'autres protagonistes, transformant cet espace en un site stratégique. L’hôtel de guerre est le lieu depuis lequel le conflit est observé, analysé, discuté et montré, jouant ainsi un rôle actif dans la représentation publique qui en est faite et dans notre compréhension des événements. "Hôtel Machine" est une réflexion sur cette représentation, construite à partir de leur lieu original de production. C'est l’histoire d’un hôtel qui se souvient.
Sur le plateau du Golan, en Galilée et à Jérusalem, ramasser du za’atar (thym) et l’akkoub (artichaut) est passible de lourdes amendes. Entremêlant documentaire et fiction, les mains dans le parfum du za’atar ou les piquants de l’akkoub, Foragers décrit l’impact dramatique des lois israéliennes de protection de la nature sur les traditions immémoriales de la culture palestinienne et sur les cueilleuses et cueilleurs de plantes sauvages.