Depuis quarante ans, le photographe Sebastião Salgado parcourt les continents sur les traces d’une humanité en pleine mutation. Alors qu’il a témoigné des événements majeurs qui ont marqué notre histoire récente : conflits internationaux, famine, exode…
Portraits fantômes est un voyage multidimensionnel dans la ville de Recife, capitale brésilienne de Pernambuco, à travers le temps, le cinéma, le son, l’architecture et l’urbanisme. Cette visite impressionniste qui associe l’archive, la fiction, l’extrait de film, les souvenirs personnels est à la fois une cartographie de la ville et un hommage à la salle de cinéma qui tout au long du XXème siècle a été ce lieu de convivialité, réceptacle des rêves, des espoirs et des émotions. Dans cette déambulation ludique, les individus se confondent avec les personnages, les lieux avec les décors, les paroles avec les dialogues.
Hiver 1969. Pierre Barouh retrouve son ami Baden Powell à Rio de Janeiro. Ensemble ils se promènent dans la baie à la rencontre des pères du Samba, João da Baiana, Pixinguinha et de leurs disciples, Maria Bethania, Paulinho da Viola, afin de témoigner de la vitalité de la culture carioca sous l’étau de la dictature militaire.
Accompagné du souvenir de sa mère décédée et de sa caméra, le réalisateur Karim Aïnouz entreprend un voyage intime dans le pays natal de son père, l'Algérie, pour la première fois. Un journal filmé qui explore les thèmes de la famille, de l'amour et de la révolution, un récit à la fois personnel et politique.
Steak (R)évolution parcourt le monde à la découverte d'éleveurs, de bouchers et de chefs passionnés. Loin des élevages intensifs et des rendements industriels, une révolution est déjà en marche; la bonne viande rouge devient un produit d'exception, voire luxe. Mais où se trouve le meilleur steak du monde ?
Au Pérou, à Taïwan et au Sri Lanka, des groupes de jeunes adultes partagent leurs expériences, leurs rêves et finissent par se rencontrer en abolissant toute frontière. Le réel et le merveilleux se superposent dans ce documentaire tourné en 360 degrés et monté avec un casque de réalité virtuelle. Un dispositif inédit qui nous plonge dans un voyage immersif et suspendu où les images se métamorphosent sous nos yeux.
Le jeune Samuel grandit sur la luxuriante Costa Verde au Brésil. Filmé pendant six ans, il assiste à l’arrivée de l’électricité et de la transformation de son paisible village de pêcheurs en un haut lieu de tourisme.
Dans un Rio en ébullition, la colère gronde. Indianara, révolutionnaire hors norme, mène avec sa bande un combat pour la défense des minorités et la survie des personnes transgenres au Brésil. Face à la menace totalitaire qui plane sur le pays, une seule injonction : résister !
Alors qu’ils répètent "La Mouette" de Tchekhov, Olivia et Serge découvrent qu’ils attendent un enfant. Olivia réalise alors que la frontière étroite entre sa propre vie et le rôle qu’elle doit jouer s’en trouve bouleversée.
Portrait électrisant de Linn da Quebrada, artiste à la présence scénique extraordinaire qui réfléchit sur le genre et ose affronter avec un rare panache le machisme brésilien. Le corps féminin trans comme moyen d’expression politique.
En 2018 a lieu la seconde édition de Mr. LeatherBrazil. Le titre est disputé par Dom PC, Kake, DehLeather, Maoriguy. Le gagnant reçoit le prix des mains de Dom Barbudo, premier tenant du titre de Mr. Leather du pays et a la charge de promouvoir la culture cuir durant l’année suivante.
Après "Mémoire d'un saccage - Argentine, le hold up du siècle", qui démontait les mécanismes ayant conduit l'Argentine à la crise économique de 2001, "La Dignité du peuple" montre les conséquences de la crise sur la population.
La réalisatrice, Claudia Neubern, a 25 ans et vit à Paris depuis plusieurs années lorsqu'elle reçoit un bobineau de son sur lequel elle trouve l’enregistrement de la cérémonie de mariage de ses parents.
Brésil. Nordeste. État du Pernambouc. Une immense station-service au milieu d’une terre brûlée, traversée par une route sans fin. Cocada et Nego, 14 et 13 ans, s’interrogent sur leur identité et leur avenir.
Dans la région reculée du Nord Este au Brésil, le petit village de Toritama est un microcosme du capitalisme impitoyable. Chaque année, plus de 20 millions de paires de jeans sont produites dans des usines de fortune. Les gens du pays travaillent sans arrêt, fiers d’être maîtres de leur temps. Pendant le Carnaval, seul moment de loisir de l’année, ils transgressent la logique de l’accumulation des biens, vendent leurs affaires sans regret et fuient vers les plages à la recherche du bonheur éphémère.