« Je m’appelle Pierre Bolex, j’ai bientôt 41 ans. A l’école, lorsque nous étions petits, pour fêter le bicentenaire de la Révolution, on nous avait déguisé en révolutionnaires. Aujourd’hui nous sommes à l’âge adulte… » Entre documentaire et fiction, deux ans de Gilets Jaunes vus à travers le regard d’un homme du même âge qu’Emmanuel Macron.
Anaïs a 24 ans. Elle vit seule dans une petite maison au milieu d’un champ en Bretagne. Rien ne l’arrête. Ni l’administration, ni les professeurs misogynes, ni le tracteur en panne, ni les caprices du temps, ni demain ne lui font peur. Portée par son rêve de toujours : celui de devenir agricultrice.Le film accompagne cette jusqu’au-boutiste. Seule contre tous.
Portrait immersif et métaphorique de Cuba, utopiste et postcolonial, où résonne encore l’explosion de l’USS Maine en 1898. Ce Big Bang a mis fin à la domination coloniale espagnole sur le continent américain et inauguré l’ère de l’Empire américain. Au même endroit et au même moment est né un puissant outil de conquête : le cinéma de propagande.
L’histoire de la lutte contre l’Apartheid ne retient qu’un seul homme : Nelson Mandela. Il aurait eu cent ans en 2018. Il s’est révélé au cours d’un procès historique qui s’est tenu en 1963 et 1964. Mais Mandela n’était pas seul : sept co-accusés ont été condamnés avec lui, au bagne à perpétuité.
Notturno a été tourné au cours des trois dernières années le long des frontières de l’Irak, du Kurdistan, de la Syrie et du Liban ; tout autour, des signes de violence et de destruction, et au premier plan l’humanité qui se réveille chaque jour d’une nuit qui paraît infinie.
Aux côtés de mère Teresa, de l'abbé Pierre, de soeur Emmanuelle, Jean Vanier fait aujourd'hui figure de prophète dans un monde dominé par la compétition, le pouvoir et l'argent. Il a fondé les communautés de l'Arche autour de la pire des exclusions, celle dont sont victimes les personnes qui souffrent d'un handicap mental. Ce film rend hommage à Jean Vanier, fondateur de l'Arche et humaniste.
Lorsque les Talibans mettent sa tête à prix, le réalisateur afghan Hassan Fazili est contraint de fuir son pays avec sa femme et ses deux filles. Pendant trois ans, Fazili filme sa famille et leur vie d'attente, de peur, d'ennui.
Life without death est le récit personnel et intense de la traversée du Sahara entreprise à dos de chameau par le cinéaste Frank Cole, de l'océan Alantique à la mer Rouge. Pendant son périple, il doit surmonter la soif, la solitude et le risque de se perdre.
Le cinéma de Guy Debord, associant images detournées et commentaires off, prolonge le refus critique du spectacle developpé par l'auteur dans ses livres et dans son activité au sein de l'Internationale situationniste.
Si l'entreprise a, légalement, les mêmes droits qu'un individu, pourquoi se conduit-elle de façon si peu humaine ? Ce documentaire montre que le comportement de l'entreprise correspond en tous points à celui d'un psychopathe.
Journal filmé de Romain Goupil, enfant d'un célèbre opérateur, qui retrace son amitié et ses grandes aventures avec son meilleur ami, Michel Recanati qui s'est suicidé en 1978. Caméra d'or au festival de Cannes en 1982.
Chronique d’une mort annoncée dont Hervé Guibert filme la répétition et décrit l’horreur au quotidien sans vaine pudeur, sans complaisance. L’image qu’en photographe, il maîtrise parfaitement, l’aide à faire de ce tête-à-tête avec le sida, – confession suprême d’une œuvre autobiographique – un acte de foi en la littérature, une ode à la vie.