Depuis la fermeture de ses mines d'uranium, la petite ville de Mounana est tombée dans l'oubli. Aujourd’hui les anciens mineurs, après avoir travaillé toute leur vie pour l'industrie nucléaire française, craignent pour leur santé et celle de leurs familles et doivent composer au quotidien dans une région qu'on dit polluée. Au fond de la forêt gabonaise, entre le souvenir d'un passé prospère et la réalité d'un présent douloureux, il faut redoubler d'efforts pour se construire des perspectives d'avenir et vivre avec dignité.
Un regard sur la vie et l'œuvre de Charlie Chaplin avec ses propres mots, à travers une interview approfondie qu'il a accordée au magazine Life en 1966.
En 1962, un enfant haïtien rejoint ses parents, coopérants au Congo, ex-belge, nouvellement indépendant. Deux ans plus tôt, Patrice Lumumba, figure mythique de l'indépendance congolaise, trouvait la mort au Katanga. À partir d'une photographie trouvée par sa mère où figure le leader congolais, l'enfant, devenu cinéaste, réalise trente ans plus tard, un film très personnel et sensible où biographie et histoire, témoignages et archives, constituent la trame d'une réflexion autour de la figure de Lumumba, son assassinat politique, les médias et la mémoire.
Un passage silencieux par la frontière devient un récit fantastique sur la jeunesse éternelle, la vie et la mort, raconté par une chorale de grenouilles. Une fable du présent, comme s’il était vu d’une autre planète.
La nuit tombe. Il neige sur Montréal. Des gens font la file au bureau des objets perdus de la société des transports. Tous ont perdu un objet qui, quand on s’y attarde, devient le symbole d’une perte plus profonde.
Un équipe de cinéma sillonne les côtes anglaises pour tenter de percer le mystère entourant un disque paru 30 ans plus tôt, « Spirit of Eden », et le passage de la lumière à l’ombre de ses auteurs Talk Talk. De rencontres incertaines en captation sonores inattendues, leur voyage va se transformer en quête du silence. Avec le punk comme philosophie, considérant que la musique est accessible à tous et l’esprit se situe au-dessus de la technique.
Partout dans l’Europe occupée, des Résistants condamnés à mort ont écrit à leurs proches la quintessence de leur “vie à en mourir”. Ni supplication, ni cri, ni fulmination. Au contraire, une lumineuse invitation, portée par une singulière polyphonie de voix et de musiques, à raisonner sur le sens à donner à la vie, à l’amour, à l’amour de la vie.
Le film opère une double résurrection : celle du sanatorium des étudiants de Saint-Hilaire-du Touvet dans l’Isère ainsi que la présence en ses murs d’un jeune écrivain, Roland Barthes, qui écrit à son ami d’alors, Philippe Rebeyrol. Le sanatorium est en cours de démolition et les photos du passé se superposent aux images du présent, tandis que la voix de Bruno Podalydès fait entendre la verve tour à tour lyrique, désespérée, allègre et sombre de l’écrivain au rythme de sa santé et de ses humeurs changeantes.
Une enquête familiale dans la Syrie des années 1930, confrontée aux événements actuels. Lucas Vernier tisse un film délicat sur les interstices de la guerre et de la mémoire syrienne.
Le White Building, une structure emblématique abritant 493 familles à Phnom Penh, est menacé de démolition. Dans les derniers jours du bâtiment, Kavich Neang suit trois familles, dont la sienne, alors qu'elles préparent leur départ.