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Commentaires
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zigomatix
Magnifique. Déjà convaincu avant d'aller voir le film de la beauté intrinsèque du décor et de cette course humaine, pratiquant moi-même la voile, je redoutais de me voir infliger une fois de plus des images de bateau avançant au moteur toutes voiles fasseyantes (Pirate des Caraïbes, etc). Et bien non. L'amateur de bateaux à voile y trouvera son compte (**). Le bateau est vraiment filmé en situation et F. Cluzet donne réellement l'impression d'y être pour quelque chose (même si on sait bien qu'il y a du monde planqué derrière la caméra pour le faire marcher, OK). Déjà Bravo. Ensuite l'aventure humaine de cette rencontre totalement improbable, sa gestion quotidienne difficile, mais sans forcer dans la dramaturgie, le lent rapprochement de confiance et d'amitié des deux hommes sont à tout moment convaincants et puissants. Le jeu des acteurs est tout simplement une délectation. F. Cluzet à son habitude endosse ce rôle surprenant sans paraître faire d'effort (alors qu'il y a probablement beaucoup de travail derrière cette apparente facilité). La découverte de Sami Seqhir, époustouflant de simplicité, de force intérieure (on comprend que la vie antérieure du personnage a pu être difficile sans que ce soit dit une seule fois). Les personnages "secondaires" mais très forts : Guillaume Canet et surtout JP. Rouvre rarement cité dans les commentaires, et pourtant délectable en concurrent-et-néanmoins-complice. Je louerais aussi l'intelligence des dialogues (ou des silences). Mag (Karine Vanasse, délicieuse malgré sa courte apparition) quittant le bord qui dit : "Yann, il porte chance".
Spoiler :Enfin, le dénouement inattendu (tout le film, je me disais : mais comment il va pouvoir s'en sortir). Et en particuliers quand F. Cluzet refuse une aide extérieure ("C'est ma course").
Enjoy !
(**) on pourra noter deux "faux raccords" vraiment visibles:
- lorsque F. Cluzet fait une photo de coucher de soleil avec son iPad alors que le bateau bouge pas mal, le soleil et l'horizon sur l'iPad sont quasiment immobiles. On comprend bien que le montage peut difficilement être totalement réaliste.
- lorsque le bateau va au tas pour la deuxième fois, on voit un plan où l'écoute du génois est surpattée sur le winch, ce qui est fort crédible, et dans la seconde qui suit, elle se retrouve impeccablement lovée sur la poupée. Bon, on comprend aussi la difficulté de tout remettre à l'identique d'un plan au suivant.