Il y a eu un petit retard à l'allumage...avant une grosse accélération des émotions. Ce mercredi 22 février, M6 diffusait la deuxième partie des vingt ans de Nouvelle Star, conviant sur son plateau quelques uns des candidats qui ont marqué l'histoire de ce programme culte. Camélia Jordana, Amandine Bourgeois, Benjamin Siksou, Steeve Estatof ont ainsi donné de la voix devant un jury composé d'André Manoukian, Dove Attia, Marco Prince (qui remplaçait Manu Katché) et auquel manquait Marianne James en tout début d'émission.
Un titre qui lui colle à la peau
Retenue au théâtre, la cantatrice est arrivée juste à temps pour la sublime prestation d'Amel Bent sur La bohème, tirée du répertoire de Charles Aznavour. A l'époque, cette chanson avait permis à l'originaire de la Courneuve d'intégrer la compétition. Deux décennies plus tard, sa réinterprétation tout en subtilité de ce tube intemporel a bouleversé la plus célèbre des jurée, qui n'a pu retenir ses larmes.
Au terme de cette performance de haute volée, Marianne James, les yeux encore humides, s'est levée de son siège pour aller enlacer sa protégée, avant de lui rendre hommage. "Je pense à elle, je pense au chemin, je pense à la vie. Je pense qu'elle a un grain de voix extraordinaire. Je suis contente que dans des émissions on vous offre encore la possibilité de chanter des classiques. Aznavour n'est plus là mais sa chanson lui va terriblement bien. On a un métier de bohème", a-t-elle déclaré, encore très émue.
De "chanteuse de karaoké" à artiste accomplie
Les frissons ont également accompagné les autres membres du jury, à commencer par Dove Attia, lequel avait qualifié Amel Bent de "chanteuse de karaoké" lors de son premier casting. Depuis cette grossière erreur d'appréciation, l'artiste aux disques d'or a effectué un sacré chemin, prenant à son tour place dans le fauteuil de coach pour aider les apprentis chanteurs inscrits à The Voice dans leur ascension. La boucle est bouclée, et de la plus belle des façons lors de cette soirée anniversaire.