Jeudi 9 février, Cyril Hanouna recevait sur le plateau de Touche pas à mon poste une jeune femme qui, après s’être fait voler son vélo, a trouvé une manière de le récupérer seule, de filmer son voleur avant de prévenir la police. Une méthode qui a beaucoup inquiété Jean-Michel Maire, chroniqueur dans l’émission. En effet, pour lui, la jeune femme s’est mise en danger. "Le problème, c'est que même arrêté, il ne va pas faire 10 ans de prison pour un vol de vélo. Il est déjà en liberté, donc il peut très bien avoir envie de se venger", a-t-il noté.
Des "relations épistolaires" qui ont mal tourné pour Jean-Michel Maire
Cette histoire a rappelé à Jean-Michel Maire une mésaventure personnelle. Il a déjà lui-même été victime d’un mauvais tour, mais a préféré compter sur la police pour organiser "un traquenard". Face aux questions de Cyril Hanouna qui voulait en savoir plus, il a expliqué en détails ce qui lui était arrivé. "C'était une fille avec qui j'avais noué des relations épistolaires, enfin par écrit sur les réseaux. Je ne l'avais jamais vue, parce qu'elle habitait loin, soi-disant à Orléans. On devait se voir, quinze jours plus tard. Du coup, on s'est beaucoup écrit", a-t-il confessé. L’ancien reporter de guerre a fini par lui envoyer "une photo intime", prise sous la douche. "Et elle avait fait de même. Elle l'avait fait en premier, d’ailleurs", a-t-il précisé.
Le chroniqueur de TPMP a choisi de porter plainte
Erreur. La relation a pris un tournant auquel il n’avait pas pensé et la femme avec laquelle il flirtait s’est transformée en maitre-chanteur. "Elle voulait me donner rendez-vous. Mais au dernier moment, elle m'a dit : 'Je ne viendrai pas et non seulement je ne viendrai pas, mais si tu ne veux pas que je balance ma photo à tout le monde'. Et elle me réclamait 3500 euros. J'ai été porter plainte. J'ai hésité. Est-ce que je paie ou pas ?", a révélé le chroniqueur.
Il s’est décidé à aller voir la police, qui a monté un piège pour arrêter l’autrice du chantage. Mais cette dernière, suspicieuse, ne s’est pas rendue au rendez-vous. Si elle n’a pas été arrêtée, Jean-Michel Maire n’a pas mis non plus sa vie en danger. "C'est très dangereux de vouloir se faire justice soi-même", a-t-il martelé.
