Après 20 ans d’absence, le réalisateur A-Liang revient auprès de sa famille qui vit dans une zone rurale reculée de Taïwan. Il filme au jour le jour ces retrouvailles, bien décidé à les confronter aux superstitions qui semblent guider leurs vies – en particulier leur croyance obstinée dans les pouvoirs de médium du grand frère. Il réalise peu à peu que son départ est, lui aussi, une plaie béante pour sa famille…
Ils s’appellent Gérard, Choukri ou l'Alsacien, gratteurs de FDJ ou leveurs de coude d'un soir, ils se retrouvent dans un bar-tabac PMU, par habitude ou pour tromper leur solitude. Certains vivent dans la rue, d’autres ont connu les hôpitaux psychiatriques, la plupart souffrent d’addictions. Ils sont le pouls et la confidence d'une France déchirée.
Motana, fils d'un grand chef indien, part à l'aventure pour acquérir des pouvoirs surnaturels. La nuit, il rêve de la belle Naïda. Il se promet de l'épouser à son retour. Mais la jeune fille est aussi convoitée par le féroce Sorcier qui règne sur les chasseurs de tête.
Née de la nécessité d’une immersion longue au cœur de la prison bruxelloise, La Peine est une plongée intime et inédite dans les profondeurs de la condition carcérale. À travers le quotidien des hommes et des femmes qui y vivent – détenus, gardiens et directeur –, le film révèle les fêlures et les espoirs d’une humanité qui tente de résister à sa propre négation.
En 1975, Pierre-Dominique Gaisseau, explorateur français oscarisé pour son documentaire Le Ciel et la Boue, se rend au Panama pour réaliser un film sur la communauté fermée des Kunas, où la femme est sacrée. Gaisseau, son épouse et leur fille Akiko vivent avec les Kunas pendant une année. Mais le projet fait faillite et la copie est confisquée par une banque.
Marseille est en passe de devenir une ville comme les autres. Sous les assauts répétés des politiques d'aménagement, elle se lisse, s'embourgeoise, s'uniformise. Cette transformation se fait au prix d'une exclusion des classes populaires, repoussées toujours plus au Nord.
Depuis 2010, Parthenais accueille entre ses murs la vie de toute une communauté queer. Iels sont gay, lesbiennes, trans et vivent ensemble dans le quartier Centre-Sud en plein cœur de Montréal, dans un triplex qui tombe en ruine. Entre les partys qui accueillent parfois plus de deux cents personnes jusqu’au petit matin, les soupers collectifs, les grandes joies et les petits désespoirs, ce vieil appartement a transformé la vie de ses locataires. Douze ans plus tard, la bâtisse est rachetée par une famille aisée qui désire y habiter, gentrification oblige. C’est la fin d’un espace mythique qui a transformé une décennie de la scène queer montréalaise.
Juillet 2006, début de la guerre entre Israël et le Liban : le réalisateur Philippe Aractingi quitte Beyrouth et prend conscience que sa famille vit une suite d'exils depuis plusieurs générations. Avec ses enfants, il entreprend un récit sur les traces de ses ancêtres, de Beyrouth à Paris en passant par Damas et Alep.