Le prince Mychkine est quelqu'un de bien, mais sa bonté confine à la naïveté, voire à l’idiotie. Après avoir passé sa jeunesse en Suisse, dans un sanatorium pour soigner son épilepsie doublée d’autisme, il retourne en Russie pour pénétrer les cercles russes, corrompus, gangrenés, par l'hypocrisie et la cupidité. On en sort étourdi, comme à la fin d'un rêve tourmenté.