Ne sachant plus quoi inventer pour aguicher des téléspectateurs, nous subissons depuis quelque temps, un bourrage de crâne de la part des productions Américaines qui nous crache à la figure un nombre incalculable de ce que j'appelle les "mini-série". En effet nos télés semble être prise d'assaut par ces séries aux épisodes d'à peine 20 min, à travers lesquels les clichés américains les plus récurant nous est vendu.
Au premier abord j'ai pensé, en lisant l’intitulé, à une série exprimant les désarrois d'une adolescente amoureuse de trois lycéens stéréotypés. Et c'est en entamant la première saison que : "How that Girl?" it's Zooey Deschanel, que j'avais notamment découvert dans le film "500 jours ensemble".
Étonnamment surprise par la tournure des épisodes, je n'ai pas cessé d'en croquer chaque secondes, de chaque minutes, des 24 épisodes qui nous plonge dans un univers remplit de bizarrerie! Et nous voilà entrainé par les événements incapable de décrocher nos yeux de l'écran.
Nous faisons dans un premier temps, la connaissance de Jess, jeune femme sympathique et intrigante qui nous emmène avec elle dans son monde enfantin mais pas moins réaliste. Puis vient le tour de Schmidt, Nick et le Coach, personnage que l'on nous arrache comme une vulgaire dent de sagesse pour le remplacer, quelques épisodes plus tard par Winston.
Excentricité et humour sont au rendez-vous, quand une vulgaire histoire d'amour vient saboter notre enthousiasme : Schmidt et Cece, la meilleure amie Jess. Trop vite arrivée, elle nous enlève notre exaltation pour les aventures de Jess, et nous conduit directement à un déjà vu répétitif des banalité américaine.
Puis vient les saisons suivantes, et une chose qui nous préoccupe et nous chatouille gentiment depuis le début, le couple : Jess-Nick! Prévisible, mais adorable, c'est un amour passionné et une folie sensuelle que l'on découvre entre ces deux personnages, et on ne serait expliquer pourquoi on l'attendait avec impatience. Peut-être un suspense prolongé, ou une fois de plus une projection du prince charmant rêvé, peu importe nous les filles : on adore, et on en redemande ! Malgré cet afflux de tendresse, il n'en reste pas moins des scènes qui n'aurait dû exister à mes, comme le mariage raté de Cece, pourtant tourné avec humour, qui pour moi nous amène une fois de plus vers un suicide dramatique Américain.
Malgré ça, "New Girl" reste MA série chouchou de l'année, fraîcheur et détente elle m'a apporté, et j'ai trouvé, à travers le personnage de Jess, une meilleure amie pour la vie. Et puisqu' "Il n'y a point de génie sans un grain de folie" (Aristote), je ne pourrais que la conseiller aux personnes friand de bêtise et de beauté fantaisiste.