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    Veep
    Critiques spectateurs
    Critiques presse
    Note moyenne
    4,1
    9 titres de presse
    • Hitfix
    • New York Post
    • San Francisco Chronicle
    • The Hollywood Reporter
    • Washington Post
    • Time
    • Huffington Post
    • USA Today
    • Slant Magazine

    Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.

    9 critiques presse

    Hitfix

    De nombreux jobs se résument souvent à ce qu'on en fait. Lorsque vous devenez Vice-Président des Etats-Unis, cela consiste en fin de compte à faire ce que le Président vous autorise à entreprendre. Quelquefois, le Vice-Président est investi d'un pouvoir immense, c'est ainsi qu'a agi le Président George W. Bush avec Dick Cheney. Parfois, le "VP" est marginalisé très rapidement, comme l'a fait à l'époque le Président Bush Senior avec Dan Quayle. Selina Meyer, l'héroïne de la nouvelle comédie de HBO Veep désire désespérément devenir Cheney... mais se retrouve davantage dans la position de Quayle (...) C'est un rôle fantastique pour Julia Louis-Dreyfus, qui fait écho à son personnage de Seinfeld, en dessinant un personnage qui se croit toujours plus intelligent qu'elle ne l'est vraiment, tout en réalisant bien vite qu'elle est en train de faire une bêtise immense. Elle se donne à fond dans les dialogues d'Armando Iannucci, avec une joie particlière pour les répliques grossières, que le scénariste avait tant de plaisir à signer dans The Thick of It.

    La critique complète est disponible sur le site Hitfix

    New York Post

    Ne vous y trompez pas, Veep n'est pas une comédie remplie de caricatures, comme ont pu l'être dans le passé des films ou des séries à propos de femmes devenues présidentes. Il ne s'agit pas non plus d'une satire centrée sur ces hypothétiques idiots qui hantent les couloirs du pouvoir. Ici nous avons affaire à une Vice-Présidente qui n'est ni malchanceuse, ni impotente ou dépassée. Le personnage est une femme divorcée occupant un poste extrêmement exposé et qui a un boss qui ne l'apprécie plus vraiment, en l'occurrence le Président (...) Veep nous vient de l'esprit génial d'Armando Iannucci, la personne la plus intelligente travaillant dans le monde de la télé... et dont vous n'avez sans doute jamais entendu parler.

    La critique complète est disponible sur le site New York Post

    San Francisco Chronicle

    "La satire doit trouver ses racines dans la réalité si elle veut toucher au but. Il existe justement quelques scènes dans Veep qui pouraient très bien être issues de l'antenne de CNN ou d'un sujet sur l'utilisation de nos impôts par les responsables politiques. Parmi les talents de Meyer [ndlr: le personnage interprété par Julia Louis-Dreyfus], on peut ainsi relever sa capacité à emmener son équipe dans de grandes balades à travers les couloirs pour donner l'impression qu'elle est en action et qu'elle est au milieu d'une grande discussion stratégique. En plein milieu d'une grande vague de chaleur à Washington, Dan [ndlr : son conseiller] organise la visite d'un magasin de yaourts à la fois pour accroître la visibilité de Myer et projeter une image de proximité - en d'autres termes passer du temps avec des vrais gens tandis que la presse rend compte de cette visite censée être spontanée. Et bien entendu, comme tout ce que prépare le staff de Meyer, la catastrophe est au bout. Veep a été créée par Armando Iannucci (In the Loop), qui a co-écrit le premier épisode avec Simon Blackwell. Il faut vraiment les saluer, ainsi que la chaîne HBO, pour avoir osé mettre cette satire sur pied en pleine course à la Présidentielle, offrant au passage aux téléspectateurs la chance de pouvoir comparer les "vrais" politiques et leurs doubles de fiction. Est-ce que les personnages de la série vont souffrir de la comparaison ? Il ne reste plus qu'à l'espérer...

    La critique complète est disponible sur le site San Francisco Chronicle

    The Hollywood Reporter

    Ne vous y trompez pas, Veep n'est pas une comédie remplie de caricatures, comme ont pu l'être dans le passé des films ou des séries à propos de femmes devenues présidentes. Il ne s'agit pas non plus d'une satire centrée sur ces hypothétiques idiots qui hantent les couloirs du pouvoir. Ici nous avons affaire à une Vice-Présidente qui n'est ni malchanceuse, ni impotente ou dépassée. Le personnage est une femme divorcée occupant un poste extrêmement exposé et qui a un boss qui ne l'apprécie plus vraiment, en l'occurrence le Président (...) Veep nous vient de l'esprit génial d'Armando Iannucci, la personne la plus intelligente travaillant dans le monde de la télé... et dont vous n'avez sans doute jamais entendu parler.

    La critique complète est disponible sur le site The Hollywood Reporter

    Washington Post

    Grâce à Julia Louis-Dreyfus, à la qualité des dialogues de la série et au timing de ses comédiens, Veep est instantanément séduisante et outrageusement drôle.

    La critique complète est disponible sur le site Washington Post

    Time

    Les personnages de Veep sont plus intéressants lorsqu'ils se mettent à jouer des rôles, ce qui arrive très souvent. Comme lorsque Selina doit rendre hommage à un Sénateur dont la spécialité est le harcèlement sexuel et le surnom "Rapey Reeves" [ndlr: "Reeves le violeur"], et qui l'avait accueilli au Sénat en lui pelotant les seins. Et la série est également une fine analyste des moeurs triviales de la politique moderne : par exemple, le projet de Selina d'acheter un chien est annulé parce qu'il rentre en conflit avec l'envie manifestée par la famille du Président d'avoir un chien, ou plutôt un "Premier Chien" [ndrl : à l'image de l'appellation "Première Dame" par exemple]. La vraisemblance d'une controverse liée à un chien est, malheureusement, inattaquable.

    La critique complète est disponible sur le site Time

    Huffington Post

    Veep n'est simplement ni très drôle, ni très fraîche, et la plupart de ses vannes sont téléphonées. Par exemple, lorsque Selina annonce dans un épisode sa volonté de prouver à sa fille qu'elle est sa priorité N°1, vous pouvez être sûre que l'épisode va justement prouver le contraire. "Les gens célèbres sont généralement égoïstes et égocentriques", voilà un autre constat qui ne me semble pas utile de rappeler encore une fois.

    USA Today

    Comme elle l'avait prouvé avec Old Christine, et comme elle le fait une nouvelle fois avec la nouvelle sitcom de HBO, Veep, Julia Louis-Dreyfus est une des rares stars du petit écran qui mériterait d'être toujours à l'antenne. Dans la peau de la Vice-Présidente Selina Meyer, elle met à profit cette diffuse, mais familière, faculté à transformer même la plus insignifiante des répliques en répartie aussi spontanée que drôle, tout en rendant immédiatement attachant un personnage incroyablement égoïste et égocentrique (...) L'argument de base de cette comédie, et cet argument date carrément de John Adams, qui avait qualifié le rôle du Vice-Président d'"insignifiant", l'argument de base donc tient au fait que Selina n'a aucune responsabilité réelle à ce poste, si ce n'est le fait d'assister à des cérémonies auxquelles le Président ne peut pas ou ne veut pas se rendre. Elle organise des réunions, et personne ne se pointe. Elle met en place une opération média, et la presse ne se déplace même pas. Elle attend un coup de fil du Président, mais il n'appelle jamais. Le gros problème de cet argument, au-delà du fait qu'il est usé et bien connu, c'est qu'il passe à côté de son vrai sujet: ce "Veep" est une femme. Et il n'y a jamais eu de "Vice-Présidente" aux Etats-Unis.

    La critique complète est disponible sur le site USA Today

    Slant Magazine

    L'ex-Vice-Président de Franklin Roosevelt, John Nance Garner, avait eu une réplique célèbre à propos de son équipe et de sa fonction, "Cela ne vaut pas un seau de pisse fraîche" (...) Débordant de blagues battues et rebattues sur les politiciens de Washington, qui semblent avoir été écrites par un des illustrateurs du New Yorker et par la troupe musicale et satirique Capitol Steps, et secouée par une vulgarité banale et facile, Veep est très clairement un "seau" mais rempli d'on-ne-sait-quoi (...) A la fin d'un des premiers épisodes, Meyer, atteinte d'un microbe, quitte précipitamment une opération média pour sauter dans sa limousine en compagnie de son staff. Il est alors suggéré que, dans la précipitation, elle a déféqué et s'est assise sur ses excréments. Voilà une image qui se suffit à elle-même, une critique des moins subtiles qu'il faudrait être idiot pour ne pas décrypter. Et c'est très exactement le genre de seau humoristique que Iannucci semble nous envoyer au visage.

    La critique complète est disponible sur le site Slant Magazine
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