Avis Girls - Page 3

J'ai dû regarder les 5 premiers épisodes de la série Girls, mais je ne suis jamais allée plus loin... alors oui on y retrouve le ton un peu direct, un peu trash de la série Skins, mais côté scénario rien d’exceptionnel.
On y suit la vie quotidienne de quatre jeunes filles, chacune avec leur caractère propre et leurs aventures un peu délirantes parfois : ça aurait pu être drôle ou en tout cas intéressant à suivre, mais il n'en est rien. J'ai fait l'effort de regarder plusieurs épisodes, mais rien à faire : ces filles se trouvent toutes être insupportables et leurs histoires de filles superficielles n'ont vraiment pas réussi à capter mon attention... on ne peut pas dire que c'est ce qui se fait de mieux niveau série en ce moment!

Attention révélation : Girls donne un bon coup de frais aux série de potes, les vrais, ceux qui parlent sexe bien crûment. Il était temps que ce genre soit adapté version fille, c'est un régal.

J'ai regardé quelques épisodes et je n'ai vraiment pas compris tout le tapage qui a été fait autour de cette série. C'est moche, c'est vulgaire, c'est chiant, et pire que tout ce n'est pas drôle ( Golden Globe de la meilleure série comique quand Community ou Parks & Recreation attendent toujours leur première nomination, c'est à n'y plus rien comprendre). Il paraît que c'est pertinent (ah bon? et pourtant je suis pile dans la démo ciblée...). Un conseil: passez votre chemin.

Pour une fois qu'un groupe de jeunes femmes est dépeint très naturellement et non pas comme des obsédés de mode, non pas comme des Gossip Girls, pourquoi faudrait-il s'en plaindre. Il y a quelque chose de terriblement organique dans cette première saison. Aussi étrange que ça puisse paraître, Girls me fait plus penser à My So-Called Life (Angela,15 ans) qu'à Sex and the City. J'ai toujours adoré la première et détesté la seconde.

La première saison était frustrante car malgré le bon, elle s'enfonçait dans un pathos de questions sur l'identité, l'individualisme, et autre. Ici, les tourments individuels et l'égocentrisme de nos protagonistes continuent mais quels incroyables scénarios nous a offert l'auteure. Avec des dialogues toujours aussi inspirés, une véritable intrigue se forme enfin et chaque épisode à sa propre identité. On assiste alors à un épisode spécial sur une relation éphémère entre Hannah et un inconnu qui l'accueille chez lui, un autre sur la relation entre Jessa et son père. La série se renouvelle constamment, avec des thèmes rarement abordés comme les tocs ou le conflit entre parents et enfant à l'âge adulte (à chaque fois, les séries ou films nous servent des conflits entre parents et adolescents, mettant en avant des problèmes futiles comme le conflit de génération. Ici, une autre approche est exposée.). Une saison donc nettement meilleure, toujours plus incisive et décapante. J'attends la troisième avec impatience donc malgré le final complètement ridicule et surfait (contrairement à la série qui est très authentique).

Série tout simplement hilarante. Un tout nouveau genre, sans tabou et tellement réaliste. Lena Dunham a su retranscrire avec une fidélité rare le quotidien des jeunes femmes d'aujourd'hui. Toutes les actrices sont d'une simplicité et d'une authenticité incroyable. Elle a su éviter tous les pièges faciles des clichés et nous fait découvrir sa fraicheur. Quel bonheur!

A quoi bon regarder une série déprimante qui n'apporte rien de plus que ce qu'on retrouve dans notre propre vie ? Pitié sortez et faites la fête , ne vous infligez pas ça .

" On ne reste pas figé, on bouge, même lorsqu'il se passe que dalle on avance. Lena Dunham a réussit - en partie - à épuré cette saison ce qui la rend plus sympathique et beaucoup moins exaspérante. Ces personnages avec leurs bons et surtout leurs mauvais cotés continue de nous faire rire et de nous énervé. Mais ce que j'aime le plus ici, c'est que le contenu est bien plus homogène et non pas centré sur les délires existentielle de Hannah et ces comparses. Sans éradiqué ce trait - aucunement ce que je souhaite -, elle arrive à faire évoluer le tout et à nous amené dans un autre univers tout en gardant sa singularité. Toujours aussi désœuvré mais avec plus de maturité ( quoi que ... ), mais pour le coup sa fait sourire. Après Hannah reste Hannah, mademoiselle seul mon avis à de l'importance, totalement imbu de sa personne mais je dois dire qu'elle ma surpris et beaucoup fait rire. On ne peut pas lui enlevé le fait qu'elle soit très drôle ( épisode 2, la cuite avec Elijah ). Les individus qui compose Girls sont plus complexes qu'ils ne laissent entrevoir, il est difficile de les catalogués tant ils sont complètement cinglés ... Hannah, Adam, Jessa, Marnie, Shoshanna, Ray, Elijah, Tad, Loreen, Laird, Caroline et tout les autres ont réellement un pet au casque ! J'ai retrouvé Jessa, et quel bonheur. Je l'adore, elle me fait rire et quel dégaine ! Shoshanna est constamment dans l'évolution, elle est à la ramasse dans cette quatrième saison et elle n'est que plus mignonne et apporte une touche d'humour désuète assez agréable et différent. Ray est toujours aussi sympathique, mais il est aussi touchant dans les relations qu'il entretient avec les autres ( la caution de Jessa et Adam, lorsqu'il soigne Hannah, ou bien l'attention qu'il a pour Sosh et Marnie ... ). Les parents d'Hannah pète une durite eux aussi, c'est cool et intéressant j'ai hâte de voir dans qu'elle direction leur histoire va se diriger. Mon favori reste Elijah, ce mec est extra ! Il m'offre des fous rires à la pelle, il est définitivement mon chouchou ( avec Jessa ), tellement content qu'il soit plus présent tant chacune de ces apparitions m'égaye. Des petits nouveaux, Mimi-Rose, Ace, Fran, Cléo ... Cette dernière nous offre le meilleur passage des 10 épisodes confondus, cette scène ou elle se fait faire un piercing est ma plus franche rigolade ( surtout la réaction d'Hannah ). J'ai très envie de voir la suite, surtout vu la direction et l'ampleur que cette saison à pris. Cool Lena. "

Ces guillemets, ou plutôt se qui si situe, date d'environ 8 ans et franchement, je n'en chose pas grand chose ! Déjà, pour l'amour que je porte à cette quatrième saison, lieu ou tout fout le camp, ou tous connaissent un vrai coup, de ceux qui marque, au fer rouge. Mon coté sadique surement ! Enfin tous, pas vraiment, Elijah lui continue son tour de piste, à son train, le vent dans le dos ou de coté, tout lui va. Marnie, toujours un peu à contre courant du reste de la bande est elle aussi sur une drôle de vague, entre kiff et crise, moins dans le dur que les autres.

Un petit mot sur Hannah, surtout au vu de mon paragraphe qui l'égratigne au-dessus. Mon seul désaccord avec moi-même. La crise existentielle est toujours de mise, les failles sont juste différentes, plus touchante dans cet axe-ci que de par le passé. Son voyage express en Iowa, son retour rocambolesque, ses larmes face à Adam dans cette maternité ... Ce dernier épisode est d'ailleurs dingue ! Jessa et Adam sont de retours, Laird et Caroline sont des rayons de joie, Hannah, Ray, Shosh et Marnie ont eux aussi de quoi faire trembler les murs !

La saison que je préfère jusqu'ici. Entre fou rire et tendresse, agrémenté de ses coups de vaches qu'ils et elles se réservent mutuellement !

Après 5 ultimes minutes fabuleuses dans la première saison, Girls revenait enfin avec l’intention de capitaliser sur ce regain de forme assez dramatique afin de prendre réellement possession de tout le potentiel de la série.

Malheureusement, Girls rentre trop souvent dans le registre de la série hipster et possède des passages réellement insupportables, qui n’apportent rien à la série. De plus Lena Dunham pense qu’en se filmant nue, elle se met aussi à nu pour le spectateur. Non. Elle le dégoûte tout simplement. Voir une adulte sur les cabinets dans une scène qui n’apporte aucun enjeu dramatique ne m’intéresse pas. C’est d’autant plus dommage car l’épisode de cette scène toucherait presque à la perfection tant il s’insère comme respiration dans une saison anxiogène pour nos héros. On saluera la présence de guests comme Rosanna Arquette ou Ben Mendelsohn dans des épisodes qui sont vraiment décevants au vu de leur postulat de départ qui lui est particulièrement intéressant. Olivia Williams, Alex Karpovsky et Zosia Mamet sont encore les personnages les plus réussis. La saison se finit alors dans un final qui ressemble énormément à celui de la saison 1 et on a la sale impression de ne pas avoir avancé ni évolué.

Girls a énormément de potentiel mais n’arrive pas à le concrétiser, sans doute par excès de recherche de la hype, alors que la série gagnerait à beaucoup plus admettre son originalité.

Jamais deux sans trois comme on dit. Lena Dunham s’est vue couronnée de succès avec son début de série, il était évident qu’elle allait être renouvelée (et ça continue). Mais la qualité est-elle toujours au rendez-vous ?

Girls maintint un niveau de qualité plutôt satisfaisant dans ses deux premières saisons, mais le potentiel est un peu faiblard. Et clairement, sur cette troisième saison, Lena Dunham rentre plein fouet dans le mur et c’était limite évident. En effet, Girls a dépassé son quart d’heure de bienvenue, à cause de storylines répétitives, qui présentent des filles qui n’apprennent absolument rien de leurs erreurs (il va revenir combien de fois, Andrew Rannells), des nouveaux personnages agaçants (hormis les sœurs Horvath, dont l’une est jouée par l’excellente Deirdre Lovejoy) et surtout un côté hipster qui commence réellement à courir sur le citron des non-initiés. Les personnages déjà existants deviennent insupportables et encore pire, rien ne se passe dans une troisième saison qui montre clairement le bout de la route de Girls, surtout avec des séries comme Looking qui pointent le bout de leur nez.

La saison 3 de Girls n’est pas forcément à jeter mais en l’absence d’un épisode charnière comme celui avec Patrick Wilson dans la deuxième saison, il est dur de rester accroché.

Girls n'a pas déchainé en moi ce tourbillon d'émotions que l'on peut ressentir en regardant une série. Girls raconte l'histoire de quatre jeunes femmes de façon très réaliste. Ça aurait pu me plaire (en théorie) mais, selon moi, la série est un peu trop vulgaire, sans grand intérêt et les personnages sont assez peu attachants. On pense que peut être que la série va décoller au fil des épisodes mais malheureusement ce n'est pas vraiment le cas. Dommage.

La bonne surprise de cette année. Girls est une série réaliste sur des filles qui entre dans le monde adulte et doutent de leurs avenirs. C'est drôles, émouvant, parfois cru, mais ça change réellement de ce qu'on peut voir en général. Lena Dunham a une vraie plume et sait écrire des personnages qui sont loin d'être parfait tout en restant touchant. Elle n'essaye pas de rendre les choses belles et il y a une vraie mise en scène, avec une photographie particulière.

Classique série pour ados normaux et prépubères. Il ne se passe rien de plus dans cette série que dans la vie. Quel intérêt?

Haaaaaallelujaaah… Enfin ! Enfin une série avec de VRAIS rôles féminins. C’est-à-dire, une série qui ne confine pas ses personnages féminins dans des rôles de seconde zone, de miss parfaites sans profondeur, de fausses rebelles, de gentilles délurées so cute ou plus généralement de belles niaises pleines de bonnes intentions jusqu’à l’overdose. Ici, malgré les apparences, les personnages sont loin des schémas classiques. Girls est une série dont les héroïnes sont enfin des êtres humains bourrés de défauts (et cette fois-ci des costauds), de contradictions, dotés d’humour et génialement imparfaits. Les personnages masculins ne sont pas non plus en reste et présentent des cas cliniques tout aussi intéressants. Tout ce petit monde formant ainsi une galerie de personnages terriblement humains (au sens le plus ambivalent du terme). L'air de rien, "Girls" réussit l'exploit de surprendre, voir de dérouter, des spectateurs de plus en plus rôdés. Avec tous ses magnifiques loosers empêtrés dans cette période si particulière qu'est la période "post-étude", la série transpire de vérité, de second degré, d’originalité, le tout dans une petite ambiance glauque assumée. L’un des reproches que je lis souvent est le narcissisme de Lena Dunham, (qui soit dit en passant semble avoir parfaitement conscience de ce défaut et en joue allégrement dans son scénario, faisant preuve d’une autodérision savoureuse), or le fait qu’elle soit au centre de sa série et se mette en scène de façon aussi crue et peu flatteuse, me semble au contraire représenter la vraie richesse de la série, la faisant sonner incroyablement juste.

Une excellente série américaine sur des jeunes filles qui entrent dans l'âge adulte. Une fiction marrante et transgressive. Zachary Quinto joue très bien le rôle d'un petit ami de l'une des héroïnes. Certaines situations sont embarrassantes et d'autres marrantes.