Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
lhomme-grenouille
3 323 abonnés
3 170 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 9 janvier 2013
BAM ! Moi qui avait proféré des doutes lors de la saison précédente, ce premier épisode de la saison 5 m'a répondu par une grosse baffe qui m'a bien déconstruit la tronche. C'est donc plein d'espoir que je suis parti à l’assaut du reste... et que je suis malheureusement revenu à mon bilan de la saison précédente. Certes, je ne pourrais pas reprocher aux scénaristes de manquer d'originalité et d'assécher cette série par une pénurie de péripétie. Au contraire, je dirai presque que c'est l’inverse. Les péripéties sont tellement nombreuses, les nouvelles situations s'enchaînent à un tel rythme, soit en utilisant les mêmes personnages soit en en incorporant de nouveaux, que je n'ai pu m'empêcher de percevoir cette série comme une vaste « sitcom » en milieu carcéral. Voilà qu'on se penche sur les peines de cœur de Beecher, sur les scrupules de Schillinger, sur les sentiments refoulés d’ O’Reiley... A trop creuser, les personnages ont, me semble-t-il, perdu de leur complexité et de leur pouvoir d'épouvante. De même, l'enchaînement effréné d'intrigues a fini lui aussi par diluer les dynamiques de la série. Finalement, les évènements se succèdent les uns aux autres, sans que les personnages n'évoluent vraiment. Chacun le fait dans son coin, indépendamment des autres, si bien que tout est découpé en micro-évènements auxquels on finit par se désintéresser, faute d'être capable de leur donner un sens. D'ailleurs, les personnages claquent tellement à la pelle et parfois pour des broutilles que personnellement je ne sais plus trop quoi en penser ; pire, je ne sais plus m'en émouvoir. C'est finalement le gros paradoxe de cette série : à avoir joué la carte de l'émotion forte, voilà que la redite et l'accumulation ont fini par créer une sorte d'accoutumance qui fait que plus rien ne ressort. Alors certes, au final le spectacle n'est pas non plus désagréable et l'ennui ne s’installe pas vraiment, mais la magie pour moi s'en est allée, au point que je me dise qu'il y a certainement dans cet "Oz" trois bonnes saisons de trop. Reste la dernière : espérons que son devoir de conclusion saura lui donner plus de relief et conclure cette série notable sur une bonne note.
La série repart sur un nombre d'épisodes " raisonnables ", malgré cela quelques longueurs se font ressentir lors des débuts de celle-ci. Heureusement elle retrouve son rythme à mi-saison et ne le quitte plus. Cette saison sert de transition, il y'a des péripéties, des retournements mais on sent bien l'intention de préparer l'ultime acte et de mettre en place l'intrigue à venir dans le season finale. Les personnages sont maintenant bien ancrés, la tension qui les animes est toujours des plus palpables, le chaos n'est jamais loin. La complexité avec laquelle Tom Fontana décide de composé est toujours des plus louable et des plus intéressante. Le sens de lecture est multiple, rien n'est simple à Oz. Tant mieux !
Après une longue saison 4 de 16 épisodes, "Oz" retourne à son format de 8 épisodes pour cette cinquième saison. Mais cela ne change pas la tournure qu'a désormais pris la série : après trois premières saisons intenses et réussies, les intrigues qui tournent autour de ces prisonniers commencent par lasser. Non seulement ça tourne en rond avec les alliances qui se font et se défont, les meurtres et ses inévitables représailles mais en plus les scénaristes ne semblent plus trop quoi faire des nombreux personnages alors ils s'intéressent à leurs tourments, ce qui les rend certes plus humains mais qui les rend parfois nettement moins crédibles. En se teintant de plus en plus d'humanité et en se calmant sur la virulence de son propos, la série perd de sa force. On continue tout de même à s'accrocher, grâce à certains personnages et à certaines intrigues mais il faut bien reconnaître que c'est nettement moins passionnant qu'avant. Et on ne niera pas que malgré la surprise qu'il a causé, l'épisode semi-musical en a mis un coup à la noirceur de la série.
Je viens de terminer la saison 5 de Oz j'en ressors abasourdi, choqué ,traumatisé du dernier épisode qui a de loin une des scènes les plus puissante de l'histoire de la télévision et je pèse mes mots ! Ma note pour la saison 5 est cependant inférieure aux 4 saisons précédentes car la saison manquait globalement d'intensité sans oublier que certains épisodes sentent clairement l'essoufflement et le manque d'imagination, certains personnages sont moins intéressants et se ramollissent comme Beecher ou Shilinger (sans oublier que certaines des interventions de Hill ressentent le manque d'idée, c'était inévitable vu tout ce que le personnage veut proposer), d'autres personnages sont cependant exceptionnel : Alvarez , White, Rebadow, Redding, Saïd et Ryan O'Reily. C'est une saison qui a eu pas mal de haut et quelques bas c'est pour ça que je la classe un peu en dessous des précédentes même si les deux derniers épisodes sont exceptionnels . Reste une très bonne saison !
Actuellement, alors que j'écris ces lignes, j'ai quasiment terminé "Oz", il ne me reste plus qu'un seul épisode à visionner avant de finir la série, mais c'est surtout à la fin de cette saison 5 que je me suis rendu compte de la cassure qui s'était opérée après la première partie de la saison 4. Pourtant, le premier épisode laissait présager le meilleur pour cette cinquième saison, mais malheureusement, la suite sera bien moins palpitante... Certains personnages apportent tout de même un peu de peps (Suzanne Fitzgerald ou encore le duo Guenzel/Winthrop), l'axe autour de Miguel Alvarez est assez intéressant et l'épisode final est réussi, donc foncièrement, cette saison 5 est loin d'être une catastrophe, même si elle reste un niveau en dessous du reste de la série.