Avis Oz S4

Arf ! Me voilà bien embêté : noter cette quatrième saison de "Oz". Ceux qui auront lu les précédentes critiques auront certainement remarqué que, jusqu'à présent, je n'avais strictement rien à reprocher à cette série. En effet, c'était certes une épreuve, mais un véritable plaisir que de suivre les aventures (in)humaines de ce remarquable univers sombre. D'ailleurs, et pour cette raison précise, j'appréciais le format court en huit épisodes, d'où une première incompréhension que celle-ci fasse le saut en passant de huit à seize ! Vous allez me dire : ce n'est qu'un détail ! C'est comme regarder deux saisons d'affilé. Eh bah, pour moi justement non. Je ne suis peut-être pas normalement constitué mais pour moi la fin d'une saison est le moment où je reprends ma respiration et où je digère ce que j'ai vu. Or, là, sur ces seize épisodes, cette saison quatre n'a ni l'aspect d'une saison double, ni l'aspect d'une saison unique tout court. Le début est certes passionnant, ouvrant d'ailleurs de nouvelles perspectives autant alléchantes qu'inédites, et il présente aussi le mérite de monter très fort. D'ailleurs, j'étais au départ ravi que la saison ne s'arrête pas à l’épisode 8 tant les bouleversements étaient nombreux et d'importance au regard des principales intrigues de la série. Et puis « pouf ! », lentement mais sûrement la série commence à s'enliser dès l’épisode 10. Vous allez me dire, c'est que vers la fin. Pourtant, quand on fait le compte, à 52 minutes l'épisode, cela représente 6 heures de questionnement. Paradoxalement, difficile de dire que ces épisodes soient vides ou soient creux, mais les petites intrigues s'enchaînent sans élan général. Finalement, la saison se conclut dans un petit foutoir scénaristique où d'excellentes idées sont contre-balancées par des idées vraiment minables pour une série de ce rang (la pilule qui rend vieux ??! Non, mais sérieux !) Au final, c'est un peu nuancé que je ressors de cette saison, conscient que ma note « juste bonne » est aussi due au fait que le pire était à la fin, alors que les deux premiers tiers étaient très bons, voire mêmes excellents. Enfin bref, j'ai vu que la saison 5 revenait au format standard. J'espère qu'aux bonnes vielles méthodes s'associeront les bons vieux plaisirs...

Quelques longueurs évitables, des petits problèmes de rythmes et des passages tout simplement moins passionnant ! 16 épisodes, disons que c'est un peu trop ... Hormis cela on reste dans l'esprit et la rage qui font de Oz une série extrêmement addictive. Les tetes continuent de tombés, les personnages principaux y compris, personne n'est à l'abris à Emerald City. Les nœuds dans le ventre persistent, la violence est souvent gratuite et l'horreur déjà présente dans les trois précédentes saisons gagne encore du terrain avec cette suite. Augustus Hill passe un nouveau cap, ces entractes sont encore plus dément et sont à mes yeux les passages les plus glaçants de la série. Jusqu’ou va t'il aller ? Cette saison fut tellement éreintante qu'une pause ne serait pas un luxe, bien au contraire ! La saison 5 attendra un peu ...

Pour sa quatrième saison, "Oz" s'offre 16 épisodes au lieu de ses 8 épisodes habituels, cassant un peu le rythme de la série mais permettant à la psychologie des personnages d'évoluer de manière plus crédible. Certes, on sent que ça tourne un peu en rond car au final dans une prison il ne se passe pas grand-chose à part des meurtres, des tentatives de rédemption et des complots. Alors parfois les scénaristes trouvent autre chose pour changer un peu et si parfois ça fonctionne, il y a des moments où ça ne marche pas du tout comme leur idée de la pilule qui rend vieux. Si quelques histoires commencent à fatiguer (la rivalité entre Schillinger et Beecher, qui va vraiment très loin et qui repart de plus belle quand c'est au point mort), la saison nous emmène de nombreux nouveaux personnages qui sont relativement bienvenus et qui ajoutent du piment. Le début de saison est d'ailleurs très réussi avec Emerald City qui se retrouve dirigée par un remplaçant de McManus, décidé à fermer les yeux sur les drogues et le sexe si la violence est au point mort. Malgré ses quelques défauts qui se font ressentir, on ne va pas nier la qualité de l'ensemble et certains rebondissements sont vraiment bien trouvés. Et l'univers est toujours aussi glauque, posant un regard assez pessimiste sur le système carcéral américain et son mode de fonctionnement.

Quatrième saison de Oz et 4e voyage en enfer à Emerald City . Cette saison se divise en deux parties dont une première partie exceptionnel et une deuxième un peu plus calme mais qui se concentre plus sur la psychologie des personnages . J'aurais bien mis la note maximale mais on sent quand même la longueur et lenteur de la saison ,16 épisodes c'était un peu trop . Première partie 5/5 et seconde partie 4/5 pour une note finale de 4,5/5 .

Voilà, en fait j'en suis presque à la fin, et il est temps que cela se termine. Je reste accroc, comme je l'ai été à Nip-Tuck en son temps, même si les événements ne sont plus aussi crédibles que durant les premières saisons. Je comprend les impératifs d'intéresser le spectateur par des rebondissements multiples, surtout lors d'un tournage dans un lieu fermé, mais le réalisme en a pris un sacré coup , ne manque plus que les extra-terrestres. Trop de bondieuseries, également, c'est le défaut des Américains. Même si les répliques demeurent parfois brillantes et les études psychologiques et d'évolution toujours aussi intéressantes, on connaît maintenant les vedettes, celles qui ne mourront pas ou disparaîtraient pour libération, et cela permet de prévoir pas mal de choses. En fait, même si ce n'est qu'une série, je me suis attachée à certains détenus, le décès de deux personnages clefs m'a navrée comme une injustice,.J'imagine que c'est voulu, comme la libération ratée d'un homme bon. Mais Schillinger et le gouverneur prospèrent, ( je n'ai plus que deux épisodes), et certaines choses m'ont quand même semblé outrées dans cette série, ou alors je ne connais pas assez les US, mais ces aryens me semblent pires que les nazis de la belle époque, j'ai lu " i will spit on your graves", de Vian, mais j'ai du mal à encaisser certaines choses, à notre époque, dans un pays soi-disant civilisé, On n'est plus dans les années 60, ces personnes qui doivent représenter une infime minorité ne pourraient avoir tant de chance et d'influence. Bref, toujours une de mes séries préférées, même si elle s'oriente moins docu-fiction que je ne le croyais. On ne s'ennuie pas même si la série aurait mérité d'être un poil plus courte et ne pas sombrer dans la surenchère. Je trouve que ces orientations nuisent un peu au débat de fond que soulève la série. Mais chapeau quand même.

Troquant ses huit épisodes habituels pour le double, cette quatrième saison de l'un des plus gros dramas de la télévision est une réussite et reste dans la même lignée que les trois saisons précédentes. Cette saison 4 se découpe en deux parties bien distinctes, composées chacune de huit épisodes et animées par la même violence qui dirige la série depuis ses débuts, car même si il est vrai que le show de Tom Fontana ne surprend plus beaucoup (quoique...), il n'en demeure pas moins qu'il a gardé son efficacité à toute épreuve et son ambiance si particulière. Honnêtement, les huits premiers épisodes sont magistraux, et à mon sens, ils surpassent assez largement tout ce que j'ai pu voir jusqu'à présent dans "Oz". En revanche, la deuxième partie de saison est quant à elle un peu faiblarde, mais la sauce prend et l'ensemble s'avère être solide. Côté casting, on remarque les apparitions de plusieurs têtes connues telles que les rappeurs Method Man, Master P ou encore Lord Jamar du groupe Brand Nubian (après LL Cool J en saison 2 et Treach du groupe Naughty By Nature en saison 3), mais aussi Peter Dinklage (Tyrion Lannister dans "Game of Thrones"), qui était encore inconnu à l'époque. Je soulignerai aussi les belles prestations de Michael Wright dans le rôle du déjanté Omar White et de Lance Reddick dans le rôle de l'agent undercover Johnny Basil a.k.a. Desmond Mobay. On en apprend également plus sur Augustus Hill, ce qui est plutôt cool. Alors certes, on a toujours des petites errances scénaristiques ici et là spoiler: la pilule qui fait vieillir pour que les détenus puissent purger leur peine plus rapidement... WTF ?!
, mais globalement, cette quatrième saison est quasiment du même calibre que la première.