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maxime ...
250 abonnés
2 069 critiques
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4,5
Publiée le 26 novembre 2015
Cette troisième saison monte en puissance ! On est dans un tournent, bien plus psychologique que la précédente, la violence physique est toujours de mise mais la psychologie ici s'intensifie. Aucune gratuité, on sent que la suite s'annonce encore plus intense. Les personnages poursuivent leurs périples à travers Emerald City, quasiment aucun repos, sa bouge sans cesses, la fin laisse entendre des tournures surprenantes et différentes. Les interludes d'Augustus Hill n'ont jamais été aussi bon et rythmé. J'attendais le déclic dans la précédente saison, il c'est produit avec cette salve d'épisodes ... Je suis désormais addict.
Quatre ans. Quatre ans que je n'avais pas repris cette mythique production HBO, sorte de série-mère de toutes les œuvres carcérales télévisuelles l'ayant suivi. Si je mets en définitive la même note que pour les deux précédentes, ce n'est pourtant pas sans réserves. Je trouve que le scénario se permet vraiment trop de libertés, notamment à travers les innombrables assassinats perpétrés à l'intérieur d'Emerald City : dans une prison de haute sécurité, on a du mal à croire que cela soit aussi facile de buter quelqu'un. Cela gêne à mon sens la crédibilité du récit, et même si cela ajoute une indéniable tension, trop c'est trop. Maintenant... Pour nous prendre à la gorge et ne plus nous lâcher, Tom Fontana n'a pas d'égal. Étouffant, puissant, proposant une galerie de personnages toujours aussi imposantes sans jamais s'y perdre, se complexifiant chez le personnel (chacun y a également sa part d'ombre) comme les détenus, dont l'attitude évoluant constamment ne cesse de nous interroger sur leurs intentions. Certains écriront sans doute que le visuel a un peu vieilli : possible, en attendant, difficile de faire plus maîtrisé, à l'image d'un montage toujours aussi efficace et de dialogues constamment percutants (perso, la narration de Augustus, je pourrais me la réécouter presque tous les jours). Cette troisième saison nous fait réellement avancer, souvent pour le meilleur, cédant à un manque de réalisme regrettable (et assez étrange, volonté d'attirer un public plus large?), mais sachant toujours autant nous prendre aux tripes : non, décidément, aucune raison valable pour avoir interrompu cette série culte pendant si longtemps. Espérons toutefois que la quatrième saison n'accentuera pas ces quelques reproches, car je serais moins indulgent la prochaine fois. En attendant... Euah (les fans comprendront).
J'avoue que je me suis longtemps demandé si un jour je m'oserais à retourner dans ce cauchemar si addictif qu'est "Oz". Il faut dire qu'elle cultive un paradoxe cette série : une fois qu'on est dedans, on n'en démord plus, mais par contre, une fois sorti, on ne veut plus y retourner. C'est qu'il faut avoir le moral sacrément accroché pour s'y lancer, surtout quand on sait déjà à quoi s'attendre... Pour ma part le visionnage de la saison 1 et 2 remontent d'ailleurs à plusieurs années, et c'est un peu avec un regard neuf que je me replonge dans cette univers carcéral qui fait passer "Prison Break" pour Bambi. J'avoue qu'après avoir mangé du "Breaking Bad" et autre "Game of Thrones", le retour à la norme des séries plus cheap des années 90 m'a fait un peu mal au départ, même si la qualité de l'ambiance et les performances d'acteurs parviennent très vite à éclipser ce détail. Parce que, oui, même quelques années après et du kilométrage au compteur, j'adhère toujours autant à l'univers de "Oz". Personnages hors du commun, personnages majeurs qui meurent sans crier gare, retournements permanents d'alliances, de groupes et d'ambiances. La série est un véritable tourbillon qui sait donner le tournis à ce niveau. « A quoi faut-il s'attendre ? » pourrait-on se demander parfois. « A tout » : voilà la réponse de la série. La qualité reste donc inchangée. Dommage cependant que, contrairement à son prédécesseur, cette troisième saison ne sache finir aussi fort, et semble se limiter au simple cliffhanger pour amorcer la saison suivante. Mais bon, c'est bien là la seule réserve à fournir sur cette série mythique qui semble en garder encore sous le coude... Finalement, la saison 3 appelle une saison 4 : je ne vois pas pourquoi je me priverai d'une telle jouissance à découvrir le reste !
Nouvelle saison pour "Oz" et rien de nouveau à Emerald City : la routine est faite de violence, de magouilles et de complots. Les clans se battent, des alliances fragiles se forment, prêtes à être brisées en un instant et face à ça, l'équipe pénitentiaire ne peut pas faire grand chose. C'est une rude saison pour nos personnages : même le personnel de la prison se retrouve dans le pétrin (McManus est accusé harcèlement sexuel) et se retrouve incapable de pleinement assumer l'autorité qu'elle devrait avoir. Cette troisième saison est toujours de qualité, elle est même plus mature que les précédentes car un peu plus subtile sans pour autant perdre de son efficacité (et oui, il y a des morts et des blessés). On pourra tout de même lui reprocher qu'en huit épisodes (très intenses à chaque fois), le changement qui opère en certains personnages dérange un peu (Beecher qui se rapproche de la religion et de Kareem Said) mais malgré tout on se laisse prendre au jeu car l'ensemble reste de qualité avec une réalisation solide et surtout une distribution vraiment impeccable. On peut citer parmi eux Adewale Akinnuoye-Agbaje, Mark Margolis, Dean Winters ou encore Luis Guzman, habitué des seconds rôles de mec un peu lourd au cinéma qui trouve là un rôle à la hauteur de sa stature. Se finissant sur un cliffhanger assez inattendu, cette troisième saison donne tout de suite envie de s'attaquer à la suite.
La saison 3 de Oz reprend les éléments qui ont permis à la saison 2 d'être extraordinaire et les améliores : complot, retournements de situation, violence, trahison, drame . Certaines des interventions de Hill sont un peu inutile mais il y en a qui n'ont jamais été aussi bonne, du jamais vu pour le personnage mais il n'y a pas que lui car le développement de Beecher , Keller , Adebisi , O'Reily, Saïd, Alvarez et Mcmanus sont aussi exceptionnel ! Il y a aussi l'introduction des matchs de boxe qui rajoute une ambiance sympathique de compétition. La saison s'achève sur un épisode riche en tensions qui promet une saison 4 de OUF !
Une troisième saison qui reste sur de bons rails et qui, à la différence de la saison 2, est bien plus axée sur la psychologie des personnages. Et justement, avec cette saison 3, on se rend compte que certains personnages deviennent carrément indispensables à la série (Adebisi, Augustus Hill, Peter Marie, Schillinger ou encore Ryan O'Reilly), alors que d'autres s'étoffent considérablement (Keller, Cyril O'Reilly, Chucky Pancamo mais aussi Kenny Wangler). On regrettera tout de même quelques petits égarements scénaristiques spoiler: Beecher qui fait soudainement copain-copain avec Kareem Said et un final, qui personnellement, ne m'a pas rassasié. J'ai encore un peu de mal à retrouver les sensations de la première saison, mais vu comme c'est parti, ça ne saurait tarder... Et maintenant, la suite, pardi !