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lhomme-grenouille
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4,0
Publiée le 9 janvier 2011
Bon, c’est sûr qu’il faut avoir le moral pour se regarder « Oz » parce qu’à côté de ce huis-clos carcéral, « Prison Break » c’est « Bambi » ! Mais pour qui s’y risque, il sera bien présent ce plaisir d’avoir affaire à une ambiance noire et prenante ainsi qu’à un univers qui ne transige ni sur les valeurs ni sur le devoir de faire vrai. Alors certes, l’espoir n’est pas souvent permis lors de cette première saison et on voit plus souvent des personnalités se faire broyer que des personnalités se construire. Malgré tout, il y a là un réel regard lucide sur la réalité de la nature humaine, même si c’est souvent pour en dresser les limites, mais surtout il y a ce brin d’espoir que l’on ressent toujours chez les Tim McManus ou autres Gloria Nathan. Cet espoir naïf est d’ailleurs une sorte de fil conducteur dans ce désespoir humain. Loin d’être de la violence gratuite ou de la noirceur pour la noirceur, « Oz » créé vraiment un univers unique, particulier, qui a sa logique, et qui surtout laisse sa trace.
Dans la prison d'Oswald, surnommée Oz, Tim McManus a créé un quartier expérimental appelé Emerald City, censé améliorer les conditions de vie des détenus pour les aider à changer. Mais entre les musulmans, les aryens, les italiens, les latinos et les gangsters, Emerald City a plutôt l'air d'être un véritable enfer. Dès le premier épisode, on est plongé dans le bain : on suit plusieurs personnages et l'un d'eux, à priori important, se fait brûler vif avant même d'atteindre le deuxième épisode. Le ton est donné. S'il y a plein de personnages dans "Oz" c'est qu'aucun d'eux n'est à l'abri du danger. Plongée violente et sombre dans l'univers carcéral américain, la série ne fait pas de concessions et chaque épisode, par le biais d'un narrateur qui se trouve dans la prison, aborde un thème différent qui peint de manière peu reluisante la société américaine et sa justice. Immersive, la série fait passer "Prison Break" pour une visite au pays des bisounours et les 8 épisodes de cette première saison se dévorent rapidement. Il faut dire que l'ensemble est de qualité, que ce soit dans la réalisation, l'interprétation ou l'écriture et la tension qui monte au fil des épisodes est bien palpable. On attend la deuxième saison avec impatience !
Je m'attaque à une des séries pionnière de HBO, Oz. J'ai terminé - avec le cœur lourd - la cinquième et ultime saison de The Wire il y'a un peu plus d'un mois maintenant, quel plaisir de découvrir que son aînée est dans une veine similaire. Ce premier jet d'épisodes pose les bases et donne un ton à l'ensemble, l'esprit est relevé et l'immersion total. Etant donné que cette première saison à 18 ans il faut reconnaître qu'elle vieillit plus que bien, mais dans les faits sa descendance à mis la barre tellement haute qu'on ne peut qu’être parfois un tantinet déçu ... Les personnages quand à eux sont travaillé, certains tombent comme des mouches spoiler: Dino, Keane, Nino ... alors qu'ils sont au cœur de l'intrigue, jouissif. La violence de Oz n'a d'égal que la puissance narrative avec laquelle l'histoire nous est " conté ". Les saisons à venir s'annoncent radieuse !
Première saison d'une série culte se passant intégralement dans le milieu carcéral, elle est précurseur de bien de séries qui suivront après, notamment par son casting qui grouille d'acteurs alors à leurs debuts qu'on retrouvera dans bien des séries par la suite. Comme dans toute bonne série HBO qui se respecte, on y retrouve toute une galerie de personnages tous mieux écrits les uns que les autres. On y retrouve toutes les communautés se trouvant en prison : blacks, musulmans, aryens et les mafieux italiens tous faisant leur propre business et tentant d'avoir la main mise sur le quartier expérimental de la prison : Emerald City. Même si cette 1ère saison prend le temps de nous présenter tous les personnages, elle n'a pas encore montrer toutes ses qualités, faut dire aussi que cette 1ère saison date de 1997, elle accuse un peu son age surtout par rapport au rythme de la narration.
LA série référence sur l'univers carcéral, et on comprend vite pourquoi. Au-delà de son aspect très réaliste, Tom Fontana y a aussi injecté beaucoup de créativité, et ce à plusieurs niveaux. Que ce soit par l'utilisation remarquable des figurants, illustrant parfaitement cette impasse dans laquelle se trouvent les prisonniers, où encore un décor terriblement oppressant, on y trouve une vraie liberté de ton, une envie de faire différemment. Le meilleur représentant de cette idée est sans doute Augustus, narrateur atypique en fauteuil roulant, mais il n'est qu'un personnage fascinant parmi bien d'autres. C'est d'ailleurs une plongée totale dans la prison à laquelle nous convie Fontana, des gardiens aux détenus en passant par la direction voire les hommes politiques. Le résultat est saisissant, parfois extrêmement dur, mais toujours au service d'un récit dense et passionnant. On ne saurait d'ailleurs dire qui nous intéresse le plus tant quasiment chaque protagoniste présente différentes facettes, de ceux évoluant positivement à ceux évoluant négativement en passant par ceux restant des pourritures de bout en bout et ceux restant exemplaires de bout en bout. Parfois très violent, mais jamais gratuitement, abordant sous un angle toujours inattendu autant de thèmes que la famille, la religion ou le sexe et remarquablement joué (mention spéciale à J.K. Simmons, Terry Kinney, Lee Tergesen et Rita Moreno), « Oz » est assurément une séries phare des années 90 : espérons maintenant que les cinq saisons suivantes seront aussi mémorables que ce premier volet.
Une très bonne première saison qui pose les bases de la série en introduisant toute une flopée de personnages, tous plus travaillés les uns que les autres. Chacun y trouvera son compte tant les psychologies varient, il est donc très facile de s'attacher à ces prisonniers malgré l'environnement extrêmement violent dans lequel ils vivent mais également au personnel de l'autre côté des barreaux. De plus les acteurs sont excellents et s'effacent derrière leur personnage, mention spéciale à l'acteur incarnant Simon Adebisi, juste monstrueux. La mise en scène également est géniale, hyper travaillée proposant de multiples mouvements de caméra et d'effets de montage. La bande son enfin est très sobre, présentant seulement quelques percussions marquées mais permettant de construire une tension constante tout au long des épisodes. En bref, des le premier épisode j'étais dedans, et à la fin du 8eme j'étais accro. Du très très lourd.
Un film excellent qui montre à quel point on peut se trouver dans une situation différente et faire face à des dilemmes en prison. Cette série à la mérite de montrer particulièrement la cruauté des prisonniers et pose la question du système carcéral et de l'éternel équilibre à adopter entre la prison répression et la prison rééducation des personnes purgeant leurs peines.
Une série tres sombre plus percutante que prison break. OZ s'est de la violence avec du désespoir. Emerald City crée par Tim McManus dans le bute d'un monde meilleur, d'améliorer la condition de vie des détenus n'est pas vraiment un projet qui marche a merveille. Le détenus ne pourrat pas changer ses abittudes d'ètre soit le roi ou la victime, d'ètre le dealer ou l'acheteur et mème si il change, son passer lui retombera dessus un jour ou l'autre. Les morts s'enchaine a chaque épisodes jusqu'au final montrant la chute d'Emerald City. La série n'a pas vraiment de bute hormis nous faire suivre la vie de plusieurs détenus tous aussi intéssant les uns les autres passant aussi par le personnel de la prison et des que l'on commence a connaitre les personnage, on voit qu'il n'y a pas de gentil ou méchant. On voit seulement des personnages essayant de survivre dans un univers suffoquant et lourd. Ne pas rechercher de la joie et de la bonne humeur dans OZ car se n'est que de la haine et de la souffrance. Exellente série a voir pour sa morale et son réalisme.
Immersive et ultra-violente, cette première saison de "Oz" nous introduit à un univers carcéral sombre et sans pitié. "Oz" est une série ayant un certain âge (la première saison date de 1997), pourtant cela rajoute un petit charme à la série et on se plaît donc à suivre les péripéties des différents prisonniers sans pour autant se soucier de l'ancienneté de la série. Je me suis rapidement attaché à la narration d'Augustus Hill (Harold Perrineau), prisonnier-narrateur en chaise roulante, mais aussi à certains autres personnages : Ryan O'Reilly le gangster irlandais, Simon Adebisi le chef du gang des "Homeboys", Tobias Beecher l'avocat vulnérable et sans défense ou encore Diane Whittlesey la première agente correctionnelle d'Oz, divorcée et mère célibataire ayant souffert de violence conjugale, de pauvreté et de toxicomanie. Globalement, on peut dire que Tom Fontana a fait un sacré bon boulot avec cette première saison et j'ai franchement hâte de voir la suite.