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cylon86
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Critique de la saison 3
4,0
Publiée le 16 avril 2014
Nouvelle saison pour "Oz" et rien de nouveau à Emerald City : la routine est faite de violence, de magouilles et de complots. Les clans se battent, des alliances fragiles se forment, prêtes à être brisées en un instant et face à ça, l'équipe pénitentiaire ne peut pas faire grand chose. C'est une rude saison pour nos personnages : même le personnel de la prison se retrouve dans le pétrin (McManus est accusé harcèlement sexuel) et se retrouve incapable de pleinement assumer l'autorité qu'elle devrait avoir. Cette troisième saison est toujours de qualité, elle est même plus mature que les précédentes car un peu plus subtile sans pour autant perdre de son efficacité (et oui, il y a des morts et des blessés). On pourra tout de même lui reprocher qu'en huit épisodes (très intenses à chaque fois), le changement qui opère en certains personnages dérange un peu (Beecher qui se rapproche de la religion et de Kareem Said) mais malgré tout on se laisse prendre au jeu car l'ensemble reste de qualité avec une réalisation solide et surtout une distribution vraiment impeccable. On peut citer parmi eux Adewale Akinnuoye-Agbaje, Mark Margolis, Dean Winters ou encore Luis Guzman, habitué des seconds rôles de mec un peu lourd au cinéma qui trouve là un rôle à la hauteur de sa stature. Se finissant sur un cliffhanger assez inattendu, cette troisième saison donne tout de suite envie de s'attaquer à la suite.
Après avoir passé six ans à suivre la routine des détenus de la prison d'Oswald, voilà que la série de Tom Fontana se clôt. Pour l'occasion, les scénaristes ont mis le paquet et l'on sent bien que cette saison est la dernière : plusieurs personnages présents depuis le début meurent, certaines intrigues trouvent leur conclusion mais pas toutes. En effet, comment finir une série se déroulant en prison ? C'est un endroit qui accueillera toujours de nouveaux venus, de nouvelles morts et de nouvelles trahisons. "Oz" laisse donc la vie suivre son cours avec un ton résolument pessimiste, le désespoir et la mort finissant toujours par l'emporter au sein d'Emerald City. Avec cette dernière saison, les scénaristes ont fait des efforts pour restaurer ce qui faisait la réussite des trois premières saisons : un narrateur critiquant ouvertement les problèmes de la société américaine, une noirceur et une violence inéluctables le tout ajouté à un peu plus d'émotions, rendant les personnages plus humains sans leur faire perdre leur crédibilité, ce qui était arrivé plusieurs fois auparavant. Globalement, cette saison est de qualité et même si "Oz" est loin d'être une série parfaite, elle trouve dans sa conclusion une justesse qui correspond au ton utilisé depuis le début de la série : l'Amérique n'en a pas fini avec ses démons engendrés par la société, ils ne cessent de pulluler, prêts à survivre, à être aimés et à marcher sur le fil du rasoir, celui se situant entre la vie et la mort.
Pour sa quatrième saison, "Oz" s'offre 16 épisodes au lieu de ses 8 épisodes habituels, cassant un peu le rythme de la série mais permettant à la psychologie des personnages d'évoluer de manière plus crédible. Certes, on sent que ça tourne un peu en rond car au final dans une prison il ne se passe pas grand-chose à part des meurtres, des tentatives de rédemption et des complots. Alors parfois les scénaristes trouvent autre chose pour changer un peu et si parfois ça fonctionne, il y a des moments où ça ne marche pas du tout comme leur idée de la pilule qui rend vieux. Si quelques histoires commencent à fatiguer (la rivalité entre Schillinger et Beecher, qui va vraiment très loin et qui repart de plus belle quand c'est au point mort), la saison nous emmène de nombreux nouveaux personnages qui sont relativement bienvenus et qui ajoutent du piment. Le début de saison est d'ailleurs très réussi avec Emerald City qui se retrouve dirigée par un remplaçant de McManus, décidé à fermer les yeux sur les drogues et le sexe si la violence est au point mort. Malgré ses quelques défauts qui se font ressentir, on ne va pas nier la qualité de l'ensemble et certains rebondissements sont vraiment bien trouvés. Et l'univers est toujours aussi glauque, posant un regard assez pessimiste sur le système carcéral américain et son mode de fonctionnement.
Pour sa deuxième saison, "Oz" ne nous ménage pas et nous offre, le temps de huit épisodes, une nouvelle virée en enfer. Encore plus violente, encore plus déprimante et encore plus pessimiste, la série fait décidément fort car elle parvient à nous fasciner tout en nous plongeant dans un univers glauque qui n'épargne personne, que ce soit les détenus, les employés de la prison ou la société américaine. Maintenant que le ton et les personnages principaux de la série ont été donnés, cette saison peut aller de l'avant et faire évoluer ses personnages, qui ne sont décidément à l'abri de rien. Écrit avec une fluidité surprenante qui nous balade d'un personnage à l'autre par épisode et réalisé avec maîtrise, cette saison, encore plus mature que la précédente se dévore rapidement, grâce à l'interprétation des acteurs, donnant vie à des personnages qui fascinent par leur complexité et leur ambiguïté.
Ça redémarre très très fort avec encore plus de violence à la fois morale et psychologique. Dés le premier épisode, les bases sont relancées, les dés sont jetés à nouveau, et une nouvelle vie commence à Emerald City. Cette saison est encore meilleure que la précédente. Il n'y a quasiment plus aucune baisse de rythme, la focalisation sur les personnages est plus ciblée, les allers retours entre les différentes protagonistes sont plus rapides au sein d'un même épisode.Bref, la mécanique est bien huilée, on est vraiment face à quelque chose d'excellent. On touche enfin véritablement à la thématique de la liberté ou du moins du désir de liberté, le personnage de Kareem Saïd étant beaucoup plus attachant dans cette saison car présentant enfin un aspect plus humain et moins "prêcheur robotique dénué de sentiments". Simon Adebisi propose une psychologie plus contrastée, il est lui aussi plus attachant. D'autres personnes basculent dans le côté obscur cependant, et l'arc narratif de Tobias Beecher prend une tournure des plus intéressantes. Niveau réalisation et bande son, c'est identique à la saison , donc toujours aussi efficace. En voyant la façon dont les choses évoluent, j'ai hâte de me plonger dans la saison 3 !
Une très bonne première saison qui pose les bases de la série en introduisant toute une flopée de personnages, tous plus travaillés les uns que les autres. Chacun y trouvera son compte tant les psychologies varient, il est donc très facile de s'attacher à ces prisonniers malgré l'environnement extrêmement violent dans lequel ils vivent mais également au personnel de l'autre côté des barreaux. De plus les acteurs sont excellents et s'effacent derrière leur personnage, mention spéciale à l'acteur incarnant Simon Adebisi, juste monstrueux. La mise en scène également est géniale, hyper travaillée proposant de multiples mouvements de caméra et d'effets de montage. La bande son enfin est très sobre, présentant seulement quelques percussions marquées mais permettant de construire une tension constante tout au long des épisodes. En bref, des le premier épisode j'étais dedans, et à la fin du 8eme j'étais accro. Du très très lourd.
Une série géniale. Prison Break n'est rien à coté de Oz. La réalisation est inventive et le rythme des épisodes est orchestré de manière parfaite. Les acteurs sont eux aussi magnifique. Dramatique, émouvant, violent, immoral, tout est réuni pour nous faire réfléchir sur le système carcéral d'aujourd'hui !!! tout simplement culte...
HBO dans toute son audace de nous produire des séries coup de poing. Oz est à voir absolument. Acteurs impeccables et dialogues travaillés, elle laisse des traces cette série!
Une série coup de poing qui ne fait franchement pas dans la demi-mesure en montrant l'univers de la prison tel quel, avec ses viols, ses affrontements entre gangs, ses meurtres, la drogue, la haine et tous les sentiments par lesquels peuvent passer les différents protagonistes. Outre ses qualités narrative et scénaristique, Oz bénéficie d'une pléiade de personnage excellent comme Beecher, Schillinger, Said, Keller, O'Reilly et j'en passe. Une série que l'on peut néanmoins qualifier de violente, mais non dénué d'une profonde réflexion sur des thèmes aussi diverses que le racisme, l'homosexualité, la religion ... . A mille lieux de Prison Break, Oz est bien LA série de référence sur l'univers carcéral.
une descente aux enfers sans rédemption possible cet serie a marqué sa génération et lancé hbo l"univers carceral y est tres bien restitué les personnage tous superbement interprété avec brio adebisi o'reily shilinger said augustus poet bref tous quoi mais je pense que la saison 6 est de trop
C'est LA série sur l'univers carcéral qui montre un univers dur, violent comme jamais cela n'avait été montré auparavant. Dès le 1er épisode on entre dans cet univers et on ne décroche plus jusqu'au bout, les personnages sont vraiment charismatiques et les acteurs excellents. Je la conseille pour ceux qui aiment cet univers là.
Oz est une bonne série de Tom Fontana. L’idée de base est intéressante, la mise en scène est irréprochable, les épisodes sont bien ficelés et la trame générale est efficace, les acteurs comme Kirk Acevedo, Ernie Hudson ou encore Terry Kinney sont corrects dans leurs rôles etc… Bref je mets trois étoiles.
Dans l’esprit de la première salve d'épisodes. Celle-ci m'a un tantinet plus intéressé, les personnages sont ancrées et les nouveaux marque d'entré de jeu, pas de round d'observation ( ou très peu ). La violence est encore plus présente, qu'elle soit suggéré ou qu'on se la prenne de plein fouet ! Aucun ménagement, on est comme les personnages présent et enfermés, aucun répit. L'évolution des protagonistes est flagrante, les certitudes et les doutes ne sont jamais dans la demi-mesure et il en faut peut pour passer d'un extrême à l'autre ... Je sens que le déclic n'est pas loin de se produire pour moi, mon addiction se fait encore un peu désirer mais je sens qu'elle s'approche. Je vais poursuivre mon incursion dans le milieu et le monde bien particulier d'Oz, toujours avec attention et intention.
Ayant vu la première saison, j'ai été agréablement surpris par cette série pénitentiaire. Le concept est très original et novateur. J'adore le fait qu'il y ait différentes bandes qui représentent la prison d'Oswald. Pas de détails, pratiquement un mort à chaque épisode, pour une fois que l'on ne fait pas dans l'émotionnel, cela à le mérite d'être souligné. La façon dont sont narrés les épisodes, est très intéressante avec ce prisonnier qui tourne sans cesse dans sa prison de plexiglas, mais aussi acteur non-majeur de la série suscite quelques interrogations. Les acteurs sont nombreux et l'on en reconnait pas mal comme l'un des gérants de la prison qui joua dans "New York 911", un autre dans "Dexter" ou encore un détenu qui joua dans "Frères d'Armes". En tout cas, j'ai hâte de voir la suite des évènements, à recommander pour tous les amateurs de séries TV !
Oz est une série de fou ! Rien à voir avec Prison Break, ici nous sommes dans une prison avec des prisonniers tous plus pourris les uns que les autres et devant le fait accomplit que la prison est un lieu de débauche et de violence. L'enfer de la prison est ici donc bien présent. Des tas de personnages avec une personnalité bien établit c'est vraiment génial. Chaque épisodes est un vrai bonheur visuel cette série est fabuleuse à tous les niveaux j'suis fan.