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Un visiteur
Critique de la série
4,5
Publiée le 8 juillet 2015
Si vous avez aimer Orange Is The New Black,je vous présente son géniteur. Plus sombre qu'OITNB ,Oz fait partie des séries cultes américaines qui ne sont jamais arrivées en France. Une vraie pépite avec un casting que vous redécouvrirez sous un nouvel angle.
superbe série la meilleur dans son genre ame sensible sap stenir de nombreuse scène violente serie qui a fait beaucoup parler d'elle pour sa violence en tous qu'a trés bonne série a voir sur les quartiers haute sécurité us des humain qui devienne limite des bétes féroce a force de rester enfermer dans un monde sens pitier
La meilleure série de tous les temps c'est simple. Des acteurs incroyables, un scénario qui ne s'essouffle pas sur les 6 saisons. Des réflexions autour de la vie et de ses composantes a chaque épisodes. Une violence si réaliste que parfois elle nous glace le sang. Certains épisodes nous font réfléchir des jours durant. Mention spéciale à Ryan O'Reily et Sister Peter Mary ! À regarder en VO.
A vouloir être une série "réaliste", "Oz" se retrouve sérieusement handicaper par une platitude visuelle et scénaristique soporifiques. Elle ne parvient jamais à convaincre sur la justesse et la pertinence de ce qu'elle démontre et tente soi-disant de dénoncer: c'est-à-dire les conditions de vie et de traitement des prisonniers aux Etats-Unis, ainsi que les nombreuses défaillances du système carcéral américain. Les scénarios manquent d'ambition et de profondeur, tout comme le reste de ce qui constitue cette production râtée de HBO. Quelques passages, trop rares néanmoins, donnent un minimum d'intérêt à cette série dont on fait l'éloge injustement.
Ah, « Oz »... Difficile d'y retourner, quasiment impossible d'en ressortir une fois lancé. Dans la droite continuité de la première saison, la série continue d'explorer cet univers carcéral violent et presque totalement déshumanisé avec toujours autant de force et de talent, sachant trouver un équilibre remarquable entre équipe pénitentiaire et détenus (avec quelques nouveaux très, très gratinés au menu), chaque situation, chaque personnage étant pensé, écrit de façon exemplaire. On a jamais l'impression de revivre les événements passés, Tom Fontana parvenant à de nouvelles situations tout aussi dramatiques et intenses (pour ne pas dire plus) pour nous coller à notre canapé, sans jamais que notre addiction pour chacun des « héros » soit remise en cause. C'est fluide, tendu, maîtrisé, et si l'on pourra regretter quelques faiblesses niveau scénario, elles sont tellement au service de scènes souvent magistrales qu'on les oublie aisément, l'interprétation (Terry Kinney, Lee Tergesen, Eamonn Walker, J.K. Simmons, Adewale Akinnuoye-Agbaje, Christopher Meloni, pour ne citer qu'eux) étant au diapason. La suite, vite !!
Bon, c’est sûr qu’il faut avoir le moral pour se regarder « Oz » parce qu’à côté de ce huis-clos carcéral, « Prison Break » c’est « Bambi » ! Mais pour qui s’y risque, il sera bien présent ce plaisir d’avoir affaire à une ambiance noire et prenante ainsi qu’à un univers qui ne transige ni sur les valeurs ni sur le devoir de faire vrai. Alors certes, l’espoir n’est pas souvent permis lors de cette première saison et on voit plus souvent des personnalités se faire broyer que des personnalités se construire. Malgré tout, il y a là un réel regard lucide sur la réalité de la nature humaine, même si c’est souvent pour en dresser les limites, mais surtout il y a ce brin d’espoir que l’on ressent toujours chez les Tim McManus ou autres Gloria Nathan. Cet espoir naïf est d’ailleurs une sorte de fil conducteur dans ce désespoir humain. Loin d’être de la violence gratuite ou de la noirceur pour la noirceur, « Oz » créé vraiment un univers unique, particulier, qui a sa logique, et qui surtout laisse sa trace.
Après une longue saison 4 de 16 épisodes, "Oz" retourne à son format de 8 épisodes pour cette cinquième saison. Mais cela ne change pas la tournure qu'a désormais pris la série : après trois premières saisons intenses et réussies, les intrigues qui tournent autour de ces prisonniers commencent par lasser. Non seulement ça tourne en rond avec les alliances qui se font et se défont, les meurtres et ses inévitables représailles mais en plus les scénaristes ne semblent plus trop quoi faire des nombreux personnages alors ils s'intéressent à leurs tourments, ce qui les rend certes plus humains mais qui les rend parfois nettement moins crédibles. En se teintant de plus en plus d'humanité et en se calmant sur la virulence de son propos, la série perd de sa force. On continue tout de même à s'accrocher, grâce à certains personnages et à certaines intrigues mais il faut bien reconnaître que c'est nettement moins passionnant qu'avant. Et on ne niera pas que malgré la surprise qu'il a causé, l'épisode semi-musical en a mis un coup à la noirceur de la série.
Dans la prison d'Oswald, surnommée Oz, Tim McManus a créé un quartier expérimental appelé Emerald City, censé améliorer les conditions de vie des détenus pour les aider à changer. Mais entre les musulmans, les aryens, les italiens, les latinos et les gangsters, Emerald City a plutôt l'air d'être un véritable enfer. Dès le premier épisode, on est plongé dans le bain : on suit plusieurs personnages et l'un d'eux, à priori important, se fait brûler vif avant même d'atteindre le deuxième épisode. Le ton est donné. S'il y a plein de personnages dans "Oz" c'est qu'aucun d'eux n'est à l'abri du danger. Plongée violente et sombre dans l'univers carcéral américain, la série ne fait pas de concessions et chaque épisode, par le biais d'un narrateur qui se trouve dans la prison, aborde un thème différent qui peint de manière peu reluisante la société américaine et sa justice. Immersive, la série fait passer "Prison Break" pour une visite au pays des bisounours et les 8 épisodes de cette première saison se dévorent rapidement. Il faut dire que l'ensemble est de qualité, que ce soit dans la réalisation, l'interprétation ou l'écriture et la tension qui monte au fil des épisodes est bien palpable. On attend la deuxième saison avec impatience !
LA série est globalement très bonne et marquante de son époque. On retrouve énormément de seconds rôles connus et cette série a cet avantage d'offrir aux acteurs des rôles à contre-emploi souvent plus intéressants, comme pour O'Reilly, Schillinger, Beecher etc. La série est assez homogène, sans doute parce que les créateurs sont restés jusqu'au bout. Les rebondissements sont légion, aucun personnage n'est épargné et tous sont examinés sous tous les angles de la nature humaine, en bien et en mal. La dernière saison est un peu paradoxale. Elle réserve pas mal de gros évènements, et en même temps le dernier épisode laisse sur sa faim, comme légèrement bâclé.
La liberté artistique procurée par une chaîne câblée autorise la prise de risque dans l'originalité et le ton des histoires racontées, et ça, HBO l'a comprit bien plus vite que toutes les autres. Entre la fin des années 90 et le début des années 2000, elle aura sans conteste révolutionnée l'industrie télévisuelle en produisant des fictions rivalisant bien souvent avec le cinéma, comme le montre cette série créée en 1997 par Tom Fontana ou d'autres encore, devenues cultes, comme "The Wire" et "Les Soprano". Chaque épisode suit le même schéma narratif amorcé et terminé par un monologue du personnage d'Augustus Hill (Harold Perrineau) alors qu'il voit débarquer un nouveau pensionnaire à Oswald. Au-delà de son univers carcéral violent, "Oz" s'avère être une véritable réflexion sur l'homme et la société dans laquelle il vit, chaque nouveau personnage, aussi éphémère que soit son passage, vient nous questionner sur les incohérences et les injustices du système pénitencier. Puisqu'après tout, comme Hill le rappelle en citant Lucien Bonnafé : "On juge du degré de civilisation d'une société à la manière dont elle traite ses fous". Mais cette série puise également sa force dans la qualité de son casting et le fait qu'aucun des personnages n'est assuré de rester en vie, la tension ainsi créée autour de leurs mésaventures n'en est que plus anxiogène. Néanmoins certaines intrigues, au fil des saisons, perdent en inventivité et virent parfois à l'acharnement comme pour le personnage de Tobias Beecher (Lee Tergesen). Quoi qu'il en soit il est fascinant d'assister à cette étude psychologique des comportements humains les plus primaires et ce qui les conditionnent. Une œuvre incisive qui fait indéniablement parti des séries les plus cultes de la télévision, un vraie claque.
Série si culte. Elle a révolutionnée le genre en se permettant de supprimer des personnages quand bon lui semblait et avec d'autres surprises du genre. On peut reprocher l'excessive violence et le nombre de morts mais la série est hallucinante grâce aux acteurs et personnages très hauts en couleurs.
Cette troisième saison monte en puissance ! On est dans un tournent, bien plus psychologique que la précédente, la violence physique est toujours de mise mais la psychologie ici s'intensifie. Aucune gratuité, on sent que la suite s'annonce encore plus intense. Les personnages poursuivent leurs périples à travers Emerald City, quasiment aucun repos, sa bouge sans cesses, la fin laisse entendre des tournures surprenantes et différentes. Les interludes d'Augustus Hill n'ont jamais été aussi bon et rythmé. J'attendais le déclic dans la précédente saison, il c'est produit avec cette salve d'épisodes ... Je suis désormais addict.
Quelques longueurs évitables, des petits problèmes de rythmes et des passages tout simplement moins passionnant ! 16 épisodes, disons que c'est un peu trop ... Hormis cela on reste dans l'esprit et la rage qui font de Oz une série extrêmement addictive. Les tetes continuent de tombés, les personnages principaux y compris, personne n'est à l'abris à Emerald City. Les nœuds dans le ventre persistent, la violence est souvent gratuite et l'horreur déjà présente dans les trois précédentes saisons gagne encore du terrain avec cette suite. Augustus Hill passe un nouveau cap, ces entractes sont encore plus dément et sont à mes yeux les passages les plus glaçants de la série. Jusqu’ou va t'il aller ? Cette saison fut tellement éreintante qu'une pause ne serait pas un luxe, bien au contraire ! La saison 5 attendra un peu ...
Cette ultime saison est une énorme déception ! Quelques surprises, souvent bâclé, on termine en eau de boudin et quel dommage ... Le sens de lecture qui était sa première qualité est réduit à néant, comment tout cela est possible ? On liquide les personnages à tour de bras, le message est des plus douteux, le cynisme poussé à son paroxysme me laisse pantois. Il était temps que sa se termine !