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    Vinyl
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    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 18 août 2016
    J'ai envie de chialer. Encore une étoile filante du rock…Partie trop tôt, comme toutes les autres. Sa dépouille pas encore froide repose déjà dans… les bacs à blu-ray, aux côtés des coffrets de Walking Dead. Comme une morte-vivante, justement. Peut-être aura-t-elle une deuxième vie en vidéo, la série rock se déroulant dans le New York des 70's du duo Scorsese/Jagger, tuée dans l'oeuf par HBO pour cause de rapport coût/audience pas assez rentable…Donc oui, c'est la mort dans l'âme que j'ai regardé le final pourtant euphorique de cette première et hélas dernière saison de "Vinyl". On sentait que ce n'était que les prémices d'une longue saga qui s'annonçait totalement électrisante et c'est déjà fini, à cause de types pas foutus de voir plus loin que le bout de leur carte Gold. Certes, avec une bonne vingtaine de morceaux par épisode - cette bande-son de malade, de fétichiste, de maniaque!!! - rien que le budget droits d'auteurs devait leur coûter une blinde. Mais rien à foutre! Ce feu d'artifice sonique est la bande originale de rêve d'un univers qui nourrit tous nos fantasmes! Voir l'envers du décor avec un tel sens de l'entertainment m'a transformé en canapé humain pendant deux jours. Les magouilles, luttes de pouvoir, batailles d'égo, compromis, trahisons, pétages de plombs, maccabées…Tout y est. Avec évidemment le sexe et la drogue. Le stupre. Le sang. La rage. L'excès, sans rien exagérer. Car dans ce monde-là, fiction et réalité ne peuvent pas être distinguées, le rock étant excès. Personne n'a jamais mieux retranscrit ça à l'écran que Scorsese qui réalise himself le magistral pilote de quasi deux heures. Ce rythme! Tout commence par là. Des bureaux d'American Century Records aux salles de concert, en passant par les boîtes de nuit, les locaux de répète et les studios d'enregistrement, ce gars-là t'embarque dans son beat et te lâche plus! Et Bobby Cannavale! Il est dément dans le rôle de Richie Finestra. Son trip Bruce Lee dans le 2ème épisode, c'est un putain de grand moment. Après son rôle de psychopathe dans Boardwalk Empire, il nous prouve qu'il avait la carrure pour porter un projet d'une telle ambition, et ça grâce à ce rôle en or massif de producteur cocaïné qui cherche son second souffle pour raviver la flamme de son label! Et souffler sur les braises encore brûlantes de l'âge d'or du rock! Il capte la lumière le bonhomme, faut dire qu'il envoie un peu de charisme groovy. Mais dans les épisodes suivants l'intrigue n'oublie pas de développer des personnages secondaires hyper-attachants comme Zak, l'associé juif prêt à hypothéquer sa maison pour produire un artiste découvert lors de la bat mitsvah très coûteuse de sa fille ou Lester, le talentueux bluesman trahi qui se reconvertit en manager revanchard. Les punchlines de Julius "Julie" Silver - "Un DJ acceptera de les passer à la radio si je le suce pendant qu'il sniffe un rail de coke sur le cul de Raquel Welch! " - c'est du caviar servi en intraveineuse! A propos de caviar, Olivia Wilde qui incarne Devon Finestra, on en parle ou pas?? Jamais au cinéma on ne l'avait vue comme ça, JAMAIS! Les saisons suivantes l'auraient amenée direct dans le carré VIP des rôles d'épouses sublimes meurtries par un mariage qui part en vrille, façon Sharon Stone dans Casino! Du Scorsese pur jus bien sûr. Les Affranchis, After Hours, Le loup de Wall Street… y a de tout ça évidemment. Mais qu'est-ce que c'est bon de croiser des petits rôles comme Plant et Bonham, Peter Grant, Warhol, Bowie, Lennon, Alice Cooper, Johnny Thunders, Gram Parsons, Stephen Stills, Elvis, le colonel Parker…C'est bourré de clins d'oeil et d'anecdotes sur l'histoire du rock. Un truc fait par des passionnés pour des passionnés, normal que ça fasse pas 10 millions de téléspectateurs. C'est pas un hasard si l'histoire débute en 1973, juste après cette période magique durant laquelle la créativité du rock était phénoménale. On sent une nostalgie sincère devant ce témoignage d'une époque en pleine mutation mais aussi une pure jubilation avec l'arrivée explosive du punk, la naissance du hip hop et du disco! La quête du nouveau son, du nouveau hit, le truc qui va te filer un shoot de pure adrénaline, symbolisée par Richie Finestra, cet homme à la croisée des chemins. L'histoire de ce mec qui est sur le point de tout perdre et qui doit faire des choix cruciaux, c'est Vic MacKey, c'est Walter White, la poudre dans les narines et les cheveux en plus! Un homme en équilibre instable, qui se retrouve dans une merde sans nom et dont les actes vont entraîner des conséquences sur son entourage. Un mec qui se débat corps et âme dans un milieu de dingue. Sauf que là c'est dans le chapiteau et les coulisses du big rock'n'roll circus des 70's que ça se passe, reconstitution foisonnante sublimée par une direction artistique transpirant l'amour du détail vintage aux quatre coins de l'écran. Quand on pense que les saisons 1 des grandes séries sont jamais les meilleures, on imagine carrément la suite que ça aurait pu donner. Ici, c'est juste la base rythmique qui est posée: batterie et basse, plus quelques gimmicks. Les saisons suivantes auraient apporté le riff, le refrain, le solo de guitare, le break, les cymbales qui vibrent, et bim! L'apothéose, man! Le potentiel, putain. Mais non, la suite de "Vinyl" a été froidement rangée au placard. Impitoyablement. Merde, Spinal Tap a pas eu un grand succès à sa sortie et puis c'est devenu avec le temps un truc complètement culte, qui en plus a marqué toute une génération de rock stars!! Sauf que HBO veut manifestement marquer toute une génération d'annonceurs. Bobby Cannavale a foutrement raison quand il déclare qu'HBO ne défend plus les créateurs comme avant. Nouvelle preuve: ils ont annulé le projet d'adaptation d'Utopia de David Fincher car les audiences en Angleterre étaient décevantes. Fuck!! Zéro prise de risques alors qu'ils se sont faits des couilles en or avec "Game of thrones"!!
    Tiens quand je repense à cette photo froissée que Richie Finestra trouve dans sa veste à la fin du show, cette photo prise par sa femme qui se retrouvera sur la couverture du disque des Nasty Bits, je me dis que c'était une triste prémonition. Et ouais, "Vinyl" avait annoncé sa propre mort avec cette image symbolique de la fameuse guitare Gretsch de Bo Diddley encastrée par Richie dans son téléviseur. Rock et TV ne feront décidément jamais bon ménage.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 22 avril 2016
    Une série pour les fans de musique, mais pas seulement. Le milieu mafieux et policier y joue un rôle pas seulement secondaire. Le casting est réussi, l'intrigue est intéressante. Personnellement j'y regrette le déballage un peu trop méthodique d'un artiste connu de l'époque par épisode, à un moment ça m'a semblé répétitif. Sinon les breaks musicaux servant d'interlude sont une réussite. Le final de la saison m'a beaucoup plus, il me tarde de voir l'évolution que prendra la saison 2. La série n'a pas eu le succès escompté, il me semble qu'elle sait un peu trop éparpillé dans différents objectifs, à vouloir top en faire...
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la saison 1
    3,5
    Publiée le 3 mai 2016
    J'ai eu la chance de voir le pilot au Grand Rex, dans le cadre du festival Series Mania et çà valait le coup ! La musique est évidemment primordiale et emmène la série. Le personnage d'Olivia Wilde est très prometteur. Quant à Bobby Cannavale, que dire : parfait !
    chris75000
    chris75000

    59 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    4,5
    Publiée le 9 avril 2016
    Après le rush du pilote signé par Scorsese en personne, les 3 épisodes suivants souffraient de la descente. Mais le cadre et les personnages posés, le développement de Vinyl prend une tournure des plus excitantes, celle d'une série noire au coeur d'un show biz en plein hystérie seventies. L'équipe du show a gardé (un peu de) sexe, (beaucoup de) drogues et (pas mal de) rock & roll, et s'appuie à loisir sur toute une cohorte de figurants plus ou moins bien campés : Bowie, Elvis, Lennon, Marley,... le potentiel est énorme !!!
    jeffextreme
    jeffextreme

    15 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 4 février 2022
    Intrigue un peu limite mais une série qui retranscrit incroyablement bien l'univers du rock et des maisons de disque. Y compris l'univers de drogue et d'excès des années 70. A voir. Dommage qu'il n'y ait qu'une saison.
    Florence R
    Florence R

    10 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 29 juillet 2017
    Qui n'aime pas le rock des 70´s (digne successeur des années blues et du phénomène hippie) ou tout simplement ne le connaît pas, et en France c'est le cas de beaucoup de personnes, ne peut ni comprendre, ni même apprécier Vinyl.
    Je ne savais pas que Scorsese himself avait réalisé le pilote (1h50 de déchaînement visuel et de montée d'adrénaline) lorsque je suis tombée en début de semaine sur la redif estivale de cette bien trop courte série estampillée HBO.
    Je n'ai pas vécu ces années post 68, de bruit et de fureur où tout semblait (encore) possible à une génération post guerre mondiale, mais encore engluée au Vietnam pour les Américains, mais je me suis nourrie plus tard de cette musique. Qu'elle soit purement britannique ou US, qu'elle soit les prémisses du punk, ceux du disco, du hip-hop pointant le début de son nez, toute l'énergie d'une génération est reconstituée dans Vinyl. Avec les excès, les abus, les délires que cette décennie a fabriqué.
    Et en cela Vinyl, est une reconstitution magistrale. B. Cannavale est à son meilleur, tour à tour agaçant, irritant, insupportable et dans les minutes suivantes charmeur, séduisant, irrésistible.
    Richie Finestra respire la Musique, il la devine, la sublime, au détriment de tout le reste (famille, amis, associés, lui-même).
    Les rails de coke, rappellent furieusement les témoignages de M. Scorsese lui-même, qui a moult fois raconté comment cette drogue, l'avait emporté dans les pires excès, mais paradoxalement, permis de réussir bon nombre de ses chefs d'œuvre.

    HBO a arrêté la production de Vinyl au bout de seulement 10 épisodes. Les changements de direction dans ce qui a été (et redeviendra?) l'une des chaînes télé les plus innovantes de ces 20 dernières années, ont très certainement pesé beaucoup dans ce brusque revirement.
    C'est bien dommage, car cette série, véritable bijou d'un monde dejenté, extrême, mais d'un apport et d'une richesse musicale fabuleux, méritait beaucoup mieux. Les plus jeunes téléspectateurs de la chaine payante ne sont très certainement pas assez curieux, ou tout simplement pas assez connaisseurs de la Musique des 70´s pour y avoir trouvé contentement.
    Pour les passionnés, elle va rester comme un marqueur majeur de l'époque dépeinte.
    Si vous aimez le blues, le rock dans sa diversité (psyché, garage, glam, etc.), le funk, voire même le disco qui fait quasi ses premières armes à cette époque, Vinyl vous enchantera !!
    Une mention toute spéciale à deux morceaux, aux antipodes l'un de l'autre :
    - Le morceau-titre du générique, " Sugar Daddy" par Sturgill Simpson
    - " Wild Safari" par le groupe de funk, Barrabas, véritable tuerie de Groove et d'énergie brute!
    catchfire
    catchfire

    10 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 18 juillet 2018
    Vraiment dommage que la série soit vue annulée.
    Casting réussi, même si la mayonnaise met du temps à prendre au niveau du jeu de l'acteur principal. Le personnage finit par être emblématique.
    On en apprend beaucoup sur l'industrie de la musique à cette époque, le tout avec cette petite touche Scorcesienne qui rappel des réalisations réussies
    Jérôme D.
    Jérôme D.

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 23 février 2017
    Ce qu'il manque, c'est le traitement sur la révolution culturelle et la créativité qui émane de cette période.
    La série se focalise trop sur le personnage principal et les thèmes sex/drogue/Rock'n'roll.
    Du coup, on a un scénario qui tourne en boucle et on s'ennuie... dommage, il y avait là un gros potentiel.
    Il faut attendre le dernier épisode pour en goûter les prémices et sentir la série décollée !
    Deco, fringues, design sont au top 👌
    Emmanuel D75
    Emmanuel D75

    11 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 4 décembre 2020
    Bonne série.
    Très bien construite.
    Les références musicales et/ou de société son bien choisies.
    Bravo pour la mise et avant des New York Dolls.
    J'aime le jeu de l'acteur principal.
    A voir, Très sympa.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 19 avril 2016
    Excellent !!

    Vraiment, cette série est une petite pépite dans le genre.
    L'atmosphère des années 70 est parfaitement retranscrite, l'histoire est très prenante ... Tout ca tout ca, bref vous voyez, mais bon c'est pas ca l'important.

    La musique !!! Elle transporte la série dans un autre univers !! La bande son de cette série est absolument géniale. De plus, elle est presque omniprésente et parfaitement intégré au schéma narratif. Cette musique vous prend par les tripes c'est dingue !!!
    Pas besoin d'être un grand fan de rock, blues ou jazz ... Il faut juste aimer la bonne musique.

    Alors si c'est votre cas, foncez et prenez votre pied !!!
    William Jeanneau
    William Jeanneau

    3 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 24 mai 2016
    Les cinquantenaires qui ont connu cette époque et qui ont biens tripés, seront heureux de retrouver tous les morceaux qui les ont fait planer et danser. On est embarqué dans une tornade qui nous rend accro au bout de quelques épisodes. Ceux qui n'ont pas connu cette époque, y trouveront l'esprit totalement respecté de l'époque ! Evidemment on ne peut que regretter le coté business qui comme toujours à pourri l'esprit funky, rock, pop et hippie, mais quel bonheur de retrouver l'ambiance et cette musique qui fera basculer l'humanité dans une nouvelle ère. Bravo, j'ai adoré :) J'espère qu'il y aura bien une suite, car y en a marre de ces séries qui commencent mais ne terminent jamais... !
    Corfe A
    Corfe A

    3 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 19 février 2019
    J'adore pour la musique. Pour l'histoire j'accroche pas trop. Sinon, si vous croisez Juno Temple, dites lui que je l'aime :)
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 11 janvier 2019
    Magnifique. De la musique à la maniere de raconter l histoire, Vinyl m a bercé le long de ses 10 épisodes. A regarder pour tous les fans de l ambiance 70's
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