Queer as Folk est sans aucun doute l'une de mes séries préférées. Alors que rien ne le laissais présager (début difficile, kitch à souhait, acteurs qui ne jouent pas toujours bien), on s'empreigne très facilement des personnages, de l'histoire, et de ce monde là.
Le scénario tourne autours de Brian, un jeune homosexuel qui couche avec un autre homme matin, midi, et soir. Il a tout pour plaire, des vêtements les plus luxueux aux voitures les plus chers, de l'appartement tout droit sortit d'un magasine de design au travail dans la publicité où il excelle. Il apparait aux yeux des autres comme l'homme parfait, et particulièrement aux yeux de Micheal son meilleur ami qui, au début de la série, est attiré par lui. Mais, au fil des épisodes, le mythe Brian s'écroule peu à peu pour se reconstruire sur de nouvelles bases avec ses amis.
Cette série, au public principalement gay, s'étend aussi à la communauté homosexuelle féminine, et hétérosexuelle. Comment ne pas craquer devant Emmett, la folle de service, Ted le comptable, Justin l'artiste romantique, Lindsay et Mélanie et la fameuse et unique Debbie?
Queer as Folk, qui laissait croire à ses début être une série qui n'irait pas plus loin que les clichés gay et kitch nous surprend agréablement au fil des saisons. Encré dans le réel, on se laisse aisément emmener avec toute la bande pour un petit parcours de vie où le bon comme le mauvais apparaît comme une leçon.
Malgré quelques acteurs qui sur-jouent, on y croit, et on veut y croire.
La série c'est fini en beauté avec la saison cinq, j'ose crier un grand bravo à toute l'équipe. Je le conseille vivement à tout ceux qui ont besoin d'un peu de couleur dans leur vie, pour une très bonne escapade hors de notre propre réalité.