Série dérivée ou simple préquelle à l'aventure bien connue, "Les dieux de l'arène" nous plonge plusieurs années avant que notre héros Thrace ne face ses armes et sa gloire. Découvrir un personnage secondaire de la saison 2 qui s'était fait absent pour de curieuses raisons, ici même nous le retrouvons pour le découvrir pleinement. Un premier champion moderne, Rebel, aimant les belles femmes et les armes, obéissant aux maintes caprices de ses propriétaires... Un personnage qui surtout est le quasi équivalent que le futur champion, apprécié de certains, détesté par d'autres, apprécié par son maîtres lui offrant les récompenses suites aux victoires, se trouvant de nouveau amis souhaitant en apprendre plus sur lui...
Tel Crixus en nouvel recrue totalement issue de la rue et des bas fonds de Capue.
Un début de saison ou l'on
remonte le temps sur cette fin de boucherie par le esclaves fraîchement libre, avec ce discours de gloire du Thrace, puis retour dans la passé avec ce casting ou l'on retrouve donc nos principaux protagonistes, "plus jeunes" mais moins bien célèbres que prochainement.
Une saison qui montre la différence mentale du maître Batiatus qui se voit forcer une cohabitation avec son vieux paternel.
Un père obséder par la gloire de la maison, de ses recrues, de son nom tous simplement, quitte à en oublier totalement qu'il en à un fils qui lui, ne se voit que dans son ombre éternelle.
Une saison qui met en avant la triste réalité de la vieille mentalité des anciens, ne pas vouloir modernisé l'ambiance générale, vouloir la gagne absolue, se résilier à l'amour fraternel que son son fils à envers sa femme, monter haut et jusqu'au sommet le nom de la famille...
Un relationnel très bien montrer qui va conduire à la perte du vieux père.
Niveau combattants, on retrouve avec envie tous ceux qui on fait la saison 1, même caractère, même envies, même jeu et enfin, le futur déchu Achûr en homme de combat sûr de lui. Une saison ou l'on découvre l'ancienne arène et ses nombreux défauts (trop petite pour les combats, aucune sécurité (même s'il n'y en avait guère à l'époque), des spectateurs pas franchement bien installés bref, une vielle enceinte de divertissement qui doit se voir disparaître. Comme les saisons principales, corruption, jeu de dupe, recherche de gloire supérieure, argent et politique, tout y est. L'épisode 3 fut particulièrement marquant puisqu'il montre avec horreur mais terrible réalisme, le goût impitoyable du sexe pervers des romains envers les esclaves. Humilier ces hommes mais surtout ces femmes en les faisant coucher avec quiconque leur plaira puis ensuite, leur délivrer leur haine de leur statut. Visuellement on ne change pas mais cela reste toujours aussi bon que kitsh. L'actrice secondaire Jaime Murray y incarne le nouveau visage charmeur et l'ambition supplémentaire. Une femme fatale, coquine, ultra canon, qui apporte clairement son charisme à la saison. Curieusement, certains esclaves n'étaient pas du tout humilier, Lucrécia en prenait particulièrement soin par bien des moments, un comportement totalement inhabituel et loin des prochains moments. Une saison dérivée ou préquelle géniale, bien courte mais avec un grand contenu et des très bons moments.