Une sitcom aussi culte que sa chanson (« Pour l'amour d'un garçon »), avec des personnages niais à souhait! Hèlène est sans contexte le porte drapeau d'AB Productions! Mais, voyons, c'est une lègende! Une jeune femme passionnante à ètudier, avec un caractère beaucoup plus riche que celui de l'homme! A savoir Nico, Cricri d'amour ou Josè qui ne pense qu'à forniquer! Hèlène, c'est en quelque sorte un Bisounours au grand coeur! Une femme sans cesse dèchirèe par les problèmes des autres! Elle en est parfois malheureuse et rend du coup malheureux tout son entourage! Rassurez-vous ça ne dure jamais très longtemps car on peut compter sur Johanna (l'amèricaine) et Laly (la brèsilienne) pour ègayer le quotidien d'un groupe d'ètudiants entre amourettes, chamailleries et rèconciliations! Bref, on parle de tout et de rien dans la chambre d'ètudiants et on rèpète dans le garage le même morceau avant de se retrouver à la cafète pour boire un coup! Le tout en imaginant un monde d'une beautè infinie! Et pourtant, la drogue, la violence et le VIH ne sont jamais loin! Mais Hèlène en combattante d'AB Productions sera remettre les mauvaises personnes à leur place (cf. le très mèchant Thomas Fava). A consommer avec ou sans modèration...
Une série plus que niaise : un "scénario" inepte, des interprètes très naturels (on a l'impression qu'ils découvrent leur texte en direct et qu'ils essaient d'y mettre une intonation, mais malheureusement pas la bonne), des rires en boîte qu'on ne sait pas où placer et qu'on emploie à tour de bras... La liste serait encore longue.
Bon! Ok! C'est très mièvre et bien solidement ancré dans des années 90 utopiques. Rien ne sonne vrai dans la série. Mais, bon, ça a un petit parfum d'innocence, de sucre d'orge et ça se suit bien sans réfléchir. Et contrairement à certains, je souligne le jeu remarquable de Rochelle Redfield et Sébastien Roch qui, vues les conditions d'époque (un jour de tournage = un épisode ), s'en tirent plutôt pas mal et ont été injustement boudés ensuite. La série peine à décoller. Au début, les histoires sont assez enfantines et c'est très mal joué. La série décolle quand elle devient un feuilleton avec l'arrivée de Laly et Sébastien et surtout qu'Emmanuelle Mottaz s'empare des scénarios en lieu et place de Jean Luc Azoulay mais s'écrase vite avec le départ de Johanna et Christian. Ceux qui les remplacent n'ont ni leur force ni leur charisme, hélas. Le reproche principal qu'on pourrait dresser est que tout est très manichéen. A regarder pour passer le temps mais on est à des années lumière des sitcoms américaines qui vont suivre, comme FRIENDS. Cette série est davantage à rapprocher des Punky Brewster, Ricky ou la belle vie et autres séries pour enfants US. Beaucoup d'imperfections donc mais c'est, et de loin, le meilleur cru de l'écurie AB productions. C'est dire!
Une série du début des années 90 bien décriée plus que de raison car elle est pourtant bien célèbre et a un public fidèle. On la compare à des sitcom américaines mais c'est bien peu comparable, au moins cette série a le mérite d'être bien française avec l'étroitesse d'esprit des français mais les américains au juste ne sont pas mieux juste différents et plus loin. Oui c'est relativement affligeant par moment, peu instructif et original mais une moyenne aussi basse c'est aussi de l'autoflagellation ou des générations aigris qui jugent sévèrement l'ancienne de cette époque.
« Hélène et les Garçons » représente l'essence des productions AB des années 90 : des intrigues répétitives et naïves, des dialogues simplistes et une mise en scène qui frôle l'amateurisme. Les acteurs, bien que sympathiques, livrent des prestations souvent plates et peu convaincantes. Regarder un épisode aujourd'hui donne un sentiment de nostalgie mêlé de gêne, tant l'ensemble a mal vieilli. On sourit en se souvenant des répliques et situations absurdes, mais cela reste un plaisir coupable. Malgré ses défauts évidents, la série a su trouver son public à l'époque et conserve une aura nostalgique chez ceux qui l'ont regardée jeunes. Toutefois, pour un regard plus critique et adulte, il est difficile de ne pas voir ses limites flagrantes et son côté daté. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Depuis les années 90, aucun réalisateur n'a su nous épater avec une œuvre telle que celle-ci. Hélène et les garçons, c'est d'abord un casting. Les comédiens jouent à la perfection et incarnent des rôles finement écrits. Chaque personnage est boulversant de profondeur, de complexité et de justesse. L'écriture est exceptionnelle, les dialogues sont riches et percutants. On est tantôt amené à rire tantôt à pleurer. L'humour est décapant C'est comparable à du Molière. Concernant les intrigues. Elles sont toujours inattendues. le suspens est au rendez-vous et on ne peut qu'apprécier les situations drolatiques qui s'enchaînent avec brio. Quant à la réalisation... Le grand cinéma de genre s'en inspire encore. Les partis pris sont surprenants mais toujours justifiés. L'idée du perchiste qui laisse son micro dans le cadre est tout simplement bluffante. La photo est sublime, le montage exceptionnel. Un bijou!
Généralement, je ne peux pas nommer la série comme horrible. Elle est utile pour apprendre le français familial et répondre aux questions de l'adolescence. Cependant, c'est pas déjà moderne, c'est-à-dire que les situations et les blagues ne touchent pas les spectateurs du 21ème siècle. En plus, la série n'est pas assez interactive pour moi, j'ai besoin de plus d'actions et de plus de changements dans l'intrigue. Mais mon opinion est subjective, regardez "Hélène et et garçons" et décidez vous-même.
Très belle série pour les nostalgique des années 90 sa se laisse regarder facilement et sa manque les série pour la jeunesse comme les émission télé proche du public