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Vinz1
175 abonnés
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3,0
Publiée le 13 novembre 2022
Pour les détracteurs de la première saison il n’y aura pas assez de changements significatifs dans celle-ci et après l’épisode introductif de « L’endomorphe », il faut vraiment attendre les deux derniers segments pour se régaler. En revanche, pour tous les fans de la saison précédente, les effets numériques et les décors utilisés sont, dans l'ensemble, très réussis, et l’on comprend facilement pourquoi la série se vend aussi bien à l’étranger et qu’elle soit tournée en anglais et en français. Il n’y a qu’à voir le casting international pour se rendre compte de son aura ! Par ailleurs, le concept des passerelles entre les différents segments avec des personnages qui interviennent sur des épisodes distincts est vraiment bien trouvé et pourrait, à terme, réveiller l’intérêt des spectateurs. Comme pour la saison 1, le résultat peut en laisser certains perplexes, mais quand on voit l’énergie déployée par Guillaume Lubrano pour porter son projet à bout de bras, on ne peut être qu’admiratif.
Une deuxième saison qui devient plus intéressante, même si certains segments manquent d'écriture, le résultat est bien meilleur que la première saison.
Cette deuxième saison est d'un cru égal à la première, la qualité des scénarios reste très inégale. Si vous recherchez un jeu d'acteur impeccable, une réalisation soignée et des twists inattendus, fuyez sans vous retournez, car ces historiettes décevront l'inconditionnel de science-fiction exigeant. En revanche, la distraction sera au rendez-vous pour qui trouve plaisir à côtoyer des archétypes pulps (le cow-boy, le baroudeur de l'espace, la courtisane...) et à se laisser baigner par l'ambiance spécifique de chaque épisode. L'épisode 6, sur la réalité virtuelle, est pour moi le plus honorable.
Mention spéciale à Dominique Pinon, excellent comme toujours et cabot (merci à lui d'aimer la science-fiction et de lui consacrer une partie de son talent) et à la sensuelle Frédérique Bel, émoustillante.