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Julien D
62 abonnés
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1,0
Publiée le 27 mars 2011
Après une saison 1 originale et palpitante, et une saison 2 tronquée mais encore efficace, cette 3ème saison nous sert différentes intrigues plus ou moins ratées et surtout truffées d'incohérences et de rebondissements "miraculeux". Plus la saison avance, plus les personnages agacent et deviennent inintéressants, excepté Sylar, toujours aussi savoureux. La voix off au début et à la fin de chaque épisode,iritante et risible, n'arange rien... Un nauffrage total.
La saison 3 de Heroes est tout simplement excellente, cette saison se découpe en 2 tomes qui sont assez différents les uns et les autres. Le premier tome plonge dans un genre héroïque - fantasy riche en informations plus ou moins inattendue et qui possède certains rebondissements. Les scènes d'actions ne manquent pas et il y en a dés les premiers épisodes. Le deuxième tome démarre avec un ton plus différents, un ton plus sombre et plus sérieux. Cette deuxième partie m'a fait un peu pensé à 24h Chrono. Malheureusement cette saison dispose de quelques défauts. On ne sait pas trop quelles sont les intentions des personnages et j'ai trouvé que Sylar a perdu en charisme, j'avais bien aimé son côté mystérieux dans la première saison. Je n'ai pas trop aimé ce que Matt Parkman et Angella Petrelli ont fait à Sylar à la fin.
La saison de trop ? Oui et non. En effet, d'un côté il est évident que nos amis scénaristes commencent à se répéter, et que le très grand nombre d'épisodes (25!) n'était pas franchement indispensable. Conséquence : les nouvelles pistes et enjeux sont beaucoup moins évidents que dans les deux premiers volets, d'autant que l'intrigue est parfois tellement touffue (notamment au départ) que l'on a bien du mal à trouver nos repères. De l'autre, force est de reconnaître que « Heroes » reste une œuvre ambitieuse, visuellement aboutie et capable de nous offrir quelques très bons moments, la tension étant parfois on ne peut plus palpable. De plus, si le script atteint donc parfois ses limites, reste de belles idées, à l'image de personnages évoluant parfois radicalement, si bien que l'ambiguïté est un minimum présente de bout en bout. Sans oublier cette terrifiante chasse aux « heroes », évoquant avec beaucoup de pertinence les heures les plus sombres du maccarthysme... La série s'essouffle un peu donc, sans pour autant que cela remette en cause notre visionnage de la dernière saison, en espérant que celle-ci conclura en beauté ce séduisant projet.
Avec la fin de la saison 2 on était en droit d'attendre quelque chose de mieux de la part des scénaristes sur cette saison 3 de Heroes mais force est de constater que ça tombe encore plus dans les incohérences, à croire que ça leur plait de faire de la crotte, et les personnages deviennent lourdingues. Quelle déception...
Aïe, aïe, aïe... Les dégâts commencent. La saison 3, coupée en deux volumes est un peu brouillonne. Difficile de dire clairement ce qui ne va pas dans cette saison. L'incohérence ? Les personnages défendent un but, l'abandonnent 2 épisodes plus tard pour un objectif tout autre. Les mauvais choix ? Sylar agit étrangement, son image de l'impénétrable serial killer impassible s'écaille, il montre ses failles. Mohinder est totalement anéanti par un choix scénaristique désastreux, devient une espèce de bête souffrante, type Goldblum dans "La Mouche". Claire tourne en rond et nous exaspère à vouloir toujours piquer sa crise d'adolescente qui veut se mêler de tout sans pouvoir rien y faire....
Pourtant il y a de bonnes idées, des directions suggérées qui sont très intéressantes, des changements psychologiques des personnages qui sont ne sont pas si illogiques, voire assez cohérents. Seulement voilà, on ne va pas au bout des choses, toute idée est abandonnée en cours de route et posée de façon bâclée ou comme un cheveux sur la soupe. On a des aperçus de futur qui ne servent à rien dans l'intrigue, des personnages bidons qui n'apportent rien non plus (la fameuse soeur-Tornado d'Angela Petrelli, par exemple), des décisions absurdes de certains personnages qui sont balayés plus tard pour en revenir au départ.
Sylar ne devient pas moins une plaie pour les Heroes plutôt qu'une menace. Le mythe est ébréché, c'est bien dommage... mais cela permet aussi de lui donner encore plus de profondeur et d'empathie d'un autre côté. C'est encore lui qui s'en sort le mieux... Bref, beaucoup d'intentions, d'idées bonnes ou mauvaises. Mais tout cela nous est livré un peu n'importe comment comme si on nous avait balancé un tas de feuilles avec les idées de scénaristes et qu'on nous avait dit "tenez, démerdez-vous avec ça !". En fait le problème c'est qu'Heroes a peur de se mouiller, tourne en rond, amorce des idées audacieuses mais craint de chambouler sa mécanique bien huilée, alors du coup rien ne pareil abouti, assumé et donc tout commence à se décrédibiliser.
La saison 4 a fort à faire pour rattraper cette saison plutôt décevante. Malgré tout, on garde le plaisir de voir nos Heroes et on veut impérativement savoir la suite (espérant qu'elle sera de meilleure qualité) !
Cette saison se décline en 2 chapitres, qu'il convient selon moi de commenter distinctement:
Chapitre 3 (épisodes 1 à 13): Il fallait un grand coup de balai pour relancer la série, et les scénaristes se sont lâchés! Dès le départ on est noyé entre révélations, sauts dans le temps et nouvelles pistes d'une saison qui démarre sur les chapeaux de roues. Les persos non convaincants sont virés manu militari, des liens tirés par les cheveux sont créés entre les anciens et on mélange visions de l'avenir avec fantômes du passé pour développer une alliance à la X-men contre un ennemi bien coriace, le tout sur fond de drame familial chez les Petrelli. Pas mal d'incohérences, de retours improbables et de héros qui changent d'avis comme de chemise effritent la crédibilité de la série, mais l'effort est réel pour les fans qui resteront scotchés à l'écran.
Chapitre 4 (épisodes 14 à 25): La chasse aux sorcières est lancée! Rappelant les heures noires du Maccarthysme, le gouvernement américain autorise la traque puis le conditionnement des mutants en vue de protéger l'humanité, rien que ça, et le tout à l'initiative de l'un d'entre eux! Bien sûr, le tout va déraper vers des alliances sans lendemain, des changements maladroits d'orientation scénaristique et des réapparitions abracadabrantesques (genre une blonde qui contrôle l'eau...), mais dans l'ensemble la mission est réussie, à savoir le maintien d'une certaine tension au fil d'épisodes qui gardent leur fil conducteur, de bonnes idées de réemploi (Rebelle, Noé), et un final vibrant réussi. C'est pas du grand art mais on suit le show avec plaisir.
Je viens de finir la saison 3 et j'ai été quand même assez déçue... Certains héros perdent certains de leurs pouvoirs d'autres en récupèrent (on se demande comment d'ailleurs)... et l'un deux est éliminé par Sylar à la fin... La 1ère et la 2ème saison étaient les meilleures, après çà tourne un peu en rond... Je m'attendais aussi à un combat final mais rien... Dommage...
À partir de cette saison la série se dégrade en qualité. J'ai l'impression que les scénariste ne savaient pas ou aller et ont donc improvisé. J'ai quand même apprécié la saison.
Beaucoup plus noir que les saisons précédentes, on a des doutes sur qui sont les gentils et qui sont les méchants et ça j’ai adoré, il y a un peu plus d’humour, on apprend des infos sur le passé de certains personnages et sur l’origine de leur(s) pouvoir(s). Certains personnages perdent leurs pouvoirs et ne les retrouvent qu’à moitié et je trouve ça vraiment dommage. Ca fait 3 saisons que j’attends un grand combat pouvoirs vs pouvoirs mais ça n’arrive jamais, il n’y a qu’à la fin de la saison mais pour finir il ferme la porte et on ne voit que des lumières à travers la porte et on entend des bruits de bagarre…FRUSTRANT.
Après une saison 1 plutôt réussie, et une saison 2 tronquée par la grève des scénaristes, on attendait impatiemment la saison 3 de Heroes. Las ! Cette saison est affligeante de bout en bout. Indigence des dialogues, la palme revenant aux salmigondis pseudo-philosophiques de Suresh en début et de fin d’épisode, même si les niaiseries proférées régulièrement par Nathan (qui par ailleurs bénéficie d’une résurrection miraculeuse qui ne semble choquer personne) sont également assez savoureuses. Incohérence totale des faits et gestes des personnages, qui ne craignent pas de se contredire totalement d’un épisode à l’autre ; le champion du monde étant là encore Nathan, qui décide dans un épisode de donner des pouvoirs à tout le monde avant de changer brutalement d’avis et de proposer plutôt de traquer et d’enfermer tous les héros, navrant… Sylar n’est pas en reste, le pauvre est incapable de garder une conduite à tenir pendant plus de 2 épisodes, je crains un Alzheimer foudroyant… On subit encore quelques incursions dans le futur, dont on se demande bien à quoi elles servent, vu qu’on ne les a jamais vu se réaliser un tant soit peu. Parkman, dont le jeu consiste essentiellement à prendre un air constipé pour bien montrer qu’il est télépathe, est entraîné dans une pseudo-romance futuriste, malheureusement pour lui sa future conquête décède dès qu’il la rencontre. Claire ne sert strictement à rien, hélas son immortalité la rend impossible à expulser de la série, il faudrait peut-être la déporter sur la lune. Hiro est pris dans des intrigues dont l’imbécillité m’interdit d’en parler plus précisément. Angela est insupportable de bout en bout. Bref, une catastrophe absolue, des scénaristes probablement alcooliques qui n’hésitent pas à pomper sans vergogne de vieux épisodes des X-men, vivement la saison 4.