Troisième et dernière (ouf!) saison d'une des séries les moins intéressantes que j'ai pu voir ces dernières années (je suis assez sélectif, soyons toutefois honnêtes). Au programme : un peu les mêmes défauts que dans le précédent volet. Formatage, réalisation faiblarde, effets spéciaux parfois approximatifs, grosses faiblesses de scénario, incohérences, sans oublier certains personnages évoluant de façon spectaculaire... Tout est bon pour arriver à remplir ces treize épisodes sans se prendre trop la tête niveau rigueur et qualité du spectacle. Maintenant, et même si l'on a pas spécialement envie de voir la suite une fois l'épisode terminé, lorsqu'on est devant, ça passe. On ne s'ennuie pas trop, il y a un minimum de rythme, il se passe des choses (un minimum, du moins) et même s'ils ne sont pas toujours amenés avec beaucoup de finesse (euphémisme), les enjeux restent suffisamment importants pour que l'on ait (vaguement) envie de connaître le dénouement. Il faut dire que cette ultime saison avait déjà un problème à la base : le roman de Stephen King se terminant à la fin de la seconde, il fallait imaginer une toute nouvelle intrigue, et sans le matériel d'origine, c'est beaucoup plus compliqué. Dommage, car tout n'est pas à jeter : l'embrigadement de toute une ville par une sorte de « gourou » malveillant (au passage fort bien interprété par Marg Helgenberger), la volonté de ne pas faire un banal copier-coller de ce qui a été fait précédemment (même si ça y ressemble un peu, par moments), créer un rapport de force différent entre les personnages... Et puis, bon, il y a toujours mon rayon de soleil, celle m'ayant permis d'arriver au dénouement sans trop de dégâts : la sublime Rachelle Lefevre, qui donnerait presque envie d'aller sous le dôme rien que pour elle... Toujours est-il que je n'étais vraiment pas mécontent une fois le dernier épisode terminé, car sans être un naufrage total, cette adaptation du « King » ne restera clairement pas dans les mémoires, si ce n'est, à l'extrême rigueur, une première saison plutôt regardable. Allez, on passe à autre chose !