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NarnoNarno
39 abonnés
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4,0
Publiée le 4 mai 2020
Pas de rupture, d'histoire, de rythme, et surtout de ton. Les 2 premiers épisodes démarrent fort, la suite s'implique davantage dans un long jeu d'échec passionnant. La causticité n'a pas pris une ride, le cynisme est toujours au rendez-vous. Menée tambour battant par son duo qui enflamme tout sur leur passage (Spacey/Wright), cette deuxième saison assure aussi bien que la première !
Dans la "saignée" du premier avec encore plus d'ambitions ! On se prend quelques gifles avec encore une fois un scénarios au top et des acteurs toujours géniaux !
Personnellement, je trouve que le monde de la politique est un univers passionnant et beaucoup trop méconnu par le monde du cinéma et de la série. Qu’on se limite jusqu’à présent qu’à la « petite maison dans la West Wing » était quelque-chose qui me chagrinait beaucoup. Heureusement, depuis il y a eu « Borgen » pour la version soft des gentilles démocraties d’Europe du nord, mais surtout, il y a maintenant aussi la version trash : cet « House of Cards ». Dans la première saison, j’avais aimé l’esprit hypocrisie / coups-bas / cynisme / jeux d’alliances / actes qui en cachent d’autres et – je l’avoue – ce début de seconde saison m’a au départ fait un petit peu peur. En effet, pour ses débuts, cette saison 2 s’orientait davantage vers un aspect polar, oubliant finalement l’univers politique dans lequel la série baignait. Heureusement, ce n’était là qu’un artifice (bien foutu d’ailleurs, qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit) le temps de positionner de nouveaux pions. Or, une fois la chose faite, la nouvelle partie d’échecs est juste splendide. Il y a trois choses que j’adore dans cette saison 2. D’abord, c’est ce talent d’écriture. La série parvient à faire en sorte que chaque fin d’épisode soit un cliffhanger de malade qui rende totalement accro. Sachant que la série n’a aucune limite morale, il est souvent bien difficile d’anticiper ce qui va pouvoir survenir. Ensuite, si le suspense fonctionne aussi bien, c’est que bras de fer annoncé à la fin de la saison 1 entre Underwood et Tusk montre toute la confusion qui s’opère dans les arcanes du pouvoir entre lutte de personnes et lutte d’institutions. En cela la série fait tomber un miroir aux illusions qui froid dans le dos, osant ramifier cette démarche jusqu’aux enjeux internationaux. En cela c’est vraiment brillant. Et enfin, là où je trouve cette série juste exceptionnelle, c’est que chaque péripétie conduit à un nombre incroyable de questionnement sur le fonctionnement de notre monde et sur la moralité de chacun. Franck est-il un salopard qu’on se doit d’haïr ou bien est-il au contraire le seul gars qui a compris comment fonctionner le système et comment survivre en lui ? « House of Cards » est une série d’autant plus captivante qu’elle est effrayante. Or, pour ma part, je n’attends qu’une seule choses : ressentir de nouveaux frissons, ceux que me procureront la saison 3…
[...]House of Cards saison 2 est dans la continuité de la première. Nous retrouvons les ingrédients qui ont fait son succès : Kevin Spacey, le thème et l’intrigue. Le scénario utilise avec brio des évènements réels pour l’adapter à la série, renforçant l’immersion du spectateur. La fin justifie tous les moyens éthiquement malhonnêtes du couple Underwoord, même les plus horribles. Cette froideur à toute épreuve du couple nous intrigue et nous touche aux moments où le ton change. La complexité renforcée est avérée, et nous donne du fil à retordre pour suivre Frank Underwood dans son ascension jusqu’au sommet. Jusqu’où va aller House of Cards ?
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On avait laissé Frank Underwood tout juste auréolé du titre de Vice-président des Etats-Unis, à la fin de la première saison mémorable de House of Cards. Après treize épisodes émaillés de savoureuses manipulations et d'impitoyables décisions, le membre du Congrès tenait enfin sa revanche sur ceux qui l'avaient trahis. Et le voilà maintenant, "tout près de la présidence", comme il nous le dit lors de son investiture. Seulement, son périple pour accéder au poste suprême pourrait se révéler encore plus ardu que par le passé. La journaliste -et accessoirement ex-amante- qu' Underwood avait à sa botte, Zoé Barnes, pourrait bien lui miner le chemin. Lancée sur l'enquête du tragique destin du député Peter Russo, avec ses deux collègues Lucas Goodwin et Janine Skorsky, la jeune reporter du Slugline pourrait bien remonter jusqu'à lui. Et comme si ça ne suffisait pas, la route déjà bien tortueuse du nouveau Vice-président va également (re)croiser celle d'un Raymond Tusk bien décidé à garder l'influence qu'il a sur le président Garrett Walker. Underwood et sa femme Claire vont devoir se montrer encore plus machiavéliques - si c'était encore possible - pour parvenir à leurs fins. Mettons les choses au clair d'emblée: cette nouvelle saison n'a rien à envier à la précédente, en terme de scénario, de personnages ou de cohérence. Ces treize nouvelles étapes dans la vie des Underwood sont autant de machinations sinueuses, de coups (bas) de maître et de chocs que ce dont nous étions témoins au long de la saison 1. D'ailleurs, la relation de proximité que Frank Underwood entretien avec nous synthétise parfaitement la nuance qui s'établit dans cette nouvelle période de sa vie: plus subtile. Le nouveau Vice-président casse le quatrième mur de manière plus discrète et ambigüe. Pour ainsi dire, on a parfois du mal à discerner s'il s'adresse directement à nous ou à son interlocuteur, floutant encore plus la frontière de son intimité. La réalisation est une fois de plus au sommet. L'ombre de David Fincher plane sur chaque épisode : on retrouve cette précision chirurgicale à tous les plans. Et également dans cette dualité entre la froideur des actes d' Underwood et cette humanité qui transparaît de la glace avec parcimonie. Carl Franklin, James Foley, John Coles, Jodie Foster (oui, oui) et même Robin Wright se succèdent et contribuent à conserver cet esprit de rigueur méthodique. Les acteurs sont toujours aussi impressionnants: Kevin Spacey et la même Robin Wright règnent en maître au milieu d'interprètes qui sont sur la même ligne de perfection. Michael Kelly approfondit encore plus son personnage de Doug Stamper, poussant l'ambigüité très loin (comme si la série en avait encore besoin). Les petits nouveaux Molly Parker (Jackie Sharp, qui succède à Underwood au Congrès) et Derek Cecil (Seth Grayson, attaché de presse du couple) apporte humanité et nouveauté à une série qui aura décidément su gérer l'après- saison 1. Netflix a manifestement compris que les séries ne peuvent rivaliser avec le septième art que quand y met les moyens. Et House of Cards est en passe de s'imposer comme la plus grande série mêlant thriller et politique.
Allez c'est parti pour la saison 2 à laquelle on pourrait faire le même reproche qu'à la première à savoir des personnages secondaires qui se laissent trop faire face au machiavélisme de notre cher et tendre personnage principal, en particulier le Président des Etats-Unis... Autour du vice-président et de son épouse, aucun personnage fort si on excepte l'homme de confiance d'Underwood et l'ancienne escort... Mais en dehors de cela, autant la saison 1 se laissait voir d'une manière soutenue mais sans être pleinement captivante, autant la saison 2 est très addictive... En effet, la moitié de la saison 1 était consacrée à la présentation des différents personnages alors que dès un premier épisode fracassant, la saison 2 nous plonge directement dans les magouilles, manipulations et autres choses toutes aussi charmantes de Frank Underwood pour devenir calife à la place du calife, avec évidemment l'aide très précieuse de sa Lady Macbeth encore plus Lady Macbeth qu'avant. On se focalise surtout sur les points de vue de ce couple de véritables enculés, et le pire c'est qu'on a envie qu'ils parviennent à leurs objectifs... Et dans les rôles de ces derniers, Kevin Spacey et Robin Wright sont particulièrement en grande forme. Bref on suit tout cela frénétiquement, à peine commencé qu'on est déjà à l'épisode treize sans s'en apercevoir. Autant dire qu'on attend avec impatience la troisième saison...
Franck Underwood est de retour. Dans ses nouvelles fonctions acquises à la fin de la première saison : le poste de Vice-président. Il s'agit d'un poste honorifique, dixit l'intéressé : "sourire aux photographes et faire des signes de la main à la foule". Mais ce n'est pas évidemment ce qui l'intéresse à ce poste. Il ne fait aucun mystère de son souhait le plus profond : la Présidence elle-même. Et être à 3 portes du bureau ovale s'avère bien pratique. Au-delà des différentes personnes et moyens qu'il saura trouver pour pousser le Président vers la sortie, tel un espion de la Guerre Froide, il sait jouer sur les deux tableaux. Il souffle en permanence le chaud et le froid à ses différents interlocuteurs. Et quand l'un d'eux fait le lien avec un confrère de l'autre bord, il le discrédite et mens à tour de bras. Jamais avare en coup bas, en manipulation, il mène son navire à bon port, même s'il faut naviguer près des rochers. Le scénario est bien la pierre angulaire d'une bonne série américaine, et celui-ci sait à la fois aborder des sujets très pointus d'un point de vue politique, disons-le "technique", sans jamais s'y appesantir, pour seulement donner au spectateur une compréhension du jeu du pouvoir dans lequel se trouve notre machiavélique Franck. Et en même temps, dans de rares passages, dont l'importance est beaucoup plus grande que le temps qu'il lui est consacré à l'écran, on perçoit les vrais sentiments, l'humanité cachée derrière les faux sourires, les apparences, les choses qui tiennent à cœur aux principaux protagonistes : son amitié improbable mais vraie avec Freddy; le transfert émotionnel de Claire pour la femme-soldat Megan, ou l'amour sincère mais incompatible avec la politique de Jacky Sharp pour Remy Danton. Maintenant qu'il est au pouvoir, je me demande ce que pourra être la 3ème saison, si ce n'est les futurs épreuves à surmonter tel que le journaliste jusqu'au-boutiste en prison, le hackeur ayant retrouvé son courage, la prostituée compromettante ayant repris sa liberté...
des personnages secondaires ridicule, des naïfs des aveugles des imbéciles , c' est surjoué on y croit pas une seconde tant le ridicule atteint des sommets
suffit de voir comment se comportent le président des états unis ou la secrétaire d' état face au magicien underwood qui juste en 2 phrases magique fait changer d' avis des gens qui n' ont aucun intérêt a faire ce qu' il dit ^ spoiler: passons le ridicule de la scène de la cuisine et du plan a 3
pour faire un bon méchant cynique machiavélique il faut du répondant en face or la c' est le vide intersidéral
Assez différente de la première, la seconde saison de "House of Cards" marque un net retour vers les caractéristiques plus "classiques" de la série TV : une moindre prépondérance de la mise en scène, qui, si elle reste plutôt bonne (de nombreux épisodes sont signés par James Foley, d'autres par Jodie Foster par exemple), n'a plus l'excellence du travail de Fincher, et surtout la prolifération de l'intrigue se déployant désormais autour de personnages plus nombreux. Ces deux aspects expliquent un indiscutable affaiblissement formel de la série, mais, et c'est la très très bonne nouvelle de la saison, ne viennent pas dégrader l'intérêt que l'on peut lui porter. Car la description froide et minutieuse des manoeuvres impressionnantes aux quelles se livre le couple Underwood reste toute aussi stimulante, puissante et fascinante que dans la première saison, voire encore plus forte, au fil d'épisodes qui inscrivent mieux le récit au sein de la politique intérieure et extérieure des USA : le conflit économique avec la Chine et les négociations serrées avec les Républicains pour éviter le "freeze" des institutions sont les deux points - réels, ou du moins traités avec beaucoup de réalisme - autour desquels s'articule la stratégie de Frank Underwood, et grâce à cela, l'intrigue politique est de fait encore plus réussie. Un seul bémol en fait cette fois, l'incroyable maladresse d'une scène "sexuelle" au cours du onzième épisode, qui vient stupidement - et inutilement - détruire une grande partie de la fascination que le couple Underwood exerçait jusqu'alors sur le spectateur... un choix scénaristique pour le moins discutable.
Une deuxième saison aussi excellente que la précédente. On rentre rapidement dans le vif du sujet. Frank Underwood se montre toujours aussi retord dans ses manipulations, réservant de purs moments jubilatoires tout au long de la saison. Mais cette fois-ci, il est accompagné par de nouveaux personnages tout aussi dangereux que lui, mais surtout les anciens ont appris les règles du jeu. Ce qui nous laisse donc une saison intense du début à la fin et même si on sait comment ça va se terminer (vu comment s’est terminée la saison 1), on se demande comment on va y arriver. Et l’entrée en jeu de la Chine aura son importance. Francis va perdre un peu de ses plumes au passage, mais la riposte est tellement géniale. Sans parler des histoires annexes, tout aussi captivantes que l’intrigue principales, donnant du fil à retordre aux protagonistes. Quant au final…mouahahahahahahahah ! Juste excellent, jubilatoire, génial et surtout, préparant le terrain d’une suite qui s’annonce passionnante. Sur le casting, là aussi à l’image de la première saison : tous sont vraiment très bon. Kevin Spacey survole de plus en plus la mêlée, mais Robin Wright se défend tout aussi admirablement, tout comme les autres personnages plus ou moins secondaires. Techniquement, c’est encore du très haut niveau : une musique superbe, des décors encore plus extraordinaires et une mise en scène toujours soignée et maîtrisée. Avec cette deuxième saison, House of cards s’instaure d’autant plus comme une des trois meilleures séries proposées par la télévision actuellement.
La question était de taille : pouvait-on faire aussi bien voire mieux après une première saison d'House of Cards quasiment parfaite ? La réponse est évidemment négative mais cet acte II est tout de même une jolie réussite. Malgré l'énormité des ficelles de certaines intrigues, le tout se laisse regarder, suit directement la fin de la saison 1 et voit toujours ses acteurs dans un jeu incroyable qui mérite moult récompense. L'interview de Calire reste un grand moment de suspense télévisuel.
Le pouvoir américain n'a jamais été aussi jouissif. L'inspiration des scénaristes livre des affrontements d'une qualité majeure. La vengeance, la trahison et le meurtre sont des outils comme les autres dans une nouvelle maison de cartes, celle-ci d'un blanc chromé. Si Robin Wright déchire déjà l'écran dans un rôle impérieux à sa hauteur, Kevin Spacey fait bien plus : il explose la mentalité de l'interprète pour devenir un symbole de la politique véreuse et souciante de ce qu'elle peut s'offrir. Chaque instants passés à leurs côtés nous rendent peu à peu addictifs. Il n'y a qu'une baisse de forme : l'épisode cinq, aussi étrange que plat et inutil. Après, le débat repart, l'intrigue redémarre, et notre respiration, bien que saccadée, reste acclimatée face à cette série de grande qualité.
J'avais fait une critique positive de la saison 1. Mais, dès les premiers épisodes de la saison 2, on constate que la série s'essouffle et que les scénaristes manquent d'imagination. Le mécanisme devient très vite évident : en parallèle des magouilles politiciennes, des réformes sociales (ou plutôt anti-sociales), la vie de couple du personnage principal et l'intrigue criminelle. Cette dernière est la plus intéressante, car les autres sont très, très répétitives, de sorte qu'on se lasse assez vite. Difficile de tenir des heures, même avec d'excellents comédiens...
Après une excellente première saison, la seconde reprend sur les mêmes bases avec l'ascension vers le pouvoir de Franck Underwood prêt a tout pour arriver à ses fins. spoiler: Et cela commence très fort avec la mort de Zoe Barnes dés le 1er épisode, événement plutôt couillu de la part des auteurs mais qui finalement s’avère plutôt handicapant pour le suspense et l’intérêt de la série.
Car il est dommage que le scénaristes aient évincé un peu trop tôt les journalistes de cette saison, laissant le champ libre à Underwood, ce qui a profondément nuit au rythme de celle ci.
Le milieu de cette saison demeurant moins passionnante que la précédente à cause des sempiternels lutte de pouvoirs, manipulations qui sont certes nécessaires mais quelque peu ennuyeuse a fortiori. Heureusement que la fin justifie les moyens et que cela n'entache pas la qualité globale de la série toujours aussi bien emballé mais on aurait aimé quand même que Franck Underwood soit un peu plus en danger, peut être pour la prochaine saison.