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NarnoNarno
39 abonnés
626 critiques
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4,5
Publiée le 19 avril 2020
Voici donc les coulisses de Washington, et c'est peu dire si elles sont bien encombrées, malsaines et peu recommandables. Et ceux qui les fréquentent ont les dents bien longues et acérées, les ambitions bien prometteuses mais incertaines, une hargne sans pareil et des méthodes toutes sauf orthodoxes. Cette première saison de "House of Cards" pose tout suite le ton: spoiler: la Maison Blanche domine un océan peuplé de requins dont la vie est en sursis à la moindre faiblesse. Cette série est un monument de cynisme, de manigances et de tactiques politiques où le règne réside dans les mains du plus fort et du plus perfide. Tout sonne vrai, et ça donne froid dans le dos. L'ombre de D.Fincher se reflète dans la réalisation feutrée et millimétrée, qui n'entame en rien dans la mise en scène d'un scénario bien alambiqué et retors. "House of Cards" a également un duo d'acteurs et de personnages qui rafle la mise: K.Spacey monumental et R.Wright sublimement charismatique. Très prometteur pour la suite, ce premier opus est un ravissement d'impudence, aussi réaliste que flippant.
C'est extrêmement bien écrit et si le scénario est tiré ou inspiré de personnages ou de faits réels, ça fais froid dans le dos ! Série très rusée ! Kevin Spacey et Robin Wright sont exceptionnels !
Très grosse déception que cette saison 1. Les six premiers épisodes ne sont qu'une entrée en matière sans beaucoup de pédagogie.
C'est très long, souvent ennuyeux et j' ai dû m'accrocher pour aller jusqu'au bout à partir du huitième épisode.
Le scénario n'offre (selon moi) presque aucun intérêt ni aucun aspect addictif entre les episodes.
Il n' y a aucune ou si peu d'analyse psychologique de ce couple nauséabond. Lui est selon toute évidence un pervers narcissique. Elle, est pourvue d'un bon niveau de toxicité mais semble capable de ressentir un vague sentiment de compassion en voyant la souffrance humaine.
La dimension sexuelle des deux personnages ( lui a vécu une relation homosexuelle pendant sa jeunesse, elle est ambiguë) est très vaguement esquissée.
La saison 1 ne m'ayant pas emballé, j'arrête l'expérience avec cette série ( selon moi) largement sur cotée.
Le spectateur intéressé par la thématique pourra visionner " tempête à Washington" de Otto Preminger, " Nixon" et "W" de Oliver Stone et "Vice" de Andrew Phillips. La comparaison avec ces références est terrible et ce " house of cards" montre par contraste qu'il ne vaut pas tripette.
Robin Wright est une actrice malheureusement sous employée au cinéma et le rôle quel tien ici est beaucoup trop réduit pour donner un soupçon d'intérêt à cette série.
Il n' est pas impossible que le succès de la série et le rôle interprété par K.Spacey ne lui ait pas fait que des amis. Il fut renvoyé et la saison 6 ( la dernière à ce jour) s'est faite sans lui.
La présence du talentueux David Fincher derrière la caméra, pendant les deux premiers épisodes, me semble correspondre à la partie la moins intéressante de sa filmographie.
David Fincher, Kevin Spacey, politique et coups durs... Il ne m’en fallait pas plus pour susciter mon intérêt, surtout que les bonnes surprises ont su suivre très rapidement. Première bonne surprise, ce ton très particulier qu’adopte la série. Le personnage de Kevin Spacey s’adresse souvent face caméra aux spectateurs, comme pour les mettre dans la confidence. Cela nous confère le rôle de ceux qui ont enfin accès à l’arrière de la scène, et il faut avouer que c’est assez jouissif car cela donne forcément accès à une double lecture pour chaque scène. Cette astuce fonctionne d’autant mieux que l’écriture est excellente, très crédible, et que Kevin Spacey a vraiment l’épaisseur qu’il faut pour incarner ce personnage remarquable d'ambiguïté (...parce que oui, je trouve que la série donne suffisamment d’éléments pour qu’on le perçoive autrement que comme un salaud.. Moi je trouve qu’il nous est plutôt présenté comme un lucide désabusé qui connait les règles du jeu). Autre bonne surprise aussi, la présence de Robin Wright. Elle m’avait déjà scotché dans « le Congrès » (qui n’est pas un film politique contrairement à ce que le titre laisserait penser) et qui incarne là aussi un personnage remarquable d'ambiguïté. C’est un magnifique pendant féminin qui m’apparait indispensable à la série et à son enrichissement. Mais bon, franchement, ce qui est aussi pour moi la pierre angulaire de cette saison, c’est son final. Alors que la série était déjà très bonne avant les deux derniers épisodes, le final lui donne une dimension absolument dantesque. Là franchement, il y a du bon. Espérons que l’ami Fincher sache enchaîner...
Excellente série digne de Shakespeare et dérangeante avec sonspoiler: chantage sexuel .Kevin Spacey est plus vrai que nature, vraiment machiavélique au sens politique.La série ne donne pas envie d' être politicienspoiler: spoiler:
J'ai plutôt bien accroché dès le 1er épisode à la série (je me suis arrêté à l'épisode 11 de la 1ere saison). Mais j'ai vite déchanté quand, au fil des épisodes, je me suis rendu compte que la méchanceté des personnages principaux n'allaient pas en s'améliorant. Je ne suis pas capable de prendre du plaisir à regarder des personnages aussi odieux, manipulateurs et machiavéliques. Le tout sans une once de compassion, de regrets ni conscience morale. L'épisode 11 a été la goutte d'eau. Je sais déjà pas comment j'ai fait pour tenir jusque là. Peut-être une petite espérance au fond de moi que les personnages seraient plus humains...et c'est l'inverse qui s'est produit... Dans le même genre de serie, j'ai beaucoup aimé Designated Survivor. Dans cette série, le héros de l'histoire est tout bonnement l'opposé de Franck Underwood.
Quel Ennui Regarder 3 episodes et ca ma suffit,pas parce que les acteurs sont mauvais NON mais c'est tout simplement pas mon genre la politique retranscris en films ou série car c'est mou du genou sa manque de rythme et sa parle vraiment pour rien dire pour combler et meubler La narcolepsie quel fléau
Voici le maître mot de cette série. J'ai eu tout de suite envie de regarder la série car voir Kevin Spacey avoir le rôle principale d'une série mettant en scène le pouvoir et la vendetta est une super idée !! Le résultat est vraiment très surprenant. L'alchimie prend tout de suite. Les dialogues sont excellents, l'histoire très bonne, à la fois simple mais en même temps très complexe. Les personnages secondaires font partie intégrante de la série et ça aussi c'est une bonne nouvelle !
Mais la petite chose qui fait toute la différence c'est de voir à plusieurs moments dans les épisodes Kevin Spacey s'adresser directement aux téléspectateurs (alors même qu'il est en train de prononcer un discours par exemple). Ce mode de communication direct avec le publique est totalement jouissif !!! On ne peu s’empêcher que d’idolâtrer le personnage principale Frank Underwood. Après un épisode on a qu'une seul envie c'est de goûter à ce pouvoir ! Une série m'a rarement autant motiver a en voir plus !
Je cherche à travers les critiques les raisons qui placent cette série au top... mais rien ne me convainc. "scénario machiavélique" ? je pense avoir vu bien mieux par ailleurs (en films ou séries) et David Fincher cherche surtout ici à compliquer le scénario pour nous alourdir l'esprit... Comme si la politique fonctionnait réellement ainsi... Les personnages ? entre l'épouse sans éthique, la pseudo reporter incarnée par une gamine de 15 ans et un jeune et faible politicien camé, seul le personnage de Kévin Spacey, il faut le reconnaître, en impose. Par ailleurs, la relation avec la journaliste est malsaine (il pourrait être son grand-père...) et vient de nulle part. Cette série tourne trop autour d'une succession de magouilles et de "blabla" pour que je puisse accrocher. D'ailleurs sur les 6 épisodes que j'ai regardés, j'avais oublié 90% de l'histoire au démarrage de l'épisode suivant... J'ai évidemment regardé en VO sous-titrée, mais avec une série comme ça on passe son temps sur les lignes de ss-titres! (pourtant mon anglais n'est pas mauvais) Bref, un série sans intérêt, que j'arrête avant de me rendormir une nouvelle fois devant.
Fondamentalement, en dehors de son mode de diffusion inédit - le Net au lieu de la télé, et tous les épisodes d'un coup, assez curieusement -, "House of Cards" respecte à la lettre les règles des meilleures séries modernes : un personnage principal a priori haïssable mais fascinant, un casting d'acteurs exceptionnels (Spacey et Wright, tous deux parfaits) et une réalisation "cinématographique" haut de gamme garantie par la signature de David Fincher sur les deux premiers épisodes, les meilleurs, tout simplement époustouflants. Difficile donc de faire la fine bouche devant le résultat, addictif et de très haute volée. Ce qui empêche "House of Cards" d'atteindre le niveau de "Breaking Bad" (son principal concurrent de l'année), ce sont quelques scories au niveau du scénario, qui dérape parfois franchement vers l'invraisemblable, sans que l'on comprenne bien pourquoi alors que le "plot" tient si bien la route... Et puis le fait que, quelque part, en se centrant sur les luttes (de pouvoir...) internes du Parti Démocrate, et en faisant l'impasse sur l'affrontement avec les Républicains autour de vraies questions de société, la série est finalement tout (un thriller, le portrait d'êtres monstrueux,...) sauf une vraie série politique... Ce qui prouve que, au delà des ambitions artistiques de ses producteurs, ces derniers ont clairement souhaité se cantonner au domaine bien "safe" de l'entertainment. C'est là une réserve non négligeable, mais il faut néanmoins avouer que le plaisir que nous prenons devant "House of Cards" est aussi raffiné qu'intense.
Bon, pour une série sur un sujet aussi "sérieux", il fallait bien un Kévin Spacey. Grande réussite sous une direction experte de Fincher (sur 3-4 premiers épisodes seulement),et aussi joel shumacher . accompagné d'une très très bonne prestation de la belle Robin Wright qui semble être comme le bon vin, elle se bonifie avec le temps. Et aussi la belle kate mara qui monte grace a cette serie .Intelligemment "tournée" puisqu'à chaque gros probleme, un nouveau réalisateur entre en jeu... (Fincher, Schumacher...) assure une qualité à cette série qui n'est pas sans rappeler l'excellente et cultissime série morte-née que fut Profit en son temps. Le principe reste le même, une histoire du comment et pourquoi, parvenir tout en haut du sommet... Une série intelligente, des acteurs très bon...on attends avec impatience la suite !
Depuis le succès de West Wing, les coulisses du pouvoir politique est devenu un thème très prisé dans les séries télé américaines, c’est bien pourquoi voir la série britannique House of Cards se faire adapter outre-Atlantique par Beau Willimon (qui avait déjà abordé le sujet en rédigeant le scénario des Marches du pouvoir) avec le soutien financier de notamment David Fincher (qui d’ailleurs signe les deux premiers épisodes) n’est pas une surprise. Le personnage de Franck Underwood, ce député en pleine quête de vengeance, qu’incarne majestueusement Kevin Spacey et ses manipulations machiavéliques, aussi bien dans les plus hautes sphères de l’Etat qu’au sein de sa propre vie de couple, sont d’une telle cruauté que ses jeux d’influence illustrent à merveille la déchéance morale du microcosme politico-médiatique américain. Même si la complexité de certaines de ces manœuvres complotistes, faites de corruption, de mensonges, de chantages mais aussi de coucheries, fait que certains épisodes soient essentiellement composés de longs dialogues et perdent ainsi en intensité dramatique, l’ensemble reste d’une telle intelligence dans son écriture et d’une telle maitrise dans sa mise en scène qu’il enn fait une des séries les plus addictives de cette année 2013.
Franchement je trouve cette série SANS INTERET !!! magouilles et autres, c'est de la téléralité... Bref, moi je déconseille. ON S'ENNUIE à mourrir...j'ai arrêté à l'épisode 7
Remake d'une série anglaise de 1990 que je n'ai pas encore vu (mais cela ne saurait tarder !!!), "House of cards", série politique dans les coulisses du Capitole, un personnage sans le moindre scrupule... non pardon deux personnages sans le moindre scrupule, Kevin Spacey et Robin Wright dans les rôles principaux, David Fincher à la production, il faut vraiment y mettre de la mauvaise volonté pour ne pas saliver d'avance... Ce qui contraste fortement avec les autres séries politiques ce sont les références à Shakespeare. Kevin Spacey joue un véritable Richard III, Robin Wright une véritable Lady Macbeth, et aussi le fait que le protagoniste n'hésite pas à s'adresser directement au spectateur face caméra (enfin il faut signaler que le même procédé est utilisé dans l'original !!!), soliloques qui rappellent aussi le théâtre. Avec toute cette combinaison d'idées et de talents, dans laquelle on peut inclure aussi des très bons seconds rôles, dont la très charmante Kate Mara (la soeur de la non moins charmante et très talentueuse Rooney !!!), un générique de début avec vues accélérées de Washington et musique qui met très bien dans l'ambiance, et le style Fincher dans la réalisation, la manière dont il dirige la gestuelle de Robin Wright est excellente. J'ai quelques réserves malgré tout. Que le personnage joué par Spacey soit un manipulateur hors pair je veux bien mais on peut parfois s'étonner que les autres personnages n'essayent pas mieux d'échapper à son contrôle, la révélation du coup de la brique dans un épisode on la voit à des kilomètres, et l'épisode 8 (je crois que c'est celui-là, si je me trompe désolé !!!) où on revient sur le passé du protagoniste dans le but certainement de le rendre plus humain et plus proche est totalement inutile car quand on suit une crapule dans la moindre de ses actions on finit inévitablement par ressentir de l'empathie pour lui. Reste que "House of cards" dans sa globalité est une série assez prenante... En tous les cas suffisamment pour que la saison 1 donne envie de se plonger dans la saison 2 qui s'annonce encore plus noire.