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Juan 75
64 abonnés
376 critiques
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Critique de la série
5,0
Publiée le 2 mars 2015
Une des meilleures séries de tous les temps ! Mise en sçene, photo, scénario, dialogues, direction artistique... Tout est somptueux. Et bien entendu les acteurs avec un Kevin Spacey éblouissant et une Robin Wright exceptionnelle. Ils portent la série avec une puissance ambiguë magistrale. Les seconds rôles sont parfaits, notamment Michael Kelly génial en particulier dans la saison 3.
Entre corruption, pouvoir, ambition et sacrifice cette première saisons fonce droit au but. Les différents acteurs sont justes, le scénario est solide en plus d’être bien ficelé. Cette première saison (meme avec un héros, Frank, qui est un monstre) est très appréciable. Pas besoin d’être calé politique US pour regarder cette série, le fond n’est pas là.
Je poste cette critique fin décembre pour une série aussi éloignée de l'esprit de Noël que Franck Ribery d'une bibliothèque municipale... 0 bon sentiment, ici tout est fait pour exalter avec une certaine jouissance le cynisme, les bas instincts et la noirceur de l'espèce humaine. Là ou l'original anglais gardait un côté polissé et une peu guindé "so british", on en est très loin dans le remake US avec un Harvey Keitel impérial. Si vous pensez déjà que le petit monde politique, économique et médiatique ne vit que par et pour le pouvoir, "house of cards" va vous rassurer, vous avez entièrement raison !!! Les intrigues de couloir pour se hisser toujours plus haut, toujours plus vite, au mépris des (nombreuses) vies brisées sont absolument palpitantes et les épisodes s'enfilent à une vitesse ahurissantes. Fans de "plus belle la vie" passez votre chemin, le choc culturel vous guette...
J'ai vu que la première saison pour l'instant, et le début de la 2, mais on sent tout de suite le chef d'oeuvre. Les monologues face caméra de Kevin Spacey, c'est du génie, y a pas d'autre mot. Très gros coup de coeur pour cette série.
Cynisme, manipulations, méchanceté gratuite... Bref, le monde dans lequel on vit ! Jouissif même si le rire peut être plutôt jaune la plupart du temps... David Fincher réussit une vraie entrée dans le monde des séries us où les personnages sont brossés au pinceau très fin, le scénario et les intriques suffisamment alambiquées pour qu'on y soit plus qu'attentif. Bref, série addictive encore une fois...
Dans cette série totalement amorale, on rentre dans les chambres secrètes de la maison Blanche avec les clefs du pouvoir. Les acteurs, K Spacey, Robin Wright et Kate Mara en particulier sont les interprètes de cette superbe marche lente et presque funèbre vers le pouvoir. Grâce au regard affuté de son réalisateur, Beau Willimon, et des sortes de "masterclass" pendant lesquels Frank Underwood nous explique sa stratégie machiavélique, on reste mordu par l'intrigue de cette série haut de gamme jusqu'au dernier épisode. A consommer en continu pour ne pas perdre le fil de l'histoire, l'introduction de chaque épisode n'aurait pas pâti d'un petit rappel de temps en temps.
La première saison débute sur une nomination avortée, la deuxième devrait également débuté sur une nomination avortée, la mécanique risque donc d'être semblable, cependant, la série est remarquablement interprétée et s'essouffle à mi-saison mais le dernier épisode laisse présager un retournement, au moins au début, dans la deuxième saison.
Servi par une distribution prestigieuse (Kevin Spacey, Robin Wright), House of Cards est une très bonne série politique. A la différence de "In the White House" qui rest pour moi la référence du genre, la série sacrifie parfois la vraisemblance au profit des ressorts dramatiques de l'intrigue. On prend toutefois un grand plaisir à suivre les aventures de Frank Underwood et de son épouse, le personnage de la jeune journaliste Zoé Barnes ... A confirmer avec la saison 2 que je n'ai pas encore commencé à l'heure où la saison 3 débarque sur les écrans.
Et bien malgré tous ces bons commentaires moi j'ai été très déçue par cette série surtout la saison 3. Le final est completement invraisemblable et tout est couru d'avance. Magouilles et compagnies bref les acteurs sont peut-être bons mais une série c'est fait pour avoir de l'émotion, là y en a pas. bref j'ai pas aimé.
Probablement la meilleure série politique depuis bien longtemps. Beaucoup de petites histoires qui finalement convergent sur une seul personne. Un suspense digne des plus grands films et un héro qu'on adore détester. Kevin Spacey vous enverra sur la stratosphère politique avec cette série immanquable !
C'est, à la base, tout simplement excellent. Un sans faute sur tous les points : original, très dur, très bien joué,... Mais en plus : il y'a Kevin... Et Kevin, on peut pas y toucher. Note maximale donc.
Une nouvelle série qui tire à boulets rouges sur les travers de la politique américaine? D'accord, ce n'est pas bien nouveau. Par contre, si on vous dit que Kevin Spacey interprète le rôle principal? Oui, tout de suite, ça donne sacrément envie. Et maintenant, imaginez que le magnifique acteur a également convaincu David Fincher -qui a contribué à sa renommée mondiale avec Se7en- de l'aider à produire cette série...et d'en réaliser les deux premiers épisodes. Voilà qui devrait suffire à aiguiser l'intérêt de n'importe quel amoureux du petit écran...et du grand, cela va sans dire. N'ayez aucune crainte: vous allez vite comprendre pourquoi cette série ne pouvait être mise en branle que par ce duo. Frank Underwood est un membre du Congrès démocrate Américain qui était promis à la place de Secrétaire d'État par le Président Garrett Walker. Malheureusement pour lui, la promesse ne fut pas tenue et c'est un autre qui est nommé au poste tant désiré. C'est le début du bonheur pour nous. Fincher et Spacey, bien aidés par un script dantesque, délivrent des performances à la hauteur de leurs réputations. Le premier installe brillamment la série avec un rythme et une ambiance qui n'est pas sans rappeler...Zodiac ou The Social Network. Le second arrive à convoquer en Underwood son personnage retors d'Usual Suspects et l'immoralité jouissive du patron odieux Buddy Ackerman dans Swimming With Sharks. Autant dire un nouveau dan à ajouter à sa ceinture d'Acteur Poids Lourd. Manipulations, trahisons, sexe, drogue, tout y est traité et sans langue de bois ou compromis. La grande idée de cette nouvelle création est de laisser beaucoup de séquences au personnage de Spacey pour s'adresser...directement à nous, tandis qu'il prépare ses machinations. Ce qui aurait pu relever de l'artifice vite lassant est une idée de génie, tant l'interprète excelle dans son rôle difficilement qualifiable. Aphorismes lapidaires, piques de toutes sortes, hypocrisie hilarante. Underwood est un vrai politicien dans ce qui se fait de plus insolent et intelligent. Ce qui fait qu'on est pas toujours sur de comprendre directement ses actes quand on connait ses motivations. Mais c'est ce qui rend également cette série indispensable car bien peu portée sur le sentimentalisme et la simplification abstraite. Les seconds rôles sont traités à pied d'égalité et prennent tous de l'importance à mesure que l'intrigue avance. Robin Wright est grandiose dans le rôle de Claire Underwood, qui ne se contente pas juste d'aider son mari, mais également d'essayer de reprendre vie. On peut également détacher Corey Stoll - une révélation- qui est pour beaucoup dans l'émotion qui transparait le long de la première saison. Kate Mara apporte également fraicheur et subtilité à son personnage de journaliste prise dans les rouages de la politique. Il y a également le discret mais impeccable Michael Kelly, dans le rôle de l'homme de confiance d'Underwood Doug Stamper. La série ne faiblit pas d'un épisode sur l'autre, arrivant à un degré d'excellence rare. La politique ne vous parle pas? Regardez cette série, et vous n'arrêterez pas d'en parler de sitôt.
Comme toute série politique, House of Cards se révèle particulièrement bavard et prend son temps pour poser son intrigue et ses personnages. On peut alors rapidement se décourager avant que tout cela ne porte ses fruits dans une dernière poignée d’épisodes pourtant riches en événements particulièrement noirs mais l’ambiance intimiste nous permet de nous rapprocher des personnages complexes, formidablement interprétés, auxquels on s’attache pour leur failles alors qu’ils se révèlent être de vrais requins.
Les 5 premiers épisodes sont tellement denses qu'on est un peu perdu sur les stratégies que Frank (Kevin Spacey) tente de mettre en place. A ce stade, on se dit que c'est certes magnifiquement réalisé et interprété (d'ailleurs sans le magnétisme de Kevin Spacey, le public aurait sans doute abandonné) mais qu'on n'y comprend pas grand chose. Puis sur la suite, les scénaristes ont du comprendre et corriger le tir et on peut enfin souffler et suivre le parcours de tous ces personnages assez facilement. L'idée de faire parler le personnage de Frank à la caméra (l'un des interdits de base du cinéma) est complètement approprié ici, surtout avec cet air de connivence qui nous rend tellement proche du personnage malgré son caractère machiavélique.