Albator 78, une série authentique de S.-F !
Merci à la plateforme france.tv de diffuser gratuitement l'intégralité de la série (disponible durant toute l'année 2022).
Après avoir connu l'univers avec l'excellent film d'animation de 2013, je m'attaque à cette série diffusée en 1980 (à ne pas confondre avec Albator 84) qui, pour l'époque, était franchement bien.
Malheureusement, le développement de la série ne correspond plus aux codes des séries diffusées aujourd'hui, ce qui ne m'a pas vraiment donné, surtout pour les premiers épisodes, envie de continuer à la regarder.
C'est pour ça qu’elle n’est pas vraiment connue en notre temps (encore moins que le manga d’origine), mais c'est l'occasion pour vous de voir cette pépite !
L'intrigue principale n'a rien à envier à des blockbusters comme Independence Day, car elle est simple : une civilisation extraterrestre souhaite revenir sur Terre pour y (re)vivre (et tout détruire au passage). En apparence, elle reste simpliste même si elle apporte une belle critique d'une société qui va, peut-être, nous ressembler un jour (j’espère que ce ne sera pas le cas…). La Terre est endormie dans un profond silence où rien n'importe : le travail n'est plus nécessaire avec l'automatisation de A à Z de tout. Vous vivez pour rester là sans vous remettre en question et sans vous poser de questions sur certains événements étranges
(qui annoncent les prémices de l'arrivée des Sylvidres)
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Elle s'accompagne d'une bande de pirates dirigée par le capitaine Albator, avec quelques seconds (Nausicaa, Clio, Ramis, Alfred). Ce sont surtout eux qu'on voit durant toute la série même s’il y a Stellie et ses parents ainsi que d'autres qui restent pour 1 ou 2 épisodes... Chacun va avoir son épisode dédié afin de connaitre leur propre histoire et pourquoi ils sont à bord de l’Atlantis, sous la bannière de la « liberté ». Ils sont plus développés que les autres membres de l’équipage (le docteur, la cuisinière qui court toujours après le Corbak, et les autres). La relation père/fille entre Albator et Stellie va bercer le récit de bout en bout, surtout quand vous allez savoir l’identité du 42ème homme d’équipage…
Du côté des Terriens, on retrouve le Premier ministre qui ne pense qu’aux paris sur des courses ou aux futures élections ainsi que son bras droit qui va au fil du temps voir les choses sous un angle différent : c’est le commandant des armées, Villak.
Le doublage VF pour les 40 premiers épisodes est excellent (sauf les 2 derniers qui sont d’une qualité bien inférieure, ce qui est bien dommage pour le final). Les voix sont en harmonie avec le caractère des personnages.
Le format 4/3 des anciens téléviseurs ne m’a posé de problème et encore moins avec la qualité des animations, mais à un FPS bien bas. Au vu de la date de diffusion, il faut être prêt à faire des concessions, car vous n’allez pas pouvoir retrouve les caractéristiques d’aujourd’hui. Les couleurs sont belles et les paysages variés, car on visite plusieurs planètes ainsi que l’énormité des villes terriennes. Encore une fois, il faut s’adapter pour s’accrocher au fond de l’histoire et de ce qu’elle apporte comme lecture aux spectateurs matures.
A cela vous ajoutez une ambiance musicale très particulière et caractéristique de la série. Le thème principal qui revient presque durant tous les épisodes va vous rentrer dans la tête ainsi que les bruitages…
Tout cela vous envoie très loin de votre écran et de notre époque afin de suivre Albator, le corsaire de l’espace.