Avis Shameless (US) S9

Cette neuvième saison de "Shameless" offre un spectacle assez mitigé dans l'ensemble. La saison comporte trop d'inégalités entre les épisodes. Certains personnages originaux comme Kev et Veronica manquent de profondeur. L'absence de Cameron MONAGHAN se fait par ailleurs beaucoup ressentir. Le dernier épisode offre tout de même un final émouvant. Les adieux d'Emmy ROSSUM font chaud au cœur. Elle manquera beaucoup à la série. C'est pas mal mais ce n'est clairement pas la meilleure saison de "Shameless".

Cette neuvième saison a beau être en deçà des autres elle bouleverse indéniablement ! C'était d'ailleurs attendu, le départ de Fiona étant annoncé en amont c'était vraiment à tâtons que je me dirigeais vers cette neuvième saison. Elle est depuis le commencement le véritable cœur de la série, le personnage le plus essentiel et moteur de celle-ci. Fiona va me manquer, son rire, ses failles, son histoire ... J’espère qu'elle repassera un de ces jours. La question est dorénavant Comment va survivre Shameless sans elle ? Cette suite aussi agréable soit elle à déjà montré ses largesses. Si les scénaristes trouvent toujours le moyen de mettre le doigt là ou il le faut les pirouettes son néanmoins connus et manque de surprises. La neuvième saison forme une synthèse de tout ce que l'on a pu voir au préalable ... C'est bien là le problème. Hormis cela, il est vrai que les persos reste toutefois très attachants, ils stagnent et morflent, ils réussissent autant qu'ils rates ou presque. A voir pour la suite ...

Une série qui n’est plus que l’ombre d’elle-même. On n’est même plus dans l’autoparodie involontaire, mais plutôt face à une machine qui tourne à vide, ayant complètement perdu le contact avec ses personnages. On accumule les arcs secondaires complètement poussifs et étirés en longueur, pour soutenir une intrigue de premier plan (la déchéance de Fiona) qui révèle la limite de la série : à force de regarder tous ses personnages causer leur propre perte selon les mêmes mécanismes, pour toucher le même fond et se relever de la même façon, elle a fini par les rendre agaçants, y compris les plus attachants d’entre eux. Heureusement, le dernier épisode sauve l’honneur et renoue avec une émotion qui avait déserté depuis longtemps tous ces rapports familiaux, pourtant si bouleversants pendant leurs 5 ou 6 premières années. L’écriture redevient mature et la série se hisse in extremis au niveau de ses personnages, dont on a tendance à oublier, à force de les voir condamnés aux storylines crétines et invraisemblables, qu’ils sont presque tous devenus adultes. Un épisode tellement réussi qu’il aurait fait une fin honnête, sobre et classe, pour la série. Malheureusement, Shameless est renouvelée pour une énième saison de trop.