Shameless est habilement adaptée et étonnamment attendrissante, crue, et drôle à la fois.
William H. Macy, Emmy Rossum, Cameron Monaghan et Jeremy Allen White sont vraiment épatants, le casting est solide et soigné.
Néanmoins à partir de la saison 4 on remarque un léger essoufflement, la série tourne un peu en rond, manque d’imagination dans les intrigues, la famille Gallagher est dispersée, certains personnages sont laissés de côté ou sont mal exploités (développés). Fiona la sœur aînée après (Sam) tient le rôle de mère pour ses frères et soeurs depuis que Monica leur mère les a abandonné, elle est de plus en plus insupportable depuis son histoire avec Jimmy alias Steve alias Jack qui a duré 3 saisons, c’était bien, depuis elle enchaîne les conquêtes et les échecs à chaque saison et cela devient trop répétitif, toujours la même rengaine, c’est une vraie nymphe Oh!
Franck le père absent alcoolique semi-toxico, manipulateur, profiteur, fabulateur, détestable et méprisable parfois bon samaritain (comme avec Bianca), Debbie n’est pas mise en valeur et semble quasi inutile.
Idem pour Carl qui malgré quelques frasques reste une petite frappe un peu trop sage à mon goût.
Ian et Mickey, leur relation amoureuse fait du sur-place depuis 7 saisons, les scénaristes s’acharnent sans but précis.
Kev et V depuis la saison 4 sont en second plan, quelques apparitions ici et là mais le couple si atypique et attachant de cette série fait partie désormais du passé, du décor et sert plus de remplissage des épisodes et c’est vraiment dommage.
Toutefois Shameless aborde des choses importantes (pauvreté, alcoolisme, stupéfiants, bipolarité (troubles mentaux), homosexualités etc..)
La version de Showtime est moins cruelle et torride que l’originale.
On passe tout de même un agréable moment devant cette série qui jouit d’une belle longévité et qui a encore de longues années devant elle.. sans aucun doute un des meilleurs show (Showtime).
Espérons qu’elle reprenne un second souffle.