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    Les Soprano
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    7 critiques spectateurs

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    EricDebarnot
    EricDebarnot

    204 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juillet 2014
    Vu avec le recul des années, c'est avec cette troisième saison - magnifique - que David Chase fait atteindre aux "Soprano" cette excellence qui va en faire la référence du genre pour bien des années : en focalisant (un peu) moins son récit sur le problèmes "psy" de Tony Soprano, en ouvrant la fiction à nombre de personnages plus ou moins périphériques (on pense en particulier à l'étonnant Ralph, brillamment incarné par Joe Pantaliano...), Chase éloigne sa série de ses racines cinématographiques dont il a désormais fait le tour (la "critique" du "Parrain"), pour la transformer en une "grande fresque américaine" passionnante, drôlissime mais aussi souvent touchante. On aime de plus en plus ces personnages risibles mais terriblement proches de nous (... et on en hait certains, heureusement), on se délecte des brefs - mais saisissants - irruptions de violence, et on savoure surtout certains épisodes qui atteignent une grandeur étonnante : le sommet de toute la série est peut être atteint ici avec "Pine Barrens", dirigé d'ailleurs par Steve Buscemi, chef d'oeuvre de bouffonerie angoissante.
    maxime ...
    maxime ...

    237 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juillet 2016
    Les deux premières saisons m'ont plu et à la fois laissé un gout d'inachevé ... Voila pourquoi je m'étonne d'avoir autant aimé ce nouvel exercice puisque l'intrigue se poursuit sans lapin dans le chapeau ou autre tour et artifice. Non, on poursuit la route avec les mêmes membres, on suit leurs vies " ordinaires " et on fini par s'attaché à eux. Cette troisième saison m'a rappelé m'a découverte de Six Feet Under il y'a de cela quelques temps, j'avais oublié ce sentiment et j'en suis encore une fois le premier étonné. Le déclic c'est enfin produit. Je vais tenté de digérer avant de me lancer dans sa suite, je suis pourtant bien impatient.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 327 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2011
    Entre le plaisir de la découverte que fut la saison 1 et la déception monumentale que fut la saison 2, cette saison 3 se situe un peu entre les deux. Les personnages commencent à se décanter, les situations sont plus riches, mais la série peine quand même à développer jusqu’au bout les éléments d’intrigue qui suscitent l’intérêt. Ça passe donc au final pour moi, mais j’avoue que cette saison 3 m’a tout de même vacciné pour les saisons à venir parce qu’il est pour le moment hors de question que je consacre autant de temps pour au final un plaisir si ordinaire…
    cylon86
    cylon86

    2 504 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 avril 2012
    Ça y est cette troisième saison place enfin la série à un haut niveau, plus dense et plus addictive, elle laisse la part belle aux personnages afin qu'ils se développent (Paulie, Meadow et Anthony Jr. notamment) même si l'on regrettera que Silvio soit un peu en retrait. Toujours aussi habilement écrite et mise en scène avec plus de qualité, "Les Soprano" est une série maîtrisée de bout en bout et cette saison nous réserve un épisode irrésistible réalisé par Steve Buscemi où Christopher et Paulie sont perdus dans des bois enneigés. Et même s'il semble un peu débarquer de nulle part, le personnage de Ralph Cifaretto interprété par Joe Pantoliano est génial.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 janvier 2015
    Une troisième année consécutive d’excellence pour David Chase et ses Soprano, confirmation si besoin est du statut du chef d’œuvre pour le Show révolutionnaire d’HBO. Initiateur de ce que certains appellent le troisième âge d’or de la télévision, les mafieux de New-Jersey offrent humour, gravité, drame ou encore réflexion sociale, le tout par le biais d’une savante écriture et d’un brillant montage. La réalisation est impeccable, les acteurs aux petits ognons, les divers récits captivants, que demande le peuple? David Chase est véritablement arrivé à maturité au terme de cette troisième saison, ni plus trépidante, ni plus dramatique que les précédente, mais simplement celle qui confirme le succès de la saga télévisuelle, celle qui renforce l’attachement que l’on peut porter à Tony, à son oncle Junior ou tout autre individu sévissant de Newark à Patterson en passant par Belleville.

    Le schéma est toujours le même. Tony, avec un tout grand T, navigue entre ses obligations de père, de parrain d’une famille mafieuse et sa condition mentale toujours un brin défaillante. Les faits établis par les deux saisons précédentes sont solides, souvent prétextes aux bons souvenirs, à quelques piqures de rappel comiques, et l’évolution des toute cette fine équipe de truands, en parallèle de leurs famille respectives, s’annonce pour le moins pittoresque. D’avantage encore qu’une simple série télévisuelle ordinaire, soit un feuilleton à enchaînement, David Chase construit son bébé sur une base inédite, celle qu’il qualifie lui-même de mini-films. A chaque épisode le vent tourne. Si Tony reste inéluctablement et heureusement au centre de tous débats, les scénaristes s’efforcent de mettre en scène des épisodes s’intéressant à diverse facette du milieu, lorgnant parfois sur un personnage plutôt qu’un autre. Cela amène quelques facéties jubilatoires telles que le périple de Christopher et Paulie dans l’Enfer Blanc.

    Incontestablement fort des personnalités ravageuses qui ont bâtis le show jusqu’alors, David Chase se réinvente et offre en pâture au public un nouveau trouble-fête. Je pense là à Ralph, inqualifiable ordure qui, par la force des choses, monte en grade. Si d’abord tout ce petit monde composait l’univers du mafieux angoissé qu’un Tony, Les Sorpano s’orientent de plus en plus vers un éclatement, laissant d’avantage de champs à des acolytes, des épouses ou des enfants. En somme, du semi One Man Show de la première saison, David Chase est passé à tout un univers, dressant le portrait d’un homme, comme avant, mais aux travers d’une communauté plus participative, plus présente. Le résultat n’en est que meilleur.

    Difficile de faire l’impasse sur le charisme épatant de James Gandolfini. Difficile de ne pas se mettre à rire devant les incohérences et l’ignorance de ses mafieux, rois du monde en apparence, mais réellement de tous petits citoyens d’une Amérique qui ne regarde pas ailleurs. Tout simplement jubilatoire, à l’image des réparties de Tonton Junior, à l’image de la mesquinerie de frangine Janice ou encore à l’image de la bêtise de fiston Anthony. Une pure merveille, version 3.0. Et moi, de mon côté, j’enchaîne d’emblée avec la quatrième saison. 19/20
    Daniel Schettino
    Daniel Schettino

    24 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 mai 2021
    Finalement c'est le trio entre James Gandolfini, Edie Falco et Lorraine Bracco qui survolent la distribution de la série. Du coup les problèmes de couple, et la vie de compromissions d'une femme au foyer, prennent le dessus sur les histoires mafieuses. Les 3 comédiens talentueux survolent la distribution. Mais est-ce que ça suffit pour faire une bonne série ? Qui plus est, la disparition de Big Pussy, un personnage attachant et haut en couleur, qui était interprété par Vincent Pastore, est vraiment une très mauvaise idée. C'est comme si les scénaristes prenaient plaisir à supprimer des personnages charismatiques, tout comme avec Matthew Bevilaqua ( joué par Lillo Bracatato, Jr).. Pour la saison 3 c'est le personnage interprété par Jason Cerbone qui passe à la trappe, alors que le jeune acteur avait un fort potentiel. Comme si les scénaristes avaient gommé les personnages de voyous à belle gueule (un genre pourtant qu'on retrouve avec des acteurs de Steve Mc Queen à Alain Delon) pour s'attarder seulement sur les gros beaufs. Les Sopranos ne doivent pas faire rêver mais faire rigoler. Un peu réducteur et un peu raciste hélas. Et si ils n'étaient pas Italo-américains cela aurait-il été pareil ? J'en doute. Car on peut faire aussi un rapprochement entre les Soprano et les ... Simpson avec les stéréotypes caricaturaux de familles d'Américains. Oui mais les Simpson est une série d'animation. Ce qui fait toute la différence. Pour le reste, l'épisode L'enfer blanc, lorgne piteusement du côté de Fargo des frères Coen. Quant au scénario il est bancale. Un exemple : Tony Soprano regrette la mort du jeune Matthew Bevilaqua, dans les premiers épisodes de la saison 3. Un regret, une culpabilité même, puisqu'il en parle à sa psychiatre. Une auto-accusation qui est accentuée par la mort d'une jeune prostituée de 20 ans. Tout ça pour finir pour donner l'ordre d'exécuter à la fin de la saison, le jeune Jackie Aprile Jr qui a 22 ans. Cela n'a aucun sens. C'est du grand n'importe quoi ! Alors voilà il y a James Gandolfini, Edie Falco et Lorraine Bracco qui sont vraiment excellents, mais le problème est que je suis en parfait désaccord avec l'idéologie et les idées préconçues véhiculées par la série. Donc je suis de plus en plus sceptique sur ce que je vois, et je sors le carton rouge.
    Kymani Alger
    Kymani Alger

    24 abonnés 546 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 avril 2024
    3ème saison des Sopranos et celle-ci est dans la même lignée que la deuxième. La série reste divertissante et garde son intelligence . Mention spéciale à l'épisode L'enfer blanc qui est actuellement le meilleur épisode de la série !
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