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    Les Soprano
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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 327 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 janvier 2011
    Après la jouissance de la saison 1, j’avoue que la chute n’en fut que plus rude au début de la saison 2. Mal menée, mal filmée, et surtout dénuée d’une intrigue qui parvienne réellement à faire monter la pâte. Limitée à de simples épiphénomènes, j’ai vécu l’enchaînement des épisodes de cette saison comme un intense moment d’ennui et – pire ! – de déception… Certes ce n’est pas non plus la plus totale des débandades, mais comparé à ce que fut la première saison, c’est le blase total…
    cylon86
    cylon86

    2 504 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 février 2012
    Ça y est les bases sont posées et cette deuxième saison peut donc prendre son envol rapidement. Toujours aussi bien écrite et interprétée, elle développe l'univers de Tony (James Gandolfini, toujours aussi impeccable) maintenant qu'il est le patron. De nouveaux personnages font leur apparition (David Proval, excellent antagoniste), d'autres sont plus développés comme Christopher campé par le très bon Michael Imperioli ou "Pussy" mais certains sont en retrait comme le docteur Melfi ou l'oncle Junior dont chaque apparition reste tout de même irrésistible. La mise en scène s'améliore, s'éloignant un peu des conventions et la série continue sur une très bonne voie pour cette seconde saison vraiment excellente qui nous promet deux derniers épisodes surprenants.
    maxime ...
    maxime ...

    237 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2016
    Cette seconde saison redémarre tambour battant, malheureusement l'intrigue s’essouffle en court ... La qualité n'étant pas remis en cause c'est plus le manque de rythme et la sensation de tournée en rond qui lasse. Cette suite est dans la continuité de la première, rien ne change, dommage ... Il me manque encore un peu pour être pleinement conquis, un break avant de me lancé dans le troisième chapitres en espérant que mes attentes soit comblés.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2015
    La révolution télévisuelle étant en marche depuis l’arrivée sur le câble d’un certain Tony Soprano, David Chase, sa Showroom, ses producteurs et sa chaîne, se devaient de ne pas décevoir pour ce retour attendu au tournant. Débarrassé de bien des ennuis, Tony revit, mais c’était sans compter sur la réapparition d’un trouble-fête notoire, d’une frangine pour le moins coriace et d’une multitude de péripéties sentimentales et violentes. Les Soprano sont de retour, en force et sans compromis, aux travers d’une seconde saison plus nuancée que la précédente mais tout aussi passionnante. Oui, une balance, des rivaux, une femme en pleine crise existentielle, des enfants qui virent adultes, le gouvernement sur le dos, la psychanalyste de Tony commence à lui manquer. Mais celle-ci, troublée par les évènements passés, sera-t-elle en mesure de reprendre en main son terrifiant patient?

    Le rythme est ici le même, langoureux. Le ton, posé et contemplatif, ne change pas, lui non-plus. La réflexion sur l’identité, la place sociale ou encore le rôle d’un leader au sein de deux familles radicalement différentes sont les thématiques fortes du Showrunner expérimenté qu’est Chase. Alors que la première saison était une image projetée du passé du créateur de la série, nuancée, certes, cette seconde composition de treize épisodes s’affiche comme nettement moins personnelle mais toute aussi bien construite. Tony prend du galon, maintenant boss officieux d’une branche mafieuse sous le halo des projecteurs. Tony, toujours aussi attachant, charismatique gangster à l’allure pachydermique, démontre aussi sa cruauté, son attachement aux valeurs criminelles dont il est l’ambassadeur, en dépit de son rôle de père de famille. James Gandolfini, une fois encore, brille de mille feux, explose littéralement à l’écran, tant et si bien que l’acteur, à la ville, ne saura plus assumer son nouveau rôle d’icone américain. Mais cela n’intéresse que les nombreux passionnés.

    La force du Show de HBO, incontestablement, est de parvenir à rendre attachant un membre mafieux, meurtrier de son état, commanditaire d’assassinat, coupable de racket, de malversation, de trafic en tous genres, et par-dessus le marché infidèle et parfois blessant pour sa propre descendance. Oui, mais Tony est aussi un homme dont les faiblesses sont caractérisées par des angoisses, un mal-être sournois qui le ronge, qui le rend aussi faible face aux tourments que tout un chacun. Confronté au mal, le public prend pourtant parti pour lui, une identification naturelle en regard au portrait soigné que dresse David Chase de son personnage. Mais rassurons-nous, Tony n’est pas seul. Les personnages, principaux et secondaires, fourmillent autour de lui, dans un bal à la fois joyeux et funèbre de va-et-vient, de traîtrise et d’allégeance à celui qui domine son monde, son pour perdurer, soit pour mieux tomber.

    Cette deuxième saison confirme donc, sans trop forcer, le statut de chef d’œuvre affublé aux Soprano, Show révolutionnaire, socialement, mais qui se permet aussi la richesse scénaristique du cinéma d’auteur, la technicité de mise en scène des grands polars du grand écran. David Chase est un génie et son acteur un monstre sacré. Est-ce nécessaire de le rappeler? Quoiqu’il en soit, la série ne s’adresse pas à tout un chacun, de par son immoralité, peut-être, mais surtout de par son rythme calculé, de par ses non-dits et ses laisser-entendre. Bijou parmi les rubis qui jalonneront la télévision depuis l’an 2000, les Soprano, c’est un précurseur qui s’assume, le portrait d’un personnage sans qui les Vic Mackey et autre Walter White n’aurait jamais vu le jour. Diablement délicieux. On ne regarde pas les Soprano, on savoure les Sopranos. 18/20
    Daniel Schettino
    Daniel Schettino

    24 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mai 2021
    Il est bon de redécouvrir les saisons des Soprano et de les critiquer 20 ans plus tard pour constater les changements sociétaux. Après le choc de la saison un avec la découverte d'étonnants personnages (même si le scénario fait parfois hélas dans les clichés et les préjugés sur les Italo-américains) la saison 2 est moins réussie. Déjà les incroyables séances chez la psychiatre arrivent bien trop tard dans les épisodes, et nous n'avons plus droit aux ébouriffantes expressions du visage de Lorraine Bracco. Pourtant les séances entre la psychiatre Jennifer Melfi et son confrère thérapeute, interprété par Peter Bogdanovich, valent le détour et sont passionnantes. Un moment très fort dans la série, est la formidable scène dans un restaurant où le fils de la psychiatre étudie le déconstructionnisme du psychanalyste Jacques Lacan. 20 ans plus tard de constater que ces théories ont pris le pouvoir dans les universités et chez les élites intellectuelles aux États-Unis. Cette scène dans un restaurant est doublement importante car c'est à la psychiatre Jennifer Melfi de quitter les lieux alors qu'elle est incommodée par la cigarette d'une autre cliente, et pas justement à cette femme qui fume. C'est le monde à l'envers ! Aujourd'hui on est bien sûr indigné par les comportements de la fumeuse et du restaurateur. On voit dans cette scène extraordinaire l'évolution des mentalités sur le sujet. Pour le reste la venue de nouveaux personnages, comme la sœur de Tony Soprano, n'apporte bien de bien intéressant. Beaucoup de personnages "brodent" et font leur numéro. On s'aperçoit que des acteurs qui crèvent l'écran, comme Lillo Brancato Jr dans le rôle de Matthew Bevilaqua, ont été mal employé, Le jeune acteur aurait mérité le rôle joué par Michael Imperioli qui n'est pas si bien que ça et montre ses limites en tant que comédien. D'ailleurs on retrouve ces erreurs de casting avec notamment la bien décevante Jamie-Lynn Sigler. Donc comme pour la saison un, le pire côtoie le meilleur. La série est-elle vraiment une des plus grandes séries jamais réalisée ? Malgré ses moments de fulgurance indiscutables, ce n'est pas si sûr.
    Kymani Alger
    Kymani Alger

    24 abonnés 546 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mars 2024
    Cette deuxième saison est certes inférieure à la première ( en grande partie à cause de son très long démarrage) , mais cette saison est riche en tension et en divertissement. Les deux derniers épisodes sont légendaire !
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