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    Les Soprano
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    8 critiques spectateurs

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    maxime ...
    maxime ...

    237 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2017
    Avec perte et fracas ! Voila comment résonnent les 21 épisodes composant l'ultime acte de la maestria signée David Chase. L'attachement que je porte à cette famille Soprano au sens large est comme pour beaucoup, immense. Les adieux se font difficilement, qui plus est tant la brutalité et la soudaineté de certains " départs " dépasse toute mon imagination ... On se mange de tout dans cette sixième saison, la violence et la tristesse sont de toutes les scènes. Les contrastes, secondes lectures et tout autres subterfuges se multiplient à vitesse grand V avec pour symbole cette fin quelque peu particulière ... J'en suis encore bouche bée !
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    204 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 novembre 2014
    En 2006, la polémique faisait rage sur le Net quant à un épuisement de l'inspiration de David Chase alors que les "Soprano" s'approchait de leur conclusion. On se rend compte aujourd'hui, à revoir cette magnifique avant dernière saison, qu'il n'en était rien, bien au contraire : plus introspective, plus complexe, plus lente et funèbre encore (d'où l'énervement de certains fans à l'époque), ces 12 épisodes sont littéralement renversants de beauté et d'intelligence, tant la finesse de l'écriture des situations et de la composition des personnages dépasse ce à quoi on était alors habitués, dans le monde merveilleux des séries TV, comme dans la production hollywoodienne des dernières décennies. En affrontant avec audace des questions fondamentales (le "Who am I? Where am I going?" de Tony Soprano divaguant dans son coma au cours de l'impressionnante introduction de la saison...), Chase élève encore le niveau de sa mise en perspective de nos sociétés, gangrénées par un matérialisme aussi brutal qu'auto-destructeur : soit une leçon d'intelligence et de sensibilité, toujours aussi saisissante en 2014.
    cylon86
    cylon86

    2 504 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juillet 2012
    La voilà cette dernière saison des "Soprano" composée de 21 épisodes et autant dire que c'est avec tristesse que l'on fait ses adieux à cette série qui s'est toujours montrée de qualité mais qui était devenue encore plus addictive à partir de la saison 4. Cette saison réserve son lot de surprises et commence fort dès le premier épisode pour ne jamais retomber jusqu'à un final un peu frustrant mais tellement bien fait d'un côté. David Chase a bien fait de s'arrêter là malgré le fait qu'il restait encore plein d'histoires à raconter et il fait entrer sa série dans les rangs des meilleures. Le tout grâce à des scénarios subtilement écrits et des interprètes de qualité dont James Gandolfini qui restera à jamais gravé dans son rôle. Tony Soprano tire sa révérence et il ne nous reste plus qu'à nous incliner.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2015
    Constituée de 21 épisodes répartis sur deux parties, cette sixième et dernière saison des Soprano marque une nouvelle fois le grand monde de la télévision de part une qualité narrative, une qualité technique et d’interprétation à faire pâlir parmi les plus talentueux créateurs de notre temps. Cette ultime saison parachève en tout honneur l’un des plus grands, si ce n’est le plus grand, shows de l’histoire du petit écran. Emotion, humour, dramaturgie, tout y passe. David Chase, accusé en cours de route d’une baisse d’inspiration erronée, démontre à tous ses détracteurs, certes peu nombreux, qu’il est le showrunner prestigieux qu’il fût déjà en 1999 lors du démarrage du mythe mafieux. Toujours accompagné des fidèle Terrence Winter, Tim Van Patten et Mattew Weiner, des futurs ténors du câble, David Chase met un point final à une série qui mérite sa place au panthéon des chefs-d’œuvre contemporains qui ont fait rêver, saliver ou qui ont marqué plusieurs générations de téléspectateurs. Fascinés ici par le mal et la bonté réincarnés dans la peau d’un parrain d’un clan mafieux du New-Jersey, le public n’oubliera pas de sitôt le show, au même titre que cette ultime saison.

    Le périple psychique et physique du grand Tony Soprano touche à sa fin. Son entourage, sa famille, ses collègues dans l’illégalité, ses adversaires, tous trouvent ici un sort mérité ou non. Certains trouveront une échappatoire, d’autres un destin plus funeste. David Chase n’ayant jamais tâté du dos de la cuillère cinq saisons durant, il ne fallait pas ici s’attendre à une quelconque empathie de la part du créateur qui fait souffrir ses personnages aussi diaboliquement qu’un magicien malicieux jetterait des sorts à ses cobayes. Des pantins dans un monde fascinant, gravitant autour d’un mythique personnage dont on ne peut deviner le sort, dont on ne peut ni imaginer la rédemption ni la persévérance sur cette voie. Tony Soprano décline-t-il? Tony Soprano deviendrait-il un monstre toujours plus intouchable? Les questions que pose David Chase et son team de scénaristes sont sans réponses distinctes, le tout consistant à évaluer, à sonder les âmes et à sa faire son propre opinion sur toutes ces destinées.

    La vie de gangster n’est pas le rêve. Si à l’image des grandes œuvres de Martin Scorsese, les Soprano nous attirent dans un monde déliquescent, les liasses de billets, la luxure et l’immoralité, nous amènent plus sûrement vers un cauchemar jouissif, une contemplation perverse d’un univers mafieux à la fois passionnant et rebutant. Humiliation, violence, meurtre, hypocrisie, racisme, homophobie, racket, malversation, tous figurent au menu d’un festival de surprises, souvent morbides, parfois tendres. David Chase, à l’image de ce qu’il inspire dans la vie, livre une saison finale dans la plus pure tradition de la dramaturgie, saupoudrée d’humour noir, de philosophie et d’une certaine dose de psychologie. Du grand art qui met en valeur toutes les facettes du trouble humain, conséquences ici d’actes répréhensibles, bénéfiques ou carrément ignobles.

    Pour conclure, David Chase nous livre la séquence finale la plus mystérieuse qui soit, séquence à maintes reprises disséquée, étudiée et interprétée à la guise de chacun. Laissant libre cours à toute imagination, pessimiste ou optimiste, le créateur lance un appel au public. Comment comprenez-vous mon histoire? Quelles conclusions en tirer? Un haut fait de la culture populaire. 20/20
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 327 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2012
    Et voilà, c'est fini... C'est marrant, mais jamais je n'aurais imaginé aller jusqu'au bout de cette série, surtout lorsque je me rappelle l'ennui abyssal dans lequel m'avait plongé la saison 2 et, à moindre mesure, la saison 3. Finalement, pour ce qui est de ces deux dernières saisons (...car j'avoue avoir du mal à comprendre qu'Allociné combine saison 6 et épilogue dans ses fiches) cette série aura finalement été égale à elle-même. Le plaisir ne vient pas d'une intrigue qui prend aux tripes, il vient plutôt d'un quotidien qui, d'épisodes en épisodes, est soudainement bouleversé par des aléas inattendus et pourtant riches de conséquences. Une fois qu'on a saisit cet état d'esprit, le plaisir est là et ne nous quitte pas, qu'il s'agisse de la saison 6 ou de l'épilogue. Deux petits regrets malgré tout : dommage que le pic émotionnel remarquable qu'ont su susciter les premiers épisodes de la saison 6 retombe très rapidement pour reprendre le chemin habituel un peu plan-plan car une telle orientation pour les deux saisons finales ne m'aurait pas déplu. Deuxième dommage aussi pour – justement ! – le véritable final de la série. Sans s'attendre à trente millions de rebondissements, j'aurais aimé que le dernier épisode ait une allure d'accomplissement, qu'il donne un sens à tous l'ensemble. Alors certes, David Chase ne passe pas non plus à côté de son sujet, loin de là, mais son effet de style final, pour laissé ouvert le propos, est à mon sens un peu loupé, et m'a clairement frustré. Enfin bon, je chipote car, au final, c'est avec beaucoup de nostalgie et de plaisir que je regarde en arrière vers ces six/sept saisons qui se sont succédé et, rien que pour cela, merci Tony...
    Kymani Alger
    Kymani Alger

    24 abonnés 546 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 août 2024
    Bah voilà c'est terminé ! C'est avec tristesse et nostalgie que j'ai terminé le dernier épisode des Sopranos et même si la fin est très frustrante c'est une série qui m'aura profondément marqué .C'est une saison qui est en deux parties , certains épisodes sont assez lent mais ce n'est pas grave car il y a beaucoup de thèmes abordés, cette saison à clairement montrer le reflet psychologique d'une société américaine ( voir du monde) . Tout est présent dans cette saison infidélité, tromperie, manipulation, dépression, discrimination, jalousie, racisme et homophobie . Beaucoup de personnages étaient passionnants Tony, Dr.Melfi ( même si c'est uniquement dans les trois derniers épisodes) , Paulie, Christopher, Johnny, Phil ,Oncle JR, Bobby, Carmela et A.J ( pour moi le meilleur personnage de la saison , il était vraiment passionnant, quand même dommage que ce soit que dans cette saison ) . Voilà de loin la meilleure saison des Soprano !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 septembre 2010
    Avant de pouvoir déposer une critique, vous devez noter cette saison
    WernerOff
    WernerOff

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juillet 2010
    Mortelle de bout en bout cette série mais la toute FIN ! OUFFF!!! ;))
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