Avis Le 16 à Kerbriant

Feuilleton en noir & blanc de la tèlèvision française comme on n'en voyait par dizaine dans les seventies. "Le 16 à Kerbriant" n'est pas le plus connu mais n'en reste pas moins sympathique! La famille Lacassagne est venue à Kerbriant pour èchapper autant que possible à la guerre! Deux femmes seules avec deux enfants à protèger! Un changement radical pour ses parisiens qui vont habiter dans une ferme familiale pour la durèe du conflit [...] On nage ici en plein espionnage avec une famille Lacassagne qui ècoute tranquillement les conversations tèlèphoniques des allemands! Entendre des conversations allemandes sans qu'ils le sachent! Pour la Rèsistance c'est du pain bèni! Le casting est convaincant : Tsilla Chelton est une vraie rèfractaire tandis que Louis Velle est un capitaine allemand sentimentale qui fait les yeux doux à la regrettèe Elisabeth Alain! Dangereuse faiblesse! Mais l'ennemi reste toujours l'ennemi (Vernon Dobtcheff a vraiment une tête de SS), sensible ou pas! Le personnage le plus attachant, c'est celui jouè par Jean-Gabriel Nordmann, jeune rèsistant souvent bon à jouer le garde-chiots! L'ensemble se laisse voir gentiment avec son couvre feu, sa plage dèfendue, ses opèrations clandestines, ses braconniers anarchistes, ses otages, ses amours contrariès et ses espoirs! Les allemands ne savent plus ou donner de la tête! Certaines situations sont même amusantes (la chevauchèe des Walkyries, le tèlèphone arabe...). A dècouvrir...

Un très bon feuilleton français redécouvert grâce à la collection (les plus grands feuilletons français).
Une histoire mi-historique, mi-comédie et surtout mi-romance avec Louis Velle en capitane allemand qui ne serait pas loin du "silence de la mer"