Ça démarre sur des chapeaux de roues. Un peu abusé tant c’est prévisible, Rick le dit lui-même, mais au moins il y a de l’action, et
le Terminus ne fait pas long feu, à se demander comment il a résisté si longtemps malgré d’autres attaques puisque Carol seule le met sans dessus dessous
. Notons que leurs « flash back » si tant est que ça en soit, ne sont pas clairs (1er épisode), et qu’on est
débarrassé des cannibales, ainsi que du mensonge d’Eugène, prévisible depuis le début
. Cette saison explore davantage encore qu’avant les limites de l’humanisme, et c’est bien rendu car la trame y mène logiquement. Le meilleur exemple est le 4ème épisode : il donne l’impression d’un rêve, comme si c’était fini, qu’un coin était exempté de tout ce mal, et la nature humaine reprend vite ses droits… comme un pressentiment de ce qui allait arriver ensuite
(la nouvelle communauté et ses murs, « un paradis »)
. Là aussi on reste dans l’humain, puis on voit ses failles : le naturel qui revient au galop, le fait de ne pas pouvoir se détacher de l’extérieur, le héros pas parfait, et là encore c’est bien amené.
On peut noter aussi un moment
super larmoyant avec la mort de Beth, pas vu venir par contre là
, de bons FX avec un genre de bullet time du plus bel effet ou la tête en flammes, plus de sang, plus de frissons, des émotions mieux gérées, un groupe qui amène son lot de personnalités, moins d’abus scénaristiques (tel le Gouverneur et sa guerre, ou la ferme durant toute une saison) et un super final… d’où une meilleure note car l’envie de continuer cette série est revenue, elle commençait à s’étioler depuis la 2ème saison, c’est dire.