Bon, à la base on devait parler de la saison 3 d' "Arrow", mais vu que je n'ai pas eu le courage de la terminer pour des raisons que je vous énoncerai une fois prochaine, on va désormais plutôt se concentrer sur la saison 1 d'une série de dingue, d'une série de folie. Avant de commencer à la visionner, je ne connaissais "The Walking Dead" que de nom, ne sachant guère à quoi m'attendre quand je commençais à la visionner. Et quelle série ! Une série choc, littéralement. Vraiment, j'ai jamais vu ça. Oui, bon y'a aussi "Game of thrones", mais dans le cas présent, les mecs ont opté pour le réalisme, ce qui rend l'action d'autant plus crédible, et les personnages encore plus attachants. "Walking Dead", c'est un "feuilleton" vraiment balaise, l'un des meilleurs que j'ai pu voir durant ces derniers mois. En deux semaines, j'ai presque vu les trois premières saisons, c'est pour vous dire si c'est pas le top. Alors oui, celle-ci pourra paraître courte : six épisodes, c'est pas grand chose, c'est vrai, mais sachant que le premier dure une heure, et que chacun d'entre eux est passionnant au possible, on ne pourra qu'hocher la tête et suivre le mouvement. Quand un divertissement est à tel point intéressant et soigné qu'il en devient unique, on ne peut que le visionner pour ce qu'il propose, et non pour sa durée, certes brève. On pourra au moins poser un argument ; pas un épisode ne possède de longueur. Et puis les saisons restantes rattrapent le tir niveau longueur, c'est indéniable ! Cette première fournée serait à mon goût à tous points exceptionnelle si ses effets-spéciaux n'était pas à tel point discernable. C'est peut-être le seul détail qui pourrait gêner dans cette saison ci, le genre qui t'empêche de prendre complètement ton pied devant une scène d'anthologie, qui te gêne sans que tu puisses lui passer dessus. C'est bête, c'est sûr, mais les erreurs arrivent. Rien n'est parfait, après tout. A part cela, je dirai que "Walking Dead" possède une force unique, une force qu'elle n'hésite pas à utiliser à bon escient, et qui ne peut que me ravir. En fait, le tout est entierrement pensé comme un film à part entière, et chaque épisode se révélèrait une partie de ce métrage ci. D'accord, ça ferait long comme blockbuster, mais quand même, l'esprit est là ! C'est surtout que tout, mis à part le numérique, est proche de la perfection. La réalisation est constante et excellente, soignée et réfléchie, imaginative et purement artistique. Ca sent le film à quarante mètres, c'est magnifique. Les scènes d'action sont parfaitement tournées, pleines de violence assumée et de sang giclé. La chair part en lambeaux, les zombies déchiquètent les humains à tout va, et les tirs fusent. Même les maquillages, et surtout eux, sont incroyables. Réalistes et généreux, comme les scènes d'action, ils redoublent d'inventivité au fur et à mesure que le temps passe."The Walking dead" est donc ce que j'appelle une série pure et dure, le genre de divertissement qui laisse purement pantois. Non seulement l'action est d'excellente facture et les scènes d'horreur marquantes ( celle de l'hôpital est tout simplement incroyable et proche de la perfection ), mais la réalisation est également d'incroyable facture, et l'écriture est terriblement au rendez-vous. Elle est vraiment particulièrement bonne, de celles que j'avais rarement croisées dans une série. C'est le top du top 50, la crème de la craimière expérimentée, vous trouverez rarement mieux. Oui, y'a "Game of Thrones". C'est vrai. Mais là, les mecs prenent leur temps pour poser l'action, nous présenter les personnages et instaurer une histoire crédible et convaincante, nous livrant un premier épisode qui fait réellement office de chef-d'oeuvre. Mais vraiment, c'est le genre qui te laisse bouche-bée et l'air bête. Un truc de malade, je vous dis. Et puis les mecs ont l'intelligence, que dis-je, ont eu l'illumination divine de ne pas uniquement se concentrer sur le personnage principal, pour faire la part belle aux seconds rôles. Et comme nous allons le voir, c'est un coup de génie. Niveau acteurs, c'est le top du top de la crème de la craimière. Outre son héros, à la bouille sympathique mais que je ne trouve pas excessivement charismatique, trois acteurs se démarquent à mon goût : Michael Rooker, Merl, plutôt peu présent, Norman Reedus, Daryl, et l'excellent John Bernthal en Shane. On va pas beaucoup parler du premier, il n'est guère présent. Les autres, par contre, sont vraiment d'excellentes suprises ( je connaissais déja Rooker, le bonhomme à une sacré expérience dans les seconds couteaux ), à tel point que j'ai du mal à les départager. Reedus, ex-scud ( les vrais sauront ), en impose de part sa badassitude et sa superbe aura de bad guy. Bernthal, que je ne connaissais pas du tout, est vraiment impressionnant : il a un charisme fou, et même si son personnage n'est pas le plus saint des démons de cet enfer terrestre, je ne peux que lui pardonner ses péchés pour complètement aquiescer avec son jeu. Deux acteurs qui envoient du paté, et que je préfère au héros. Mais c'est purement personnel. Et comme je vous l'écrivais plus haut, la très intelligente démarche de particulièrement s'intéresser aux seconds rôles s'avèrent donc réellement pertinente et très bienvenue. Une sacré première saison, aussi brève qu'efficace, d'un impact bouleversant. La fin en apothéose est réellement l'apogée d'une grande épopée, que dis-je, d'une magnifique série. Le choc est trop grand pour attendre de voir la seconde saison, j'y ai plongé directement.