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Un visiteur
Critique de la série
3,0
Publiée le 7 janvier 2013
L'idée est particulièrement originale, on entre dans les coulisses du cinéma avec tout son lot de galères que doivent subir les intermittents du spectacle. Ce qui est sensationnel dans Platane, c'est le jeu d'Eric Judor. Il arrive à installer le doute sur la réalité des scènes, ça met vraiment mal à l'aise quand il essaye de sortir de ses mensonges et au final il ne fait que s'enfoncer lui-même... Cependant, la série manque cruellement de vraies "vannes", ça tourne en rond, le personnage en devient agaçant de toupiller dans son rôle de mythomane, enchaîner gaffes sur gaffes et se faire couronner par la malchance. On ne peut pas vraiment parler de comédie car la série vire plus au pathétique si on la voit d'un point de vue général. Même si je ne peux pas dire qu'elle m'a laissé de marbre, j'ai quand même rigolé à plusieurs reprises. Eric Judor est quand même un sacré bon humoriste ! Par ailleurs, l'idée d'amener des guest-star sur le tournage était une bonne initiative même si la prestation de Monica Bellucci était plus que douteuse... (un petit plus pour Guillaume Canet et Mathieu Amalric qui jouent d'une justesse admirable). Je n'irai pas jusqu'à conseiller cette série mais au moins, prenez la peine d'être curieux et visionner la première saison et faites-vous votre propre opinion !
Saison 1 : Une série tout bonnement excellente. Très drôle et surtout très bien rythmée, j'ai été porté par les 12 épisodes sans m'en rendre compte. Eric Judor est non seulement un bon acteur mais un surprenant scénariste, les situations sont géniales et j'ai beaucoup aimé la satyre qu'il fait du milieu du cinéma et du showbiz. Une sorte d'hybride entre fiction et documentaire, très original. Bref, je recommande vivement !
Saison 2 : Une saison selon moi un peu moins drôle que la première, étant donné que l'on se concentre sur la vie d'Eric et plus trop sur sa carrière cinématographie (passé le quatrième épisode du moins). Je pense que ce qui m'avait attiré dans Platane au départ, c'était les coulisses du cinéma, mais c'est véritablement le charisme d'Eric Judor et surtout l'incroyable qualité d'écriture de la série qui m'a fait rester et tout de même apprécier cette seconde saison. En effet, en douze épisode, il se passe énormément de choses, la série fourmille de situations dramatiques toutes plus délirantes les unes que les autres et c'est cette capacité de jouer entre un humour absurde et une réalisation réaliste que la série touche à un certain équilibre qui la rend tellement captivante. Bref, vivement la saison 3 !
C'est toujours aussi cynique, décalé avec des guests stars savoureuses mais aussi avec un peu d'émotion lorsque Léonie entre en scène. Le modus operandi diffère un peu car Eric Judor incarne toujours ce poissard égocentrique certes, mais il veut changer ce qui donnera lieu à des scènes grandioses ! Spéciale dédicace à Hafid Ferdjioui Benamar : j'te kiffe frère, ne change rien !
Excellente série, Eric remet son côté "comique" en question et nous sors une série "autobiographique" excellente. Avec participations de comédiens dans leur vrais rôles. Une excellente idée, bonne réalisation et super dialogues.
Un casting de rêve et un renouvellement perpétuel de celui-ci en fait une série très drôle et complètement louffoque dans son histoire et sa conception. Drôle souvent, parfois émouvant, Platane se laisse regarder sans honte là où Judor prouve qu'il sait écrire.
Il faut sans doute avoir vu Platane dans son contexte premier pour vraiment l'apprécier: en 2011, les séries françaises se comptent sur les doigts de la main et la comédie en 26 minutes est inexistante. Voir débarquer Platane, une série au concept cohérent, à la réalisation soignée et au scénario original a donc certainement représenté une bouffée d'air frais. Même en 2019, j'ai pris un certain plaisir à regarder ces deux saisons. Malheureusement, le modèle de Curb Your Enthusiasm est tellement présent que je n'ai pas pu m'empêcher de faire la comparaison et, à ce jeu-là, Platane sort très nettement perdante. Même héros antipathique et attachant à la fois, même jeu sur le mélange de la réalité et de la fiction, même accumulation de petites gaffes qui finissent par former un bourbier énorme à chaque fin d'épisode. Oui mais voilà: le personnage d'Eric Judor est beaucoup plus dans le cabotinage que celui de Larry David et s'avère finalement plus antipathique qu'attachant ; le mélange de réalité et de fiction fonctionne bien au début, mais certains épisodes et notamment une bonne partie de la saison 2 font le pari de l'invraisemblance et de la surenchère d'absurde, ce qui selon moi plombe un concept initial qui se suffisait à lui-même ; quant à l'exercice consistant à dérouler plusieurs fils narratifs pour les rassembler en fin d'épisode, là encore, Larry David a mis la barre trop haut et Platane se montre beaucoup plus lourde et prévisible que son aînée. Mais après tout, même en 2019, les comédies françaises de qualité en 26 minutes restent une denrée très rare, et il faut avouer que Platane s'en sort très honorablement pour une pionnière.
On connaissait Eric en faux, maintenant on connaît Eric en vrai (mais le faux en faite) Cette série aux aspiration auto-biographique nous plonges dans la folie du personnage qu'Eric Judor à mis des années à peaufiner pour qu'il arrive au niveau de l'intégré dans une comédie plus que réaliste. Au programme des situations burlesques à mourir de rire, des gust star de haut niveau se donnant à 200 pour cent sous les ordres de la caméra d'Eric Judor et un Ramzy plus dégueulasse que jamais Au final Platane c'est un peu comme les films de Quentin Dupieux en grand public, sans comparatif possible, platane impose sa patte et on en redemande !
Eric mais pas Ramzy. Platane est une série réalisée par la petite moitié chauve du duo. Une idée de départ originale qui joue justement sur la séparation des deux acolytes suite à un accident de voiture qui plonge Eric dans le coma pour une année, année durant laquelle Ramzy explose seul. A son retour, Eric décide alors d'un virage a 180 degré. Au revoir l'humoriste, bonjour l'auteur! Il se lance dans la réalisation de son propre film. Le récit va donc dérouler au cours de 12 épisodes d'une demi-heure toutes les étapes du projet, de sa genèse à sa sortie. Si le scénario ne manquent pas de bonnes idées et sent la nouveauté dans ce que nous connaissions du personnage, on reste aussi dans un registre connu et les amateurs de l'humour lâche d'Eric ne seront pas déçu. Tout l'intérêt de la série repose d'ailleurs sur cette étroite séparation entre le personnage et l'acteur. Qui est vraiment Eric Judor? Où est l'homme, où est le rôle? On se le demande souvent tant il peut être parfois sincère et attachant mais aussi et bien souvent une véritable tête a claques. On rigole pas mal devant Platane, pour Eric et certains personnages secondaires mais aussi pour le comique de situation dont on se délecte et qui fait penser à Laurel sans Hardy. On voit les gags venir à des kilomètres et l'attente est délectable. Une première saison réussie qui laisse place à une deuxième vague de 10 épisodes dans la même veine. Réel et fiction se renvoient la balle dans un échange qu'on aimerait voir se prolonger. Et puis jouer sur le fantasme d'un "La tour Montparnasse infernale 2", c'est à la fois alléchant et sadique pour tous les fans du duo.
La saison est découpé pour moi distinctement en 2 parties. La première de 7 épisodes est un pur chef d’œuvre à 5 étoiles. La seconde de 5 épisodes n'atteint pas ce niveau là, mais on reste sur du géant, à 4 étoiles. Ce qui fait au final 4,5 étoiles. Cette seconde partie est moins intense niveau humour et plus prévisible, parce qu'elle ressemble plus à la saison 1 dans son traitement humoristique, avec spoiler: le retour de Flex . Cela dit le passage avec Dujardin est super, le passage avec Yann Barthès et Drucker ainsi que la fin, qui change de paysage et d'air. Mais le clou de cette partie est surement le spermogramme et la parodie de la gourou new age.Pour la première partie, chaque épisode est à se pisser dessus, et Judor est encore plus dans l'autodérision. Que se soit ce tournage de la tour infernale 2, les passages avec Guillaume Canet spoiler: le marché de la botte indienne et surtout la partouze sont à se tordre de rire, le passage avec Lanvin et Ramzy et surtout le clou du spectacle avec Bob Sinclair et le chien, ça fait longtemps que j'avais pas eu un tel fou rire.
Eric Judor dans son propre rôle, même si j'adore notre ami, il faut dire que l'humour qu'il développait avec Ramzy n'était pas super subtil. Et bien cette série c'est le contre pied total e l'humour pipi caca. Si vous n'étiez pas convaincu que Eric Judor était un grand acteur, je penses que après avoir su cette première saison vous changerez aussitôt d'avis.Judor joue dans le grotesque, le burlesque, avec des références à son humour lourd d'avant, en totale autodérision, ou il n’hésite pas à se faire passer pour un bouffon parfois mégalomane. Mixez le tout et vous aurez une dose de sensibilité et d'humour totalement unique. Les moments de disputes avec Ramzy, Luc Besson notamment sont supers bons.Et que dire de ce générique chanté par Louis Prima, un jazzman des années 50, qui chante son titre magitral: Buona Sera. Après la série tombe parfois un peu trop dans le sérieux, ou l'étrange surtout avec des passages un peu trop long sur "la môme 2.0". Mais ça reste vraiment géant.
Une petite perle ! Eric (cette fois sans Ramzy, et ça lui va mieux) parvient à nous surprendre avec cette mini série véritablement délirante et addictive. Après avoir englouti les 12 épisodes, une curieuse sensation de manque s'est faite ressentir.
vu les trois premiers épisodes... C'est affligeant. Raté. mal écrit. Très mal joué. Ca fait mauvais court métrage amateur en DV... hallucinant que Canal diffuse cette daube.