Avis Epitafios

C'est vrai : « Epitafios » a des défauts. Cette photographie « crade », même volontaire, ne m'a pas séduite, mais surtout, la série n'a pas peur d'avoir parfois recours à d'énormes ficelles et à des situations abracadabrantesques, voire assez aberrantes ( spoiler: qu'un tueur aussi intelligent puisse s'échapper une, deux fois : passe encore, mais cinq, six fois!! On aura rarement vu police aussi incompétente
), ce déferlement de violence paraissant franchement excessif, pour ne pas dire un peu grotesque. Et pourtant... Si la musique quasi-hypnotisante nous met dès le générique dans le ton, il y a surtout cette noirceur absolue, cette dimension cauchemardesque éloquente d'emblée avec spoiler: la disparition (très) prématurée de celui qu'on pensait être le héros
, et si le rythme de départ inquiète pour la suite (un épisode, un mort), les scénaristes font preuve d'ingéniosité pour « casser la routine », l'arrivée de Cecilia Roth en inspectrice intuitive adepte spoiler: de la roulette russe
étant une belle trouvaille, l'intrigue devenant alors nettement plus imprévisible, avec son lot de rebondissements allant bien plus loin que le mystère autour de l'assassin ( spoiler: dont l'identité est assez vite révélée
) et la raison de ses crimes atroces. Surtout, la série nous présente sans doute le plus grand loser de l'Histoire de la télévision et du cinéma réunis en la personne de Renzo Marquez, spoiler: échouant dans absolument TOUT (ou presque) ce qu'il entreprend
, donnant à la série un aspect assez singulier et même désespérant par moments, rien ne semblant réellement pouvoir enrayer cette mécanique infernale, rappelant d'ailleurs à de nombreux égards celle du grand « Seven ». Et le dénouement, cruel, choquant tout en laissant une mince lueur d'espoir, s'avère une conclusion quasi-idéale, nous hantant bien après avoir rangé le DVD... Bref, le kitsch voire le ridicule ont beau parfois être proches ( spoiler: non mais Renzo, l'endroit où était caché Laura, en un mois c'était quand même trouvable!!
), au final cela a de la gueule, rythmé avec ce qu'il faut de suspense et d'intensité pour nous prendre aux tripes, faisant ainsi oublier un début légèrement poussif et cette photo agressive à laquelle je n'ai d'ailleurs vite plus porté attention. En tout cas, deux choses sont certaines : vous n'écouterez plus jamais « Carmen » de la même façon, et si vous aimez être secoués comme vous l'avez rarement été, « Epitafios » est fait pour vous.

Une série assez déconcertante.
Si les premiers épisodes laissent perplexes de par leur mollesse et leur manque d'intérêt, le reste n'en est pas moins palpitant.
Une fois embarqué dans cette course contre la montre haletante, on est littéralement scotché à notre fauteuil et on n'en décolle pas avant la fin magistrale de la saison.
L'intrigue est accrocheuse, dynamique, digne des plus grands thrillers du même genre.
La psychologie des personnages est extrêmement bien mise en avant.
Epitafios n'a que 14 épisodes mais quels épisodes!
Les espagnols nous prouvent avec cette série qu'ils savent faire autre chose que de la soupe comme Un, Dos, Tres.
Un pur divertissement.

Lorsque les Argentins décident de copier leurs confrères américains pour les fictions de tueurs en séries, cela donne Epitafios (épitaphe).
C'est une intention louable bien sûr, mais disons que l'absence de direction des acteurs et le côté peu prenant de l'histoire lasse bien vite.
On n'arrive pas à cerner la psychologie des personnages et à s'y attacher, à l'instar du vieux commissaire fatigué, ou de l'ancien flic et de la nana que le tueur essayent de faire tomber amoureux...
Je préférais les Neuf Reines (Nueve Reinas)...

Série peu connue et c'est bien dommage.
Un suspense de plus en plus intense pour nous offrir un beau final. Si on aime le genre alors les 13 épisodes peuvent paraître un peu courts mais on reste scotché jusqu'au bout!

Epitafios m'a bluffé car c'est une série des meilleures séries qu'il m'ait été donné de voir. L'histoire n'est sans doute pas ce qui se fait de plus original mais cela est parfaitement rendu par un scénario qui sait nous tenir en haleine jusqu'à la fin, l'atmosphère est totalement prenante malgré le ton très noir de la série. C'est glauque, sombre, violent Epitafios comporte pas mal de scènes macabres ; les acteurs sont tous magnifiques, ils sont à fond dans la peau du personnage, ils rendent avec justesse leur sentiment, leur angoisse face à ses horribles meurtres et l'acteur qui incarne le tueur est excellent et très inquiétant. J'ai adoré Epitafios, il faut le voir de toute urgence. Les Argentins ont fait un boulot extraordinaire, j'aimerais voir plus souvent des séries TV d'une telle qualité.

Très bonne série peu connus, loin des enquêtes sans intérêt des experts

J'ai bien aimé cette série, la seule chose qui m'a dérangé est son manque de morale. Il faut toujours une fin morale aux films ou séries ; celle-ci en est dépourvue. Je ne vais pas en dire plus... Sinon, effectivement cette série est glauque à souhait, je la déconseillerai aux moins de 14 ans personnellement. Autre chose : le doublage français est mauvais, encore pire que d'habitude.

Cette série est une des pires choses qu'il m'ait été donné de voir... les 3 premiers episodes pourraient laisser penser qu'il va se passer quelque chose d'interessant... et les 10 episodes qui suivent sont une descente dans l'enfer du cliché lourd et des grosses ficelles. Rien ne nous est épargné, absolument rien. Pour ne pas spoiler, juste deux exemples d'une liste longue comme le bras:
- le meurtrier ecoute de l'opera (toujours le meme morceau pendant 13 episodes) pour que le spectateur puisse comprendre a quel point il est genial.
- chaque fois qu'un personnage important meure, on zoome sur le temoin de cette mort qui hurle au ralenti "Nooooooooooon!" (pathetique)

l'histoire n'a aucune originalité, la majorité des questions trouvent leur explication avant l'episode 5 et les questions qui subsistent ne sont jamais expliquées.
les personnages sont niais, le heros est d'une nullité crasse et d'une arrogance detestable, et un million de petits détails completement invraisemblables agrémentent chaque épisode de la série.
Quand à cette fin si géniale vantée par certains... ca a été deja vu dans les classiques du genre... sauf que la c'est moins bien...
si qqn veut racheter mes dvd...je les vends... pas chers...

Extraordinaire , une pure bombe . On notera les references evidentes à Color of night etSeven . Un ovni argentin , bref à acheter d'urgences . Comme quoi le budget et la production n'enleve rien à la hauteur d'un scenario aussi original que coherent . Un pied de nez aux productions americaines . La descente aux enfers est lente mais plus la fin approche plus on en redemande . Il n'y a plus que le foot à leur reussir . Bravissimo

J'ai bien aimé Epitafios, pour l'univers glauque et la fin inhabituelle. La critique de Mr Toque me rend curieux : en quoi est-ce que le doublage est mauvais ? Comment fait-on pour juger quand un doublage est bon ou pas ?

A titre d'info, d'après le synopsis que je lis partout, cette série semble tirée d'une bande dessinée qui a comme titre "Epitaffi" et qui a comme dessinateur Macagno et comme scénariste Slavich. La nouvelle est parue en italie dans la revue "Lanciostory" en 8 épisodes de 12 pages en noir et blanc. La série etait dense, violente, et allait très vite. Avec à chaque épisode des données nouvelles sur les protagonistes, leurs rapports, et un final qui est tout sauf un "happy end". Et c'est bien Slavich qui au départ a écrit le scénario prévu sur 4 épisodes, qui finalement sont devenus 13 car les idées se sont enchaînées...