En japonais Conan, le garçon du futur de Hayao Miyazaki, les oeuvres du japonais ne sont pas si nombreuses, cette série de 1978 tout de même 26x24 minutes est conséquente avant son premier long métrage. Pourtant on pourrait regretter que cela n'ait pas été un long métrage car l'histoire est assez unitaire et l'ensemble des épisodes peut parfois paraître un peu longuet. Chronologiquement pour Miyazaki entre Horus prince du Soleil où il n'est crédité que comme animateur en 1968 et son second long métrage de 1984 Nausicaä de la Vallée du Vent histoires qui ont des similitudes avec celle de Conan. Un Héros juvénile irréprochable et dans Conan on pourrait beaucoup épiloguer sur sa force totalement invraisemblable. C'est de la S.F. qui peut paraître basique mais pas tant que cela et si l'on est pas trop arrêté par le fait qu'en 1978 les dessins animés ne sont pas très élaborés, on retrouve des éléments du grand réalisateur qui ne tiennent pas encore de ses meilleurs films mais y préparent. Un autre élément important est le caractère manichéen de l'histoire, en vérité il n'est pas si présent car toute une série de personnages vont en devenant meilleurs passant de méchants à gentils parfois sans trop de nuances et cela ce n'est pas du tout le manichéisme. spoiler: Le vrai méchant, mégalo type Hitler prêt à un nouveau génocide par folie lui ne changera pas et ne s'en sortira pas. A découvrir avec un regard enfantin car c'est un des propres de Miyazaki, pour y retrouver une certaine poésie avec la bienveillance de ceux qui sont d'une grande intégrité et réussissent à se rallier et rallier d'autres plus nuancés.
Je suis un grand fan de Hayao Miyazaki et « Conan, le fils du futur », une série TV datant de plus de 45 ans, m'a particulièrement marqué. Bien que les graphismes soient moins sophistiqués que dans les œuvres postérieures de Miyazaki, la qualité des dialogues et l'intrigue de la série sont captivantes. Elle véhicule un message profond, typique de Miyazaki, qui invite à une réflexion personnelle. L'histoire, qui se déroule dans un univers post-apocalyptique, est appréciable pour son ambiance, ses personnages charismatiques et son message écologique. Bien que certains éléments soient jugés irréalistes et que le personnage de Lana soit critiquable pour sa représentation répétitive en détresse, la série fait preuve d’optimisme. « Conan, le fils du futur » est une œuvre inégale mais significative dans la carrière de Miyazaki, montrant les prémices de son génie malgré ces quelques imperfections. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).