Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Rictus1260
36 abonnés
137 critiques
Suivre son activité
Critique de la série
5,0
Publiée le 5 mai 2014
Coucou me revoilou! Je suis un Miyazaki addict! Il faut dire que je n'ai jamais vu autant de chef d'oeuvres dans le genre film d'animation de la part d'un même réalisateur. Celui-ci (il s'agit en fait d'une série TV) est un des premiers qui date de plus de 35 ans. Les dessins sont encore grossiers et bien loin en qualité du "château dans le ciel" ou du très récent "le vent se lève". Cependant les dialogues sont déjà d'une très grande qualité, les images font rêver car fortement suggestives et l'aventure est fascinante d'un épisode à l'autre. C'est un véritable enchantement tout empreint d'une grande fraicheur. Comme toujours le message qui se cache derrière est très profond. A chacun de le décoder. Cette série étant rarissime, je ne pense pas qu'elle soit rediffusée très souvent. J'encourage donc les fans de mon espèce à acheter la série des dvds que l'on trouve sur amazon et à regarder ces épisodes en famille pour la plus grande joie des petits rêveurs et des plus grands. Que la magie opère!!!
Certes on est très loin des chefs d'oeuvre que sont "Nausicaa" ou du chateau dans le ciel, dont cette série annonce le scénario, mais déja quel talent!!! On peut lui reprocher une réalisation très inégale (parfois très poétique, parfois limite baclée), trop proche des standards japonais... Mais, on suit avec beaucoup de passion ces folles aventures jusqu'au bout!!!
Conan, le fils du futur est un dessin animé du grand Hayao Miyazaki qu'on ne présente plus. L'histoire prend place dans un univers post-apocalyptique où Conan un jeune garçon se lance à la recherche de la belle Lana qui a été enlevée par des gens machiavéliques. Il quitte la petite île sur laquelle il a toujours vécut et part découvrir le monde pour la délivrer. L'animé en profite bien entendu tout le long pour mettre en avant un message écologique puisque la destruction et le dérèglement de la planète sont au centre de la série. Cette dernière se compose de 26 épisodes plutôt bien ficelés même si l'intrigue principale traine un peu en longueur de temps à autres. Visuellement c'est un peu vieillot et les décors sont la majorité du temps assez pauvres donc ce n'est pas de ce côté là qu'on risque d'y trouver son compte. Ce sont l'ambiance, les personnages et l'histoire qui font de Conan, le fils du futur un excellent divertissement plus mature qu'il n'y parait même si la distinction entre le bien et le mal n'est pas toujours très nuancée. Gimsy est mon personnage favori, il me fait mourir de rire et ses pitreries à répétition sont une vraie bouffée de fraicheur. Conan quant à lui est le héros dans toute sa splendeur, fort et courageux. Ce qui est dommage c'est que ce petit garçon est presque un surhomme, que ce soit sous l'eau ou sur terre il peut faire d'énormes chutes, rester sous l'eau très longtemps ou même utiliser sa force qui s'avère assez démesurée. Grâce à cela (ou plutôt à cause de ça) il se libère en permanence extrêmement facilement et du coup cela ne laisse pas beaucoup de place au suspense. Enfin Lana, qui ferme la marche et constitue le dernier personnage de notre trio, est complètement horripilante du début à la fin. Sa vie se limite à s'évanouir, se faire capturer, trébucher et crier "Conan !". Dans presque tous les épisodes elle se fait avoir lamentablement et Conan doit toujours aller à sa rescousse ce qui est un peu répétitif et agaçant au bout d'un moment. La série prend fin sur une conclusion réussie et pleine d'optimisme. Un animé qui n'est certes pas parfait mais qui dispose de qualités suffisantes pour ne pas passer à côté.
Cette série animée japonaise de 1978 révélait toutes les obsessions thématiques de Hayao Miyazaki qui n'était alors pas passé au long-métrage.26 épisodes de 25 minutes durant lesquels un jeune garçon du nom de Conan tente de sauver son amie Lana des griffes d'une bande de mercenaires réfugiés sur une île inquiétante.Si le design des personnages et des décors est désormais limité et que le rythme est loin d'être idéal,le principal est là.A savoir un discours riche et écologique sur la nécessité de préserver la nature dans un monde machiniste et technologique.C'est manichéen et un peu réducteur,mais l'animé se réserve le droit de garder de larges traces d'humour salvateur et beaucoup d'affection pour la bande de joyeux drilles,durant sa quête.Pour les fans du grand Miyazaki.
En japonais Conan, le garçon du futur de Hayao Miyazaki, les oeuvres du japonais ne sont pas si nombreuses, cette série de 1978 tout de même 26x24 minutes est conséquente avant son premier long métrage. Pourtant on pourrait regretter que cela n'ait pas été un long métrage car l'histoire est assez unitaire et l'ensemble des épisodes peut parfois paraître un peu longuet. Chronologiquement pour Miyazaki entre Horus prince du Soleil où il n'est crédité que comme animateur en 1968 et son second long métrage de 1984 Nausicaä de la Vallée du Vent histoires qui ont des similitudes avec celle de Conan. Un Héros juvénile irréprochable et dans Conan on pourrait beaucoup épiloguer sur sa force totalement invraisemblable. C'est de la S.F. qui peut paraître basique mais pas tant que cela et si l'on est pas trop arrêté par le fait qu'en 1978 les dessins animés ne sont pas très élaborés, on retrouve des éléments du grand réalisateur qui ne tiennent pas encore de ses meilleurs films mais y préparent. Un autre élément important est le caractère manichéen de l'histoire, en vérité il n'est pas si présent car toute une série de personnages vont en devenant meilleurs passant de méchants à gentils parfois sans trop de nuances et cela ce n'est pas du tout le manichéisme. spoiler: Le vrai méchant, mégalo type Hitler prêt à un nouveau génocide par folie lui ne changera pas et ne s'en sortira pas. A découvrir avec un regard enfantin car c'est un des propres de Miyazaki, pour y retrouver une certaine poésie avec la bienveillance de ceux qui sont d'une grande intégrité et réussissent à se rallier et rallier d'autres plus nuancés.
Sur fond de petites îles rescapées après un cataclysme, ce dessin animé parvient à mélanger de manière originale le futur et le passé : l'opposition est en effet frappante entre un monde ultramoderne (ce qu'il en reste...), aux technologies très avancées, et un monde traditionnel, caractérisé par une vie simple et authentique ....Même si le personnage principal s'en sort un peu facilement dans les situations extrêmes, l'histoire reste captivante et porte une réflexion sur les limites du progrès.
Des navets du début à la fin. Première question : pourquoi tous les momes des mangas ont la voix de Brigitte Lecordier ? Ils n'y avait pas de gosses pour doubler dans les années 70-80 ? Et puis sérieusement, comme un temps (le futur) peut avoir un enfant ? c'est illogique et ca n'a aucun sens. Je déteste les mangas d'habitude mais là c'est trop et je considère donc ce genre comme mauvais.
Je suis un grand fan de Hayao Miyazaki et « Conan, le fils du futur », une série TV datant de plus de 45 ans, m'a particulièrement marqué. Bien que les graphismes soient moins sophistiqués que dans les œuvres postérieures de Miyazaki, la qualité des dialogues et l'intrigue de la série sont captivantes. Elle véhicule un message profond, typique de Miyazaki, qui invite à une réflexion personnelle. L'histoire, qui se déroule dans un univers post-apocalyptique, est appréciable pour son ambiance, ses personnages charismatiques et son message écologique. Bien que certains éléments soient jugés irréalistes et que le personnage de Lana soit critiquable pour sa représentation répétitive en détresse, la série fait preuve d’optimisme. « Conan, le fils du futur » est une œuvre inégale mais significative dans la carrière de Miyazaki, montrant les prémices de son génie malgré ces quelques imperfections. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Le fond : écologiste (avant gardiste pour les années 70) mais à quelques exceptions près, un dualisme basique gentils / méchants. Personnages attachants, très humains. Univers tantôt beau tantôt pesant. Réalisation extremement lente... vaudrait 3 étoiles si durait moitié moins.