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    Les Dames de la côte
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 657 abonnés 12 397 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    2,5
    Publiée le 5 octobre 2014
    De 1910 à 1925, à travers l'histoire de plusieurs femmes d'une même maisonnèe, mais de diffèrentes gènèrations et d'origines, nous assistons à la naissance de la femme d'aujourd'hui à travers 7h 30 de projection! Un feuilleton en cinq èpisodes de Nina Companeez qui connut le succès que l'on connait en 1979-1980! La première guerre mondiale se prolonge et les mauvaises nouvelles commencent à arriver! Martine Chevallier (Blanche) et Michel Aumont (Louis) rivalisent de talent, ainsi que la jeune Fanny Ardant qui est belle et qui a de la noblesse! Pour le reste, c'est le calme plat! Francis Huster et Françoise Fabian ne sont pas à la hauteur! La passion malheureuse pour l'inconsistant Bruno Devoldère (cruel, brutal, mèprisant) fait peu à peu perdre la raison à Evelyne Buyle! Une femme galante, une demie-mondaine qui n'a pas de coeur car tout ce qui l'intèresse c'est l'argent! Aujourd'hui, "Les dames de la côte" ont pris un sèrieux coup de vieux, de fait que l'on se dèsintèresse rapidement de la première partie qui prend prètexte à des bavardages inutiles et à des valses à n'en plus finir! Ça devient passionnant quand l'Allemagne dèclare la guerre à la France! Par la force des choses, tout repose sur Edwige Feuillère que l'on a connue bien meilleure qu'ici! Denise Grey se nourrit que de chocolats et laisse croire qu'elle est malade alors que c'est une horrible paresseuse! Bouleversante quand elle se confie sur son « lit de mort » . A part ça, les blessès graves sont comme des enfants! ils ont très peurs quand Martine Chevallier n'est pas à leur rèveil! Cette dernière apporte fort heureusement quelque souffles à ce feuilleton rèputè dans un personnage plus riche qu'il n'y parait! Tout comme celui de l'excellent Michel Aumont...
    willycopresto
    willycopresto

    130 abonnés 1 352 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    1,0
    Publiée le 9 août 2024
    Des femmes qui n'ont plus la cote...
    Un vieux machin de 1979 du temps d'Antenne 2, duquel émanent les relents de la naphtaline, et évoque les crinolines et vielles dentelles mitées...Infect !
    Je n'en ai vu que le second épisode des cinq ," l'escalier des adieux" :Bien nommé, il faut le reconnaître, puisqu'il m'a dégoûté de voir les autres....
    Ca semble interminable, c'est poussif, fastidieux, prétentieux, soporifique, et j'ai détesté, pire : haï !
    Companeez ( 1937-2015) nous fait le Guignol ?
    Un lamentable spectacle qui n'amuse personne à travers un scénario dont elle a aussi accouché, et où elle tire les ficelles de plusieurs femmes" bourges"et prétentieuses du genre gourgandines, infidèles, nymphomanes, etc... lesquelles tirent sur les ficelles d'hommes qu'elles transforment en abrutis, sombres idiots, esclaves (...) lesquels les les couvrent pourtant de flatteries sur leur beauté, de cadeaux, de fleurs, de compliments dans l'espoir secret qu'elles leur abandonnent leur corps...
    Le jeu de l'amour et du hasard vu par une bonne femme misandre qui n'a pas réussi au cinéma (4 films seulement) et s'est vautrée dans le cocon douillet des films télé sans ambition...
    On se croirait à la cour de Louis XIV : c'est affligeant de poncifs en tous genres, humiliations diverses, à travers trois couples qui habitent la côte normande et Deauville en particulier, bien sûr !
    En fait ce film a été tourné à Cabourg et on ne comprend pas pourquoi pas Le Touquet Paris-Plage plus sélect... Ou encore Malo les Bains ?...
    On ne voit du reste pas pourquoi la plage car ce scénario aurait pu être écrit pour le théâtre ! Plus pantouflard tu te noies !
    Dans cette épisode Companeez se vautre dans le confort du huis-clos et ne nous montre de la plage que toujours les mêmes plans. Commode.
    Si les costumes ont dû couter une fortune à la production, ce ne sont pas les plans originaux et encore moins la beauté des extérieurs qui exciteront l’œil admiratif du photographe artistique : les vues sont d'une banalité à mourir d'ennui... Ne parlons pas de corps débudés.
    L'action (si on peut dire) se déroule autour de trois couples de bourges et de leurs domestiques entre 1911 et 1921 et les amoureux du sexe dit faible vont devoir interrompre leurs mièvreries et ronds de jambe pour la dure réalité des tranchées...
    Pourtant, le casting était fabuleux ! Inespéré si j'excepte Huster et les comédiens en général,ainsi que Fanny Ardant et Françoise Fabian dont le visage n'a jamais servi de modèle pour sculpter le buste de Marianne destiné aux mairies, ! Ouf !
    Là encore, la production pour Antenne 2 (puis France 3) n'a pas lésiné sur les cachets !
    La plus belle et meilleure actrice de l'affaire sera pour moi Blanche, jouée par Martine Chevalier qui se marie rapidement avec le cocher d'une autre famille... Hélène Vincent, Evelyne Buyle ne sont pas mal non plus...
    Blanche est audacieuse : elle a devancé les délices de la copulation auparavant et ne mérite donc plus sa belle robe blanche, symbole de pureté et de virginité pré-maritale !
    Lesquels délices nous sont bien soigneusement cachés à l'image par l' étonnante pudibonderie rétrograde de la réalisatrice, frisant le manque de respect du spectateur à une époque où les cinémas X avaient fait florès...
    Nous prendrait-elle pour des attardés sexuels ou admirateurs des films américains d'après-guerre ? Hypocrite Companeez qui en est ridicule et frustrante... Je passe sure les nombreuses erreurs, les passages inutiles destinés à la multiplication des Huster fut un temps l'amant de la réalisatrice (le pôvre !) mais ce n'est sûrement qu'une aimable coïncidence s'il figure au générique ? En tout cas il est ici encore plus mauvais que d'habitude...
    Le clou du spectacle qui m'a fait éclater de rire, c'est quand on veut nous faire avaler que la beauté de Fanny Ardant soit de nature à émoustiller la compétition de ses deux cousins.. Les autres femmes sont autrement bien plus belles que ce remède contre l'amour !
    Tout sonne donc faux et cet épisode diffusé à la sauvette me dégoûtera à tout jamais de voir les autres...
    Née Kompaneitzeff à Boulogne Billancourt, la réalisatrice, scénariste, dramarturge, monteuse (de films), est issue d'une famille bourgeoise juive ukrainienne qui a fui la Russie en 1917, puis le nazisme en Allemagne... pour s'installer à Paris en 1936, et se se cacher dans le midi pendant la seconde guerre mondiale... Elle est la seconde fille du scénariste Jacques Companeez.
    Elle était commandeur de la Légion d'Honneur et de l'Ordre National du Mérite. Ah bon ?
    France 2 ne se distingue plus guère de nos jours par sa productivité créatrice, mais finalement, au temps d'Antenne 2 dont les petits hommes volants de Folon se sont envolés à tout jamais, ce n'était finalement pas mieux....
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    TV5 le 06.08.2024-
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