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gunbuster
387 abonnés
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Critique de la série
1,0
Publiée le 1 juin 2009
Encore un animé qui a une histoire très intéressante mais qui ne sait pas tirer partie de son potentiel. En effet, cette histoire de jeune fille transformée en tueuse grâce à la cybernétique avait de quoi apporter des réflexions sur leurs existences, le paradoxe d'être à la fois l'incarnation de l'innocence et pourtant le bourreaux de tant de personnes. Sur le plan technique, l'animation et le design des personnages est plutôt réussit. Néanmoins, on regrettera que certains décors soient peu travaillés et beaucoup de reprise de plans déjà utilisés. L'animation générale est fluide et agréable à regarder. Par contre sur le plan artistique, la série déçoit beaucoup. Aucun véritable réflexions, des personnages peu développés aux relations souvent inexistantes, les fillettes n'étant guère attachantes, manquant cruellement d'humanité, il est donc difficile d'éprouver quoi ce soit pour le sort de ces gamines... On déplorera un rythme particulièrement lent, le fait qu'il ne se passe pas lourd dans chaque épisode, l'absence de véritable intrigue, rappelant le mitigé Haibane Renmei. La série se résumant à la découverte de chaque fratello et de sa tueuse en culotte courte, une musique atteinte de classicisme en phase terminale (ils ont osé reprendre la 9ème symphonie de Beethov'!), quelques scènes d'actions guère passionnante (on sait bien qui l'emportera) et des filles kawaii avec de bons sentiments de poupées Barbie. Bref, les créateurs de la série s'essayent à se donner un style 'classe' sans donner de sens à tout ça. Dans le même genre, regarder plutôt la série Noir du Studio Bee Train.
Série basée sur un concept intéressant qu'elle exploite fort bien. Les jeunes filles, bien que conditionnées, offrent un panel de personnages assez varié et intéressant. Les scènes d'action sont remarquables. La série a même le bon goût d'éviter de prendre une ampleur factice à la fin pour donner l'impression d'être ambitieuse. L'ambiance graphique et sonore est une belle réussite également. Très intéressant.
- Une bande son très correct. - Bonne animation, surtout lors des (rares) scènes d'action. - Techniquement c'est assez joli. - L'humour - totalement involontaire - de certaines situations ou dialogues
LES MOINS :
- Caricatural. Dans tout. - Ca manque vraiment d'action. - Et de scénario... - Et de bon goût... - L'Europe, cette contrée imaginaire... - Mais non ça ressemble pas à Noir ! C'est beaucoup trop mauvais. La critique complète est sur mon blog
Après une seconde saison infâme au plus haut point, on touche le fond des abysses made in Japan : les suites sous formes d'OAV d'un ou de deux épisodes qui "complètent" la série, vulgaire produit dérivé pour les fans hardcore qui en boufferaient, y compris par les racines... Donc ici au sommaire : aucune histoire, nada, zéro. Le premier épisode nous emmène à Venise, tandis que le second se passe en Sicile au bord de la mer. On aurait pu appeler ça "Jean & Rico à Venise" et "Week-end en famille en Sicile", ça n'aurait pas dépareillé. Mention spéciale aux graphismes : tout simplement horrible. Déjà que la seconde saison ne brillait pas par sa qualité graphique, ici, on retrouvera pêle-mêle : dessins excessivement lumineux, character design approximatif, animation faite par des stagiaires ou des Chinois, un vrai travail d'Auvergnat ! (Cf. notre ancien ministre des Clandestins -pardon de l'Immigration). Le pire vient dans l'absence de tout effort de mise en scène, renforcé par l'insipidité et l'incroyable platitude de l'histoire. À part être un intégriste de Gunslinger, vous pouvez évitez ces OAV, sans rien regrettez.
La série, sur un thème délicat ( une variante des enfants-soldats), et à la limite du mauvais goût, s'avère remarquablement bien menée. Les personnages possèdent une individualité, une densité, et sont attachants. Il faut aussi saluer, au moins durant la première saison, l'hommage rendu à l'Italie éternelle, et en particulier à la peinture de la Renaissance.
Seinen cynique au possible puisque le gouvernement italien utilise des petites filles dans la lutte anti-terroriste contre le Parti Pour la République des Cinq, entraînées, assujetties à la cause. Elles ont toutes des passés traumatisants, laissées pour mortes puis génétiquement modifiées, ce qui profite d'ailleurs à la science biotechnologique. Ou comment les enfants soldats peuvent être utilisés du "bon" côté de la barrière. Si les épisodes sont fidèles aux chapitres des cinq premiers volumes de la série de Yu AIDA, la seconde saison, Il Teatrino par le studio ArtLand, souffre d'une animation moins riche et dynamique mais d'un développement psychologique aussi poussé. On sent la différence de budget entre les deux studios, et donc les deux saisons. Mais le propos reste choc pour une série globalement de toute beauté.
Voilà une série qui sort de l'ordinnaire. Un mélange paraoxal d'innocence et de violence qui va presque jusqu'à la cruauté incarné dans des fillettes conditionnées. Très réussie ! On travaille leurs sentiments et émotions mais pourtant elles restent ... des petites filles ! De plus, la bande son est géniale ce qui embellit une histoire horrible. Les combats sont bons, rapides et soignés mais je trouve que le rythme est un peu trop lent. Le concept est bien exploité mais cela manque d'une touche d'originalité. Bref on ne sombre pas dans l'excès et on est touché par ce dessin animé plus que paradoxal !
Rien que le titre fais augurer d'un sacré nanar , et pourtant ! peut ètre d'alleur que c'en est effectivement un , mais n'empèche j'aime beaucoup cette série ...