Avis Doctor Who (2005) S3

Pour cette troisième saison de "Doctor Who", les scénaristes ont dû relever un défi majeur : trouver une compagne digne de ce nom pour le Docteur après le départ de Rose Tyler, qui était aussi attachante qu'irremplaçable. C'est d'ailleurs malheureusement le seul défi qu'ils n'ont pas vraiment su relever tant le reste de la série est grandiose. Car Martha Jones, incarnée avec conviction par Freema Agyeman, a du mal à s'imposer au début de la saison et se révèle charmante mais parfois inintéressante, notamment dans sa relation avec le Docteur, qui manque souvent de complicité malgré de très belles scènes. Mais Martha Jones n'empêche pas pour autant de profiter de cette saison, celle-ci étant remplie d'épisodes forts, comme ceux divisés en plusieurs parties (dont l'épisode final en trois parties qui réserve de nombreuses surprises) ou même certaines qui sont d'une qualité d'écriture vraiment plaisante (la rencontre avec Shakespeare ou la découverte des Anges Pleureurs dans un épisode signé Steven Moffat). La mise en scène s'améliore également et la série perd de plus en plus son côté kitsch pour aller vers une esthétique plus sérieuse qui n'empêche en rien de profiter de l'humour et de l'émotion que transmettent ces aventures spatio-temporelles qui nous offrent en plus quelques guest-stars de qualité (Andrew Garfield, Carey Mulligan, Derek Jacobi). Et puis il faut avouer que dans le rôle-titre, David Tennant, plein de fougue et d'énergie et capable de jouer sur tous les registres, assure le spectacle et on ne redemande qu'à voyager de nouveau avec lui à bord du Tardis.

Après une deuxième saison chamboulant pas mal l'univers de la série avec l'arrivée du Dixième Docteur interprété par David Tennant, voici une troisième saison encore plus déstabilisante. En effet, si vous vous êtes habitués au nouveau visage du Docteur, il va falloir vous maintenant vous accommoder à celui de sa nouvelle partenaire, la jolie blonde Rose Tyler laissant sa place à l'afro-américaine Martha Jones, apprenti-médecin qui va elle aussi suivre l'aventurier spatio-temporel dans ses aventures. La série commence donc avec un choc mais réussit très très rapidement à nous introduire ce nouveau personnage et à l'associer au Docteur toujours aussi excentrique... La personnalité de notre héros retravaillée par Tennant en fait un Docteur énergique, sans cesse virevoltant, adoptant désormais sa célèbre réplique « Allons-y ! » pour des péripéties envolées. La précédente saison souffrait malheureusement de scénarios pas vraiment réussis qui, à défaut d'être ennuyeux, n'étaient pas vraiment mémorables. Ici, c'est tout l'inverse ! Commençant sur les chapeaux de roues pour ne jamais faiblir, le rythme général de la saison et ses treize épisodes détonants se rapprochent de l'excellente première saison et la détrônent peu à peu. De nouvelles contrées encore plus inédites, de nouvelles créatures et une trame de fond absolument renversante font de cette troisième aventure une réussite totale. La relation entre la passionnée Martha et le Docteur, alors bouleversé par sa séparation d'avec Rose et très distant avec sa nouvelle partenaire, est à la fois ambiguë et touchante, apportant suffisamment de profondeur aux personnages pour étayer une fois encore la personnalité de notre héros solitaire. De plus, les révélations vont bon train, notamment lors d'un épisode final découpé en trois parties se classant immédiatement parmi les meilleurs que l'on a pu voir à ce jour : comprenant le retour d'un grand méchant de la série classique, celui d'un habitué de la première saison, des retournements de situation abasourdissants et un scénario brillamment écrit, le triptyque regorge d'éléments suffisant à nous en mettre plein la vue. Toujours interprété à la perfection par David Tennant et ici Freema Agyeman, cette troisième saison reste l'une des meilleures de la série si ce n'est la meilleure.

Série brittanique mondialement connus, j'ai débuter doctor Who avec la saison 3 et donc David Tennant formidable dans le rôle du docteur. Une série SF passionante, avec peu de moyens à l'époque mais pourtant très réussite en terme d'histoire et d'ambiance.

Moins bien que les deux premières peut ètre à cause de la nouvelle passagère, qui ne vaut pas Piper.

Au début, « Doctor Who », j'étais inconditionnel. Incroyablement inventif, drôle, visuellement ébouriffant... Tout me plaisait dans une série qui ne cessait jamais de se renouveler, et ce toujours avec une intelligence, voire parfois une émotion dont peu de séries peuvent se targuer. La seconde saison montrait déjà quelques signes d'essoufflement, sans que cela nous apparaisse dramatique non plus. Hélas, ce troisième volet semble définitivement confirmer le déclin ressenti. Steven Moffat et ses acolytes ont beau tout faire pour donner un nouveau souffle aux différentes aventures, cela ne fonctionne plus vraiment. Oh il y a bien une nouvelle héroïne plutôt charmante et il serait de mauvaise foi d'écrire que les scénarii sont un copier-coller de ce qui a été fait avant, mais il n'y a plus la ferveur, l'intensité, le plaisir qu'il y avait auparavant à retrouver notre docteur adoré, comme si l'inspiration manquait, à l'image de dialogues devenant même parfois crispants... Et puis, en milieu de saison, au moment où tout semblait « perdu », les créateurs retrouvent ENFIN une verve digne de ce nom, avec histoires nettement plus accrocheuses et enfin dignes du brillant passé de la série, avec même quelques idées particulièrement étonnantes. On a même droit à un méchant de haute volée (incarné par le toujours excellent John Simm) dans les derniers épisodes, venant définitivement réhabiliter la série dans nos cœurs. Et pourtant, malgré ce net regain de forme légèrement tardif, je ne peux m'empêcher de penser que l'âge d'or de la série est (déjà!) derrière elle, comme si, malgré certaines réelles qualités donc, cette troisième saison amorçait une baisse de qualité qui ne cessera jamais de se confirmer dans le futur. En espérant, bien sûr, me tromper.

La saison qui ne m'a pas embarquée malgré la présence délicieuse de mon Docteur préféré. Premièrement, la compagne qui remplace Rose (que j'adulais) ne m'a pas convaincue (attention cette critique n'a absolument rien à voir avec quelconque propos raciste, la compagne pourrait être violette à petits pois jaune que je n'en ferai pas la différence dans son jeu), mais elle est nettement moins pétillante, moins enthousiaste, et a même tendance à ralentir l'intrigue. Les intrigues sont d'ailleurs assez bizarres, dans le sens où elles ne sont plus haletantes comme auparavant, mais tombent dans un train-train futuriste qui, pour se renouveler, n'hésite pas à inclure des rebondissements énormes à l'improviste comme spoiler: le Docteur qui devient humain, qui apprend qu'il n'est pas le seul Seigneur du Temps
... Cela est vite devenu éreintant : à chaque épisode je transpirai de peur de voir arriver une énormité juste pour que le scénario se renouvelle ! Vraiment dommage, car pour la première fois, j'ai réussi à m'ennuyer dans certains épisodes...alors que je suis vraiment fan de la série. Mais cette saison ne m'a vraiment pas emballée, surtout avec cette musique pénible ! L'apogée de cette musique qui prend toute la place est l'épisode des "nouveaux Daleks" (que je n'ai pas apprécié car il fait partie de ces énormités précédemment décrites... le design du nouveau Dalek est immonde, ses dreadlocks ressemblent davantage à des organes masculins pendouillant... vraiment très classieux et effrayant...) car la musique qui répète inlassablement le mot "Daleks" couvre même les dialogues ! La même phrase répétée tout l'épisode, toujours la même mélodie non stop et trop fort... Vraiment, heureusement qu'il y avait Tennant (moins en forme que d'habitude, d'ailleurs) que j'adule, car autrement la saison 3 de Doctor Who n'est pas aussi attrayante que les précédentes.

Bien, l'univers et toujours chouette, malheureusement le scénario est moins travaillé malgré des protagonistes qui évoluent drastiquement.

J'apprécie de plus en plus ce docteur mais nettement moins cette compagne ! La saison est quand même addictive.

Une saison 3 qui ne m'avait pas trop attirée au début, faute à Martha, mais au fur et à mesure des épisodes, l'émulsion c'est faite, grâce aux meilleurs épisodes de la série : La famille de Sang et Smith, la Montre et le Docteur!
Si vous voulez voir le meilleur de cette saison 3, je vous dirai de commencer par ceux-ci, et jusqu’à la fin de la saison, car l'épisode Utopia est le début d'un nouveau/ancien "ennemi" du Doctor ;)
Bref, j'aime le Doctor !

Avant de commencer cette critique, je tiens à préciser que cette saison 3 est de loin celle de Doctor Who que j'aime le moins, alors qu'aujourd'hui, 9 saisons ont déjà été diffusées. Et la raison tient en 5 mots : Martha Jones et le Docteur.

Mais parlons tout d'abord de l'épisode de Noël où, comme toujours, on retrouve des aliens qui choisissent bien leur jour pour tenter d'envahir la Terre. On fait la connaissance de Donna Noble, une future mariée à la fois drôle et hystérique, qui deviendra par la suite la compagne du Docteur lors de la saison 4. Malgré la perte que le Docteur a subie, elle arrive à le convaincre de trouver à nouveau quelqu'un avec qui voyager (même si elle refuse de l'accompagner pour le moment). Je parlerai de Donna de façon plus approfondie dans ma critique de la saison 4, mais sachez déjà qu'elle est bien le seul personnage qui arrive à me rendre sympathique ce 10ème Docteur.

Mais entrons dans le vif du sujet, le bien déprimant 10ème Docteur accompagné de la bien fade Martha Jones. C'est à mes yeux le duo qui marche le moins bien. En effet, on se retrouve face à un Docteur qui pleure Rose, sa compagne disparue, pendant toute la saison, alors que l'invisible Martha lui coure après sans qu'il s'en aperçoive. Voilà bien la chose qui m'a irritée et gâché une saison entière de Doctor Who ! Même le rôle de Martha dans le final se résume à presque rien ! Heureusement, en ayant un jour marre d'être ignorée par le Docteur, elle claque la porte du TARDIS ! Bon débarras. Enfin, c'est ce qu'on pourrait penser...

A part ça, les scénarios des épisodes sont vraiment bons (mention spéciale pour "L'embouteillage sans fin", "Les Anges Pleureurs" et bien sûr le final en 3 parties où l'on découvre enfin l'ennemi juré du Docteur : spoiler: Le Maitre
!