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Un visiteur
5,0
Publiée le 7 décembre 2015
2e saison pour Peter Capaldi, toujours accompagné de Jenna Coleman dans le rôle de Clara. Soyons direct : la saison 7 était très mal rythmée et ses épisodes clairement en dessous du niveau des saisons précédentes, un tant soit peu sauvée par son final, ou plutôt la trilogie d'épisodes consitituée par The Name/The Day/The Time of the Doctor. La saison 8 offrait déjà une petite fraîcheur à la série, avec un Docteur plus âgé et bien moins confiant que celui de Matt Smith, mais tout aussi grandiloquent, et nous ayant offert des épisodes mémorables tels que Listen ou Mummy On The Orient Express.
Et là, la saison 9 a commencé à débarqué il y a de ça 3 mois environ, et que dire, si ce n'est que l'on a, à mon sens bien sûr, frôlé la perfection ! Oui oui, rien que ça ! Si l'on excepte l'épisode 9, Sleep No More, dans lequel on s'ennuie sévère, faut bien l'avouer, tous les autres sont excellents, on ne s'ennuie pas à les suivre, tout en s'interrogeant de plus en plus sur la nature du fameux "Hybride" dont on nous parle dès le premier épisode, et qui sera le fil rouge de cette saison !
Du côté des personnages, on trouve un Docteur plus confiant en lui-même, toujours aussi attachant, mais s'inquiétant pour une Clara n'ayant de cesse de toujours plus joué avec le feu.
En fait, pour faire simple, cette saison, c'est une véritable montagne russe pour vos émotions, tant vous passerez du rire aux larmes au fil des épisodes, mais je me tais, j'espère que vous apprécierez (avez apprécié ?) cette saison autant que j'ai pris de plaisir à la suivre ces derniers mois.
Deuxième round pour Peter Capaldi dans la peau du Seigneur du Temps le plus célèbre de l'univers ! Cette neuvième saison est celle des doubles épisodes et s'avère bien inégale durant ses trois premiers quarts. Problème majeur à déplorer, l'habitude des doubles épisodes. Autrefois signe de qualité car arrivant une fois par saison pour des intrigues longues et complexes, cette habitude devient rapidement bancale. En effet, sur les deux épisodes composant une intrigue continue, l'un sera forcément très inférieur à l'autre. On ne parle même pas du dyptique "Under the Lake / Before the Flood", carrément dispensable mais il faut saluer celui composé de "The Girl who Died / The Woman who Lived", original et inventif, intronisant la jeune Maisie Williams dans un rôle inattendu. Si l'on critique ces doubles épisodes, il est tout de même à noter que "Sleep No More", le seul one-shot de la saison est sûrement l'un des moins bons. Au contraire, "The Zygon Inversion", suite de "The Zygon Invasion" sera celui qui fera remuer un peu la barque, dévoilant un Peter Capaldi implacable s'emparer avec force et conviction de son rôle du Docteur. Heureusement, après l'épisode 9, la barre se redresse, livrant même avec "Heaven Sent" l'un des meilleurs épisodes de la série depuis un bon moment, véritable tour de force scénaristique où Capaldi est une fois de plus à l'honneur. Autre léger défaut de cette saison également, la relation entre Clara et le Docteur qui passe un peu au second plan pendant de nombreux épisodes avant de revenir au premier plan. L'alchimie entre les personnages qui existait dans la huitième saison perd un peu de son ampleur et son retour déstabilise aussi bien qu'il séduit. Séduit car, dernière saison de Jenna Coleman oblige, les derniers épisodes se doivent d'être une vraie réussite et ils le sont carrément. Là où la saison précédente décevait par son final, cette neuvième saison fait l'inverse, crée la surprise, joue la carte du scénario tordu (signé Moffat) et surtout de l'émotion, terrain où la série sait s'aventurer pour notre plus grand plaisir. Bien qu'imparfaite, cette saison ne pourra guère laisser insensible, témoignant d'une inventivité parfois un peu mise à mal mais toujours capable d'être brillante. Et quand "Doctor Who" est brillante, elle est quasiment magique.
Une seconde saison avec Peter Capaldi qui est bien meilleure que la précédente ! Peut-être les scénaristes ont-ils compris que le Doctor n'était pas un vieux ronchon insensible comme on le voyait constamment à la huitième saison, désolant au passage les fans de ce personnage sympathique et profondément compatissant. Pauvre Peter Capaldi qui a dû essuyer les plâtres de ce passage à vide voire consternant, mais qui est bien plus à l'aise à présent, surtout la guitare à la main ! Une bonne idée que de profiter des talents rock and roll de l'interprète pour amener un peu de fun dans cette série (qui est un peu plus planplan depuis que le Doctor a vieilli, forcément). L'ouverture se fait avec un bon épisode de Noël intitulé Douce Nuit qui pioche dans les films Inception, Alien et La Chose, en le revendiquant fièrement (donc pas d'arnaque), et on l'apprécie tendrement dès lors qu'on voit apparaître le "Papa Noël"... La fin de cet épisode m'aura tout de même bien fait peur, avec le parti-pris du scénario quant à Clara, heureusement il s'agissait d'un rebondissement ! On remarque quelques épisodes qui sont nostalgiques : on retrouve Clara en Dalek pour se rappeler la première rencontre avec le Doctor, Clara en bonne et méchante personne dans Vérité ou Conséquence qui reprend la logique de la saison 8 avec les Zygons (et Osgood est décidément un personnage très attachant), et on voit arriver Maisie Williams, soit Arya de Game of Thrones ! Son personnage n'est pas toujours au top (on n'aime pas trop la voir en méchante, cela ne lui va pas au teint) mais lorsqu'elle conclue positivement cette saison, on ne regrette pas l'ajout de ce nouveau personnage. Les doubles-épisodes permettent de creuser à fond les intrigues, même si cela entraîne parfois des rythmes longuets pour tenir la distance... On s'ennuie un peu durant "Au fond du lac", "Vérité ou Conséquence", "Dans les bras de Morphée" et même ponctuellement dans le double-épisode final... Un comble pour une série qui met normalement le paquet sur ses dernières lignes droites. En revanche la prestation de Peter Capaldi lors de cet épisode où il est seul personnage à l'écran est à applaudir, car on ne se lasse pas de lui malgré les scènes qui se répètent comme un vieux disque grippé. Un seul constat vraiment négatif : les explications bancales sur Darvos, la création des Daleks, et l'Hybride, font que personne n'a compris la même chose, un peu perturbant. Malgré les lenteurs dues aux doubles-épisodes qui sont un peu faibles parfois, on apprécie le traitement rafraichissant des personnages, surtout le Doctor qui redevient peu à peu agréable, et on voit un réel effort fait après la douche froide qu'était la huitième saison.
Une série toujours aussi abracadabrante avec des histoires vraiment tirées par les cheveux. Heureusement, il y a toujours de l’action et du suspense et on ne s’ennuie jamais. Et malgré quelques épisodes farfelus, certains par contre sont très bien imaginés et d’autres encore, même ceux dont à la base on n’y croit pas une seconde, proposent des fins qui nous donnent à réfléchir et par conséquent, nous rendent plus intelligent, ce qui est un peu un comble dans cette série.
Une vraiment chouette saison, et une fin qui donne envie de continuer. J'ai mit du temps mais je me suis finalement attaché à Clara. J'aime beaucoup les idées développer dans cette saison et j'espère qu'on recroisera certain des personnages qui était vraiment prometteur pour la suite!
Cette critique n'est relative qu'à l'épisode 11 de la saison 9 (et indirectement à l'épisode précédent car ce dernier est nécessaire pour comprendre ce qui s'y trame).
Si vous êtes à la recherche d'un scénario de science fiction cérébrale dans lequel la totalité des possibilités offertes par le monde proposé sont exploitées à leur paroxysme, l'E11S09 (Heaven Sent - Descente au paradis) est très probablement ce que vous cherchez. Clairement, cet épisode se distingue des autres (de la saison) et propose une intrigue extraordinairement ficelée, impliquant à son maximum toute l'intelligence et la nature profonde du Docteur.
Frustré par les séries/films dans lesquels les intrigues sont téléphonées, les fins trop rapides, les perspectives miroitées et les dialogues sans degré, l'E11S09 a pour moi été une compensation sans pareil.