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    Doctor Who (2005)
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    Esteban B.
    Esteban B.

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 7
    5,0
    Publiée le 30 septembre 2014
    La saison 7 est la meilleur de toute les saison de Doctor Who ces un chefs d'oeuvre mais il gache la fin en mettant Peter Capaldi dans le rôle du docteur heureusement que Jenna est la pour rattraper mais pour moi ils ont tout gâcher.
    gunbuster
    gunbuster

    388 abonnés 1 626 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    0,5
    Publiée le 1 juillet 2007
    Voici une série britannique des plus ridicules.
    Imaginez un mélange de toutes les dernières séries S-F fait par des anglais se la jouant à l'américaine.
    Eh bien, vous obtenez une infâme série Z. De la conception des "monstres" tout droit sortis d'un mauvais épisode de Cosmos 1999, des effets spéciaux à deux balles, et des acteurs au rabais.
    Seule la blonde est mignonne (quoi qu'un peu rondouillarde) et réussira à nous faire tenir pendant 45 minutes de torture que dure le premier épisode.
    Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la série est dépourvue d'humour et sans le moindre second degré.
    Non mais franchement, qui oserait gober le coup de "la revanche des mannequins en plastique" avec des allures de Terminator et du navrant Shawn of the Dead.
    Plus jamais ça !
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la saison 10
    0,5
    Publiée le 12 octobre 2017
    J'ai jamais autant été déçu par un saison de Doctor Who. Et pourant ça fait 9 ans que je suis cette série avec passion mais là, c'est exaspérant. Peter Capaldi essaie de donner un côté un peu décalé humoristique qui ne va pas avec son côté donneur de leçons. En effet, le Docteur ne donne plus son avis comme il avait l'habitude de faire mais là il donne son point de vue politique sur des sujets qui sont actuellement sensible. Ensuite, Billy est super chian*e au niveau de son homosexualité. C'est pas de l'homophobie de ma part mais elle fait tout le temps des commentaires là dessus! Comme exemple sans spoil elle dit dans une conversation : «-Docteur, vous savez que je préfère les femmes? (De façon tout à fait hors contexte)
    -Oui, je le savais. Pourquoi? Dit alors le docteur
    -Non rien, juste comme ça! Répond Bill» c'est dérangeant car c'est vraiment un malaise palpable à chaque fois qu'elle en parle.
    La saison essaie nettement de se donner le même style qu'elle avait avec David Tennant (10 Docteur) mais c'est totalement raté. Ça peut même mettre le malaise pour certain (ceux qui connaissent bien les anciennes saisons)! Je pense que ça c'est du au faite que la série gagne beaucoup moins d'argent qu'avant. La saison 1 avait bien marché, ensuite les saisons avec David Tennant avait cartonné! Puis vien Matt Smith (11ème Docteur) où les bénéfices sont lentement descendu et maintenant Peter Capaldi ou ils n'ont jamais vu leurs bénéfices aussi bas. Alors au lieu de faire des changements, comme avec Matt Smith que j'avais beaucoup aimé, ils ont plutôt décidé de copier les anciens styles et de placer de donner des leçons de moral à 2 balles... A éviter à tout prix!
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la saison 8
    4,5
    Publiée le 9 novembre 2014
    Après une saison 7 aux épisodes très inégaux, passant du très bon au peu marquant, Doctor Who revient pour sa 8e saison (ou plutôt sa 34e si on ne distingue pas l'ancienne saison de la nouvelle), et autant être clair, beaucoup de changements au programme !

    Tout d'abord, nouveau Docteur. Après un très beau discours de son prédécesseur, celui-ci regénère devant les yeux de Clara, qui se sent de ce fait très perdue devant cet être qu'elle ne reconnait plus. Elle qui a connu toutes les versions précédentes du Docteur, de manière brève à chaque fois cependant, voit son Docteur partir... C'est essentiellement autour de ce trouble que s'organise le premier épisode de la saison. Moffat est conscient qu'après deux Docteurs beaux gosses et jeunots il serait dur de réunir tous leurs fans devant ce Docteur bien plus âgé qu'interprête Capaldi, au point de spoiler: rajouter une dernière conversation entre Clara et le Docteur de Matt Smith, qui demande à Clara d'aider le nouveau-lui totalement déphasé, et donc par la même occasion demande au public de ne pas se fier aux éventuelles premières apparences.
    Ce premier épisode annonce bien la couleur de cette nouvelle saison : après une saison 7 moyenne, Steven Moffat veut déboussoler les fans de la série, et soyons sincères, vous n'êtes pas au bout de vos surprises !

    En effet, après ce nouveau Docteur, avec un adjectif qui n'a jamais été aussi vrai jusqu'à maintenant dans la nouvelle série, c'est la série toute entière qui change de ton. Peter Capaldi joue un Docteur bien plus sombre, il semble assumer son grand âge tout en cherchant à retrouver la motivation de vivre, là où son incarnation précédente était lassée de vivre vers sa fin, au point d'accepter la mort plusieurs fois. Ainsi, adieu le beau gosse souriant et humain faisant craquer les femmes, place à Seigneur du Temps bien plus extra-terrestre, rappelant les Docteurs de Jon Pertwee et Tom Baker : le dernier pour son côté alien, et le premier pour son côté "scientifique/mécano fou". Néanmoins, Capaldi ne se contente bien sûr pas de reprendre des traits de personnages de ces prédécesseurs, et ajoute à son incarnation un côté froid de prime abord, et rappelant pourtant un grand-père protégeant ses petits-enfants à quelques occasions.

    Pour ce qui est des épisodes de la saison en eux-mêmes, ce sont globalement de très bons épisodes, à une exception près. Attention, je préfère prévenir, ce qui est écrit, au-dessus comme en-dessous, n'est que mon avis.

    08x01 - Deep Breath : Un dinosaure dans la ville de Londres, un robot tueur en série brûlant entièrement ses victimes, l'épisode est long (1h16) et certaines parties franchement pas nécéssaire (je ne suis pas fan de l'humour du Paternoster Gang dans cet épisode), mais on retrouve bien l'esprit Doctor Who dans l'ensemble, ainsi que la mise en place de la trame scénaristique de la saison, tournant autour de la légendaire "Terre Promise".

    08x02 - Into the Dalek : Vous pensiez avoir trop vu les Daleks de fond en comble ? Ah ! Pourtant vous n'êtes jamais allé à l'intérieur, mais rassurez-vous, cet épisode vous permettra de vous rattraper. Cet épisode permet de mettre un peu mieux en place la psychologie de ce nouveau Docteur, qui n'hésite pas à spoiler: abréger les souffrances d'une personnes sur le point de mourir pour permettre aux autres de s'en sortir.
    Un très bon épisode avec une bonne dose d'action et une Clara toujours plus autoritaire, mais aussi toujours plus utile au Docteur. Cet épisode permet également d'introduire le personnage de Danny Pink.

    08x03 - Robots of Sherwood : Cela faisait longtemps qu'il n'y avait pas eu d'épisode se basant sur une histoire, une légende terrienne, et pour le coup, Clara demande au Docteur de lui faire rencontrer Robin des Bois. Au programme, rivalité entre ce dernier et le Docteur, pendant que des robots enlèvent des humains pour une raison inconnue, Un très bon épisode là encore.

    08x04 - Listen : Alors là, on est face à l'un des meilleurs épisodes, si ce n'est le meilleur, de la saison. On a beau reprocher plein de choses à Moffat (manque d'inspiration, redondance, manque de surprises, etc), je trouve quand même qu'il y a un point sur lequel Moffat est très doué, celui de mettre en place des ambiances à vous donner froid dans le dos. Rappelez-vous "Blink", "Forest of the Dead"/"Silence in the Library", ou encore la saison 6 et son effrayant ordre du Silence. Nous sommes ici dans un excellent épisode dans lequel le Docteur a une nouvelle théorie, celle que personne n'a peut-être jamais été seul au cours de sa vie. Une théorie qui la mènera à la toute fin de l'univers et du temps (oui oui, après le fin de l'univers présentée dans "Utopia", où il y avait encore une planète abritant de la vie), pour un final assez émouvant. Sans doute l'un des meilleurs épisodes de la série toute entière (mais pas meilleur que la trilogie "Utopia"/"Sounds of Drums"/"Last of the Time Lords" qui restera à jamais mon arc préféré).

    08x05 - Time Heist : Peut-être avez-vous déjà été bourré, et vous êtes réveillés vous-ne-savez-où en ayant aucun souvenir de ce que vous avez fait avant. C'est perturbant. Maintenant, imaginez que vous vous réveillez en apprenant que si vous ne bougez pas très vite, vous allez être condamné à mort pour avoir braquer une banque, et qui plus est la banque la plus sécurisée de l'univers. Votre gueule de bois n'est définitivement rien à côté de cet épisode assez chargé en action et en émotions, mais bon dieu qu'il est bon, que dis-je ! Excellent ! Je ne dirai pas qu'il est meilleur que Time Heist, car je trouve toujours très compliqué de comparer deux arcs n'ayant pas du tout le même style scénaristique, mais en tout cas.

    08x06 - The Caretaker : Quand le Docteur arrive sur une planète, généralement ce n'est pas bon signe. Du coup, quand il devient concierge de l'école Coal Hill où travaille Clara, celle-ci craint le pire, et a bien raison. Un très bon épisode là encore, qui permet d'en apprendre plus sur Danny, ancien soldat reconverti en prof de maths essentiellement.

    08x07 - Kill the Moon : Un épisode qui a beaucoup divisé les fans, personnellement, j'ai adoré l'idée, que je n'ai même pas envie de mettre sous la bannière "spoiler" pour que fassiez l'effort de regarder l'épisode et vous forgez au mieux votre propre avis. En tout cas, dans cet épisode, le Docteur respecte d'un coup d'un seul la loi primordiale des Seigneurs du Temps qui est de ne pas interférer avec l'histoire des autres planètes, laissant Clara, une de ces élèves, et une astronaute décider de faire exploser la lune ou non, dont la masse varie, causant des ravages de ce fait sur Terre.

    08x08 - Mummy On the Orient Express : Premier épisode écrit par Jamie Mathieson, qui commence ainsi à écrire pour la série, et le moins que l'on puisse dire, c'est que pour un premier script, c'est incroyablement prometteur ! Si vous avez une bonne mémoire, vous vous souvenez peut-être d'une partie étrange de la fin de la saison 5, où le téléphone du TARDIS sonne, et Matt Smith parle d'une relique ancienne dans un train dans l'espace. Nous y voilà ici. Une étrange momie apparait parfois à une et une seule personne, et une fois vue, il ne reste à cette personne que 66 secondes à vivre. De quoi intéresser grandement le Docteur, qui case une très belle référence au Docteur d'Eccleston au passage.

    08x09 - Flatline : L'autre épisode absolument cultissime de cette saison et deuxième épisode signé Mathieson, partant d'un principe très bête et pourtant si intéressant. Nous vivons dans un monde en 3 dimensions, mais s'il existait un univers purement constitué de seulement 2 dimensions ? Voilà cet univers cherchant à comprendre la 3 dimension pour envahir la Terre, qui ne peut compter que sur une Clara prenant le rôle du Docteur pendant que ce dernier est enfermé dans un TARDIS miniature (jolie référence à Logopolis, soit dit en passant).

    08x10 - Forest of the Night : Le mouton noir de cette saison. En pleine nuit, une forêt pousse comme par magie dans le monde entier, de quoi renommer notre planète en "La planète verte", sans que personne n'y comprenne rien. Est-ce une invasion extraterrestre ? Une révolte de Mère Nature ? C'est ce que vont chercher à comprendre le Docteur, Clara, Danny et les élèves de leur classe, pour au final comprendre que les arbres ont poussé parce qu'une éruption solaire s'apprête à détruire la Terre et qu'ils sont le seul espoir pour protéger la planète. Un épisode très spécial, personnellement, je n'ai pas plus accroché que ça.

    08x11/12 - Dark Water/Death in Heaven : Le final de cette saison, en deux parties comme presque à chaque fois, que j'ai trouvé très intéressant et même plus, j'ai adoré. En effet, la mort est quelque chose de familière à Doctor Who, pourtant le concept d'au-delà n'avait jamais été exploité (okay, y la Diable dans "The Impossible Planet", mais bon, j'appelle pas ça l'au-delà) avant cela.
    spoiler: Dans la première partie de l'arc, la mort de Danny pousse Clara à abuser de chantage contre le Docteur pour l'obliger à modifier l'histoire pour le sauver, mais comme le Docteur refuse en sachant que les lois du temps ne permettraient pas que tout se passe correctement (rappelez-vous "Father's Day"), il explique à Clara qu'ils partent à la recherche de Danny dans l'au-delà directement. Cela les conduit dans un lieu étrange rempli de tombes d'eau, et découvre qu'ils sont dans une entreprise nommée 3W (pour 3 Words). Ils rencontrent enfin Missy, qui s'avère être le Maître, et qui a créé une nouvelle race de Cybermen pour envahir la Terre en se servant des morts de l'humanité. En parallèle, Danny arrive dans la Nethersphere et est confronté au choix d'abandonner ses émotions ou de les garder, quitte à conserver la douleur qui le tenaille.

    spoiler: Dans la seconde partie, intervention d'UNIT, des Cybermen explosent et provoque une pluie ressuscitant les morts en Cybermen, on apprend que le Docteur a été élu Président de la Terre, que Missy a survécu grâce aux Docteurs, quand ils ont gelé Gallifrey, les morts s'enchaînent, entre des gardes d'UNIT et cette pauvre Osgood. Finalement, alors que Missy confie au Docteur le bracelet qui fait de lui le dirigeant de toutes les armées de Cybermen, il me remet à Danny, entre temps ressuscité et convertit en Cyberman mais n'ayant pas abandonné ses émotions donc n'étant pas un Cyberman ordinaire. Il commande alors à tous les Cybermen de s'envoler vers le ciel et explosent tous ensemble, lui compris, permettant de dégager le ciel des nuages Cybermen. Au final, le Docteur empêche Clara de tuer Missy, expliquant que ce n'était pas à elle de le faire, mais avant qu'il n'agisse, un Cybermen détruit Missy. Kate Stewart est retrouvé inconsciente mais vivante, le Docteur comprend que le Cybermen n'est autre que son père, le Brigadier, qui s'envole alors pour exploser comme les autres. Après ces événements, plus exactement deux semaines après, Danny réussit à renvoyer le jeune garçon qu'il a tué par accident pendant une mission, sacrifiant donc son espoir de retour dans le monde des vivants. Clara ment au Docteur en lui disant qu'elle vit avec Danny, le Docteur ment à Clara en lui disant qu'il a retrouvé Gallifrey et qu'il va vivre là-bas, puis les deux se quittent.


    Ainsi, une excellente saison, remplie d'épisodes bien meilleurs que la moyenne, et il me tarde de voir l'épisode de noël qui, apparemment, n'aura jamais aussi bien porté son nom. Pourquoi ?
    spoiler: Petit Papa Noël, quand tu descendras... dans le TARDIS !?
    Caine78
    Caine78

    6 703 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 2
    4,0
    Publiée le 27 février 2012
    Démarrant moins bien que la succulente première saison, cette suite des aventures du « docteur » nous rassure rapidement. L'effet de surprise a beau être passé et l'excellent Christopher Eccleston remplacé par David Tennant , nous nous sentons rapidement en terrain ami, d'autant que l'univers proposé est toujours aussi riche. On s'étonne même de voir à quel point les scénaristes ont réussi à se renouveler, à l'image de l'apparition des loups-garous ou d'une narration complètement différente le temps d'un épisode, le tout sans jamais rompre avec l'esprit et l'humour qui le caractérise. Bref, c'est un « Doctor Who » toujours aussi réjouissant que l'on retrouve, la présence une fois encore délicieuse de Billie Piper n'étant qu'un atout charme parmi bien d'autres. Que ce cher docteur continue à explorer le temps et l'univers aussi longtemps qu'il lui plaira s'il se maintient à ce niveau...
    Caine78
    Caine78

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    Critique de la saison 3
    3,0
    Publiée le 29 mai 2015
    Au début, « Doctor Who », j'étais inconditionnel. Incroyablement inventif, drôle, visuellement ébouriffant... Tout me plaisait dans une série qui ne cessait jamais de se renouveler, et ce toujours avec une intelligence, voire parfois une émotion dont peu de séries peuvent se targuer. La seconde saison montrait déjà quelques signes d'essoufflement, sans que cela nous apparaisse dramatique non plus. Hélas, ce troisième volet semble définitivement confirmer le déclin ressenti. Steven Moffat et ses acolytes ont beau tout faire pour donner un nouveau souffle aux différentes aventures, cela ne fonctionne plus vraiment. Oh il y a bien une nouvelle héroïne plutôt charmante et il serait de mauvaise foi d'écrire que les scénarii sont un copier-coller de ce qui a été fait avant, mais il n'y a plus la ferveur, l'intensité, le plaisir qu'il y avait auparavant à retrouver notre docteur adoré, comme si l'inspiration manquait, à l'image de dialogues devenant même parfois crispants... Et puis, en milieu de saison, au moment où tout semblait « perdu », les créateurs retrouvent ENFIN une verve digne de ce nom, avec histoires nettement plus accrocheuses et enfin dignes du brillant passé de la série, avec même quelques idées particulièrement étonnantes. On a même droit à un méchant de haute volée (incarné par le toujours excellent John Simm) dans les derniers épisodes, venant définitivement réhabiliter la série dans nos cœurs. Et pourtant, malgré ce net regain de forme légèrement tardif, je ne peux m'empêcher de penser que l'âge d'or de la série est (déjà!) derrière elle, comme si, malgré certaines réelles qualités donc, cette troisième saison amorçait une baisse de qualité qui ne cessera jamais de se confirmer dans le futur. En espérant, bien sûr, me tromper.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    986 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 6
    4,0
    Publiée le 29 août 2014
    La cinquième saison de "Doctor Who", mettant pour la première fois en scène le Onzième Docteur campé par Matt Smith, n'était malheureusement pas très concluante voire même décevante. Un Docteur qui se cherchait encore, des épisodes mal mis en scène, un scénario moins impressionnant qu'à l'accoutumée... On attendait beaucoup de cette sixième saison, toujours dirigée d'une main de fer par Steven Moffat et toujours interprétée par Matt Smith, Karen Gillan, Arthur Darvill et Alex Kingston. Et heureusement pour nous, le résultat est enfin satisfaisant, Moffat et ses scénaristes ayant trouvé la même gniac que Russell T Davies, précédent showrunner de la série. Avant tout, Matt Smith tient enfin la barre dans la peau du Docteur, plus sûr de lui, moins bipolaire et désormais amusant, il arrive à s'éloigner de son prédécesseur en campant le héros-titre de manière globalement plus sérieuse. Cela est ici du à la trame principale de cette sixième saison et son thème lourd : la mort. En effet, dès le premier épisode, le Docteur meurt ou plutôt va mourir. Un thème qui va suivre de près la saison à travers de nouveaux épisodes plus sombres où il y aura finalement peu d'humour en dépit de quelques gags et autres répliques cinglantes du toujours aussi survolté Seigneur du Temps. De plus, cette saison va aller encore plus loin dans les énigmes spatio-temporelles, nous retournant le cerveau dès les premiers épisodes et ce jusqu'à un final étourdissant dont on ne se remettra pas. Centrée sur la fameuse phrase « Le silence tombera » de la saison précédente (voir l'épisode 12), l'intrigue nous emmène dans différentes époques. Une nouvelle race extra-terrestre, les effrayants Silences, font également leur apparition ; une race inédite très réussie qu'on espère vite retrouver. Et outre des péripéties intelligentes où l'on découvre notamment les liens étroits entre le Docteur et son vaisseau, c'est surtout sur River Song, la future femme du voyageur temporel, que la saison va s'intéresser et creuser un peu plus ce personnage si énigmatique. Alors OUI ! Vous saurez enfin qui elle est et combien elle est importante dans la série. Mais attention les yeux, le scénario n'est vraiment pas évident à suivre. Autre point à noter, cette sixième saison n'a que très peu d'épisodes dits "à part" et beaucoup sont très étroitement liés, la plupart étant même des suites logiques, comme des épisodes coupés en deux ou en trois. Jamais on a autant été happé par l'intrigue, aussi complexe et démesurée soit elle. Dommage donc de découvrir, surtout en fin de saison, des épisodes classiques qui nous couperont dans notre élan pour n'être que des resucées d'aventures antérieures. Des péripéties sombres, particulièrement glauques mais aussi assez inutiles à la vue des précédentes qui allaient à un train d'enfer. Mais que l'on se rassure, cette sixième saison reste d'une intensité dramatique impressionnante, marquant au fer rouge la série.
    Caine78
    Caine78

    6 703 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    5,0
    Publiée le 22 août 2012
    Eh bien, il est peu dire qu'elle apporte un sacré vent de fraîcheur cette « première » saison (oui, parce qu'en réalité cela existe depuis les années 60, c'est un peu compliqué en fait, moi-même j'ai un peu de mal à comprendre) du « Docteur Who »! Mais loin de se limiter à un simple spectacle avenant et maîtrisé, c'est bien à un véritable rêve de science-fiction auquel on a droit ici : script inventif, dialogues ciselés et percutants, interprétation savoureuse et enjouée (Billie Piper est une merveilleuse et irrésistible Rose Tyler)... Il est peu dire qu'il y a de quoi se réjouir devant une oeuvre ne manquant ni de charme, ni d'élégance, les péripéties se déroulant à chaque fois sur un rythme endiablé, tandis que les différents voyages temporels ne font eux que confirmer le talent inouï des créateurs, aussi brillants pour rendre le présent aussi saisissant (pour ne pas dire parfois un peu inquiétant) que le passé ou le futur, et ce sans jamais perdre le sens de l'humour ni de la mise en scène. Bref, c'est de la SF comme on l'adore, intelligente et très créative : encore!
    cylon86
    cylon86

    2 515 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 2
    4,0
    Publiée le 18 mai 2013
    Démarrant sur les chapeaux de roues en nous présentant un nouveau visage pour le Docteur, cette deuxième saison s'avère tout aussi réussie que la première. Non seulement la réalisation s'améliore, semblant moins typée "télévision" mais en plus les scénarios sont toujours aussi riches, nous réservant quelques pépites comme celui écrit par Steven Moffat ou les double épisodes (que ce soit ceux sur la Planète du Diable ou ceux qui marquent la fin de la saison). Malgré quelques épisodes un peu plus faibles que les autres vers la deuxième moitié de la saison, la série ne cesse de nous charmer notamment grâce à la présence vivifiante de David Tennant dans le rôle du Docteur, plus fou et encore plus énergique que celui joué par Christopher Eccleston. Tennant est formidable, débordant d'humour et d’énergie, capable de passer d'une seconde à l'autre d'un air jovial à un air colérique. Sa relation avec Rose (la sémillante Billie Piper) est de plus en plus développée et atteint des sommets lors du final, vraiment très émouvant et qui nous prouve que "Doctor Who" est comme un voyage dans le temps : amusant, plein de surprises mais aussi rempli d'émotions et parfois terriblement sérieux.
    Audrey L
    Audrey L

    638 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 8
    2,0
    Publiée le 28 avril 2019
    Je ne reconnais pas du tout ma série adorée... Quel ennui abyssal à chaque intrigue refermée sur elle-même, avec un rythme souvent plus que mou, mal mise en scène (coupes nettes sans transitions, bruitages de cartoons...), des bluettes entre Clara et un professeur qui sont peu passionnantes, et surtout un Doctor très antipathique ! La faute n'en revient pas tant à Peter Capaldi (qu'on avait déjà croisé en légionnaire romain dans un épisode précédent, et surtout en chef militaire dans Torchwood) qu'au nouveau comportement que le personnage adopte maintenant : c'est un vieux ronchon (censure oblige, on ne peut pas dire le mot de trois lettres qui rime avec ronchon... et pourtant, c'est bien ce qu'on pense à chaque fois qu'il apparaît). Ce nouveau Doctor est toujours à la ramasse, limite papy gâteux (et loin de "gâteau"), ni émouvant ni drôle ni entraînant... Il semble n'avoir aucune affinité avec sa compagne Clara (on comprend qu'elle fuit avec le prof...) et il râle tout le temps ! Il nous fatigue bien vite avec ce côté "vieux ronchon" (remplacez le second mot), et les scénarii ne sont pas là pour nous aider : "Oh un Dalek défectueux qui est gentil, et si on le réparait ? Oh, mince, il est redevenu méchant..." (mais qui a écrit ça, franchement...), un Doctor qui se la joue concierge, braqueur de banque, et on ne parle pas des mises en scènes épouvantables (les coupes nettes qui font d'horribles transitions aux scènes dans Robot des Bois, on dirait un brouillon d'étudiant en audiovisuel...). Je me suis bien ennuyée à chaque épisode, et je regrette amèrement le pétillant Doctor de Matt Smith ou l'émouvant Doctor de David Tennant. Clara n'étant pas non plus ma compagne favorite (euphémisme) : hystérique, toujours entre le Doctor et le prof (forçant l'un à tenir la chandelle de l'autre), et son histoire de Fille Impossible a disparu d'un coup de baguette magique comme si elle n'avait jamais existé (n'est même plus mentionnée une fois). Seuls les épisodes de la Momie de l'Orient-Express et A Plat sont un peu meilleurs que la plupart, le premier grâce à cette momie bien faite sans trop d'effets numériques (et assez effrayante) et le second car le Doctor n'y est pas, et on constate que sans ce vieux râleur, la série est bien plus plaisante, ce qui est bien triste pour ce personnage du Doctor que j'adulais.
    Audrey L
    Audrey L

    638 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 9
    3,5
    Publiée le 2 mai 2019
    Une seconde saison avec Peter Capaldi qui est bien meilleure que la précédente ! Peut-être les scénaristes ont-ils compris que le Doctor n'était pas un vieux ronchon insensible comme on le voyait constamment à la huitième saison, désolant au passage les fans de ce personnage sympathique et profondément compatissant. Pauvre Peter Capaldi qui a dû essuyer les plâtres de ce passage à vide voire consternant, mais qui est bien plus à l'aise à présent, surtout la guitare à la main ! Une bonne idée que de profiter des talents rock and roll de l'interprète pour amener un peu de fun dans cette série (qui est un peu plus planplan depuis que le Doctor a vieilli, forcément). L'ouverture se fait avec un bon épisode de Noël intitulé Douce Nuit qui pioche dans les films Inception, Alien et La Chose, en le revendiquant fièrement (donc pas d'arnaque), et on l'apprécie tendrement dès lors qu'on voit apparaître le "Papa Noël"... La fin de cet épisode m'aura tout de même bien fait peur, avec le parti-pris du scénario quant à Clara, heureusement il s'agissait d'un rebondissement ! On remarque quelques épisodes qui sont nostalgiques : on retrouve Clara en Dalek pour se rappeler la première rencontre avec le Doctor, Clara en bonne et méchante personne dans Vérité ou Conséquence qui reprend la logique de la saison 8 avec les Zygons (et Osgood est décidément un personnage très attachant), et on voit arriver Maisie Williams, soit Arya de Game of Thrones ! Son personnage n'est pas toujours au top (on n'aime pas trop la voir en méchante, cela ne lui va pas au teint) mais lorsqu'elle conclue positivement cette saison, on ne regrette pas l'ajout de ce nouveau personnage. Les doubles-épisodes permettent de creuser à fond les intrigues, même si cela entraîne parfois des rythmes longuets pour tenir la distance... On s'ennuie un peu durant "Au fond du lac", "Vérité ou Conséquence", "Dans les bras de Morphée" et même ponctuellement dans le double-épisode final... Un comble pour une série qui met normalement le paquet sur ses dernières lignes droites. En revanche la prestation de Peter Capaldi lors de cet épisode où il est seul personnage à l'écran est à applaudir, car on ne se lasse pas de lui malgré les scènes qui se répètent comme un vieux disque grippé. Un seul constat vraiment négatif : les explications bancales sur Darvos, la création des Daleks, et l'Hybride, font que personne n'a compris la même chose, un peu perturbant. Malgré les lenteurs dues aux doubles-épisodes qui sont un peu faibles parfois, on apprécie le traitement rafraichissant des personnages, surtout le Doctor qui redevient peu à peu agréable, et on voit un réel effort fait après la douche froide qu'était la huitième saison.
    Rotten Tomatoes
    Rotten Tomatoes

    100 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    1,5
    Publiée le 8 septembre 2012
    Généralement, je regarde les trois premiers épisodes d'une série pour avoir un avis global. Pour Doctor Who (2005) j'en ai regardé cinq ; et encore une fois mon avis va à contre-courant de celui de la communauté d'allociné.

    D'abord, j'ai trouvé le générique franchement mauvais. C'est un peu facile les cut du time travel et "Doctor Who" qui passe de gauche à droite. En 2005, on était quand même capable de faire beaucoup mieux... Ensuite, les effets spéciaux sont franchement dépassés. En 1960, je peux comprendre qu'ils soient mauvais, mais là ils font parfois des efforts (l'épisode 2 avec les araignées et l'explosion de la terre notamment, le 3) et parfois c'est du grand n'importe quoi (épisode 4 et 5).
    L'humour est un humour typiquement anglais. Loufoque et sarcastique, ce qui marche quand on est dans l'ambiance (j'adhère au sarcastique mais beaucoup moins au loufoque...), mais aussi, et c'est le principal problème, grossier pour toucher un plus large public (le coup des pets répétés dans l'épisode 4 est particulièrement lourd et pas du tout british.) Mis à part le docteur, les autres personnages sont particulièrement inintéressants et stupides (honnêtement j'y croyais pas en voyant la blonde, je pensais qu'elle allait se faire sauver par le docteur et disparaitre de la série. Ils en ont fait l'héroïne...) : le black est bête et peureux (épisode 1 et 4) et n'a aucune répartie, la mère de la blonde est le personnage typiquement chiant à suivre parce qu'il ne comprend rien et qu'il s'énerve tout seul, la blonde est impulsive et pas du tout naturelle (elle ne pose aucune question, on lui propose de partir dans le vaisseau, elle fait "non merci" puis change d'avis et part en courant en souriant bêtement)
    Les acteurs - sauf pour le docteur qui est à l'aise dans son rôle - jouent tous mal et sont tous moches. Je n'ai pas l'habitude de critiquer l'apparence physique d'acteurs mais suivre une comédienne botoxée et qui joue comme un pied pendant 5 saisons non merci. En ce qui concerne la réalisation, j'imagine qu'elle essaye de rendre hommage à la série originale. Aucune scène d'action, des incohérences, des jeux particulièrement faussés, des plans très longs, généralement des close up sur les visages qui n'ont aucun intérêt, quand deux acteurs "se battent" les deux à côté n'interviennent pas (épisode 1, épisode 4) Bref, je vous déconseille la série d'autant plus qu'au vu des critiques le scénario empire dans les prochaines saisons.
    klighteur
    klighteur

    26 abonnés 207 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 29 décembre 2007
    Humour au second degré et univers loufoque, agrémentés de personnages aux interprètes ravissants, "Doctor Who" excelle dans la SF et le fantastique, aussi bien du côté de la réalisation que des scénarios. C'est d'autant plus remarquable que le budget de la série est infime par rapport aux programmes américains du même genre.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 19 mars 2008
    Honte à mwa ! J'ai regardé "Doctor Who" après avoir regardé Torchwood seulement ! J'ai bien eu tort... Cette série est une perle rare ! C'est so british :'p l'histoire est impeccable et même si c'est un remake on accroche toujours autant aux docteurs et tout est hyper cohérent que c'est incroyable. Une série à voir absolument !
    Ciné-o-Max
    Ciné-o-Max

    64 abonnés 307 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 6 janvier 2019
    "Cette 11ème saison de Doctor Who est donc très bonne. Je regrette juste un manque de fil rouge et un développement de l'univers finalement assez anecdotique. Autrement, la saison prend le temps d'aborder des questionnements très intéressants. Le rythme et l'ambiance sont très bien maîtrisés, les effets spéciaux et les décors sont très bien réalisés, les personnages sont bien travaillés et le casting est très bon. Je suis donc très satisfait par cette 11ème saison, j'attends avec confiance la 12ème prévue pour 2020..."
    Critique détaillée sur cineomax.over-blog.com
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