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chrischambers86
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Critique de la série
4,0
Publiée le 13 juin 2015
Le diplomate et la princesse! Louis Velle et Marthe Keller sont là, deux interprètes hors pair! On devient metteur en scène de "La demoiselle d'Avignon" d'abord parce qu'on rencontre Louis Velle et Frèdèrique Hébrard, « deux bonnes fèes » qui ont permis à Michel Wyn de rèaliser ce cèlèbre feuilleton tèlèvisè des annèes 70! Une vèritable crèation, autant au niveau des rèfèrences historiques qu'au niveau du scènario! Rien à voir avec un feuilleton formatè d'aujourd'hui! Voilà donc l'exemple même d'un cas où il faut se dèbrouiller sans gros budget (peu de moyens mais les moyens ont ètè bien utilisès) pour faire quelque chose qui doit être très fructueux à l'ècran! L'histoire est situèe dans des villes magnifiques entre Avignon, Paris et les pays scandinaves comme le Danemark qui donnent à l'ensemble une certaine richesse! Un mèlange de comèdie, de fantaisie et de romantisme qui se marient fort bien avec le rècit! Marco Perrin alias Bastien le routier est d'une gentillesse attachante et la musique lyrique de Georges van Parys est à la fois une belle et triste histoire en collant parfaitement au profil du feuilleton! Marthe Keller et Louis Velle sont jamais ancrès dans nos mèmoires (car ils ont fait rêvè la France entière) et il est impossible de ne pas se souvenir de leur escapade à Honfleur ou de leurs retrouvailles dans un supermarchè! Un essentiel du petit ècran...
Ecrite par Louis Velle et Frédérique Hebrard qui sont mari et femme dans la vie-créateurs du Chateau des Oliviers : j'aime beaucoup cette mini-série qui revisite de façon moderne le conte de Cendrillon ainsi que les romances classiques des années 40, au cinéma. Même si l'image a pris un coup de vieux, la délicatesse et la beauté de ce divertissement semble éternelle comme le charme incroyable de Louis Velle et de la sublime Marte Keller vu dans Les Romanoffs (2017).
Cher cinéphile qui me lit, te voici tombé sur une série niche du cinéma français. J'essayerai dans cette critique de ne pas tomber dans le sentimentalisme pur que peut me procurer la simple lecture de ces mots "La demoiselle d'Avignon" parce que crois-moi ou pas lecteur mais je n'ai que 23 ans aujourd'hui. Ce qui signifie que la demoiselle d'Avignon avait déjà 27 ans au jour où je suis née et je me sens à contrepied d'un bon nombre des grands fans de cette série puisque c'est plutôt la génération de ma mère qui l'a aimée avant moi. Mais... Si vous regardez la série, vous comprendrez pourquoi l'homme que j'aime s'est fait intronisé dans les traditions de ma famille en goutant le biscuit au vin blanc de ma grand-mère, en apprenant que chez nous on ne mange pas de la ratatouille mais de la tchoutchouka et que pour faire partie de la famille il faut regarder la demoiselle d'Avignon! Pourquoi? Pour comprendre les allusions discrètes qui font le charme des dialogues de cette série. Celui ou celle qui saura de quoi je parle si d'un coup je criais "RA RA RA", ou si je disais "With pleasure Napoléon", "Der Plongier", si je parlais de la "tare héréditaire" en éclatant de rire, celui-là, celle-là, sera mon ami(e)! Je ne l'ai encore jamais rencontré. La musique de cette série est un régal absolu et bercera les générations de ma famille. Quelques bémols maintenant à la lumière du temps passé et de l'honnêteté critique. La qualité d'image et le timing narratif peuvent paraître étranges au regard du cinéma actuel. Ce qui était une mini-série alors pourrait être un long-métrage d'1h50 aujourd'hui (à la louche), on peut ressentir parfois quelques longueurs malgré tout contrebalancées par des évènements scénaristiques forts qui font que l'on reste en haleine. C'est une histoire d'amour, les rabat-joie faites demi-tour! C'est burlesque et subtil, un petit peu niais peut-être. Bref, c'est une série "dans son jus" qu'il faut regarder avec des yeux de petite fille des années 60 et si l'on aime ce genre de cinéma alors il faut considérer que la Demoiselle d'Avignon est un incontournable.
Un petit bijou que la France entière a adoré à l'époque, qui sent bon la qualité d'une autre époque. C'est inventif, touchant, vif, romantique, drôle. Vous n'oublierez pas de sitôt le charme des deux acteurs principaux ni la musique. Un jeune homme de ma famille (moins de 18 ans) l'a vu et adoré tout autant que nous à l'époque.
Une série de mes 19 ans... Aujourd'hui je trouve le jeu de certains acteurs laborieux, l'intrigue trop invraisemblable, le romantisme d'un autre âge et le déroulé trop long. Personne ne semble avoir relevé que les amoureux ont quelque vingts ans d'écart. Alors? Ben alors, il y a Marthe Keller, et voilà, je suis amoureux de Koba depuis tout ce temps...